Des Études Mal Engagées
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
Qu'a t'il bien pu arriver à Louise, pour que ce lundi matin, deuxième semaine de son entrée à la fac, elle se retrouve à genoux, nue dans les toilettes handicapés. Figée et silencieuse ? Simplement par une succession de mauvais choix, aux mauvais moments avec de mauvaises circonstances. Le tout en une soirée.
La première semaine de fac donne souvent lieu à des fêtes organisés pour accueillir les nouveaux arrivants. Louise plutôt rangée, avait pris des résolutions pour ce passage à l'échelon supérieur, maintenant qu'elle était majeure et émancipée. Se lâcher, enfin. Pour faire plus de connaissances, profiter plus de la vie. Tout cela était de courte durée.
Quand on a pas l'habitude de boire, il faut s'attendre au pire quand on prend une cuite. Louise avait totalement lâchée prise. Et à cet instant, dans les toilettes, les mains dans le dos, la sensation désagréable du froid sur ses genoux, elle le regrettait amèrement.
Prise dans la folie de la soirée, poussée par les uns et les autres, ne pensant qu'a s'amuser, elle avait abusé sans modération de lalcool. Mais pas que. De l'herbe par dessus ça. Le mélange des deux fut explosif chez elle. C'est au moment où elle se retrouvait en train de se frotter en dansant sur un inconnu sur la terrasse, lui aussi alcoolisé, que tout a commencé.
Elle ne se souvenait pas des détails, seulement qu'elle dansait de manière provocante sur l'étudiant, allongé sur un transat. Ne se souvenant pas à quel point il en avait alors profiter pour parcourir son corps. Par contre elle se souvenait bien s'être fait violemment pousser au sol, se faisant allégrement insulter par une fille. Prise dans son délire, Louise avait alors couru pour s'enfuir. Le reste de la soirée était flou dans son esprit.
Enfin au moment du réveil en tout cas. Réveil qui se passait, dans l'herbe, derrière un bâtiment de la fac, à côté de son vomi de la veille.
De gros bruits de coups sur sa porte résonnait dans sa chambre. Sans se demander de qui il s'agissait, ou même pourquoi on venait à sa chambre elle se levait pour tourner le verrou. Au moment même où elle avait tourné le loquet, elle se retrouvait projeter à terre. La brutalité avec laquelle la porte avait été ouvert, l'avait faite voler.
Trois filles rentraient dans sa chambre, s'empressant de refermer la porte et le loquet derrière elles. Deux d'entre elles se tenait plus en retrait, tandis qu'une fille, qui disait vaguement quelque chose à Louise, était juste devant elle. Elle avait l'air très en colère. Encore sous le coup de sa soirée Louise, subissait la situation sans pour le moment réagir.
Quand d'un seul coup, la fille se baissait à son niveau montrant une photo d'un homme. Louise le reconnaissait c'était le mec sur qui elle avait dansé la veille. Bien avant qu'elle entame une réaction, la fille lui crachait au visage.
« Tu vois ça grosse pute c'est mon mec. Et toi grosse traînée que tu es venu te frotter à lui comme une chienne en chaleur, tu me dégoûtes, t'es vraiment qu'une merde ».
Louise allait parler, quand à peine un son était sorti de sa bouche, une énorme claque lui atterrissait sur la joue.
« Ferme tout de suite ta gueule et écoute très attentivement et surtout regarde ! »
La fille faisait défiler des photos, et dans les yeux de Louise on pouvait lire la terreur qui grandissait au fur et à mesure.
C'était des séries de photos sur trois événements de la soirée, dont Louise n'avait aucun souvenir, et qui aux vues des photos étaient arrivés sans aucun doute possible. La première série montrait Louise au sous-sol de la fête, encouragé par des jeunes, aux airs complètement s, en train de sniffer un rail de coke.
Sur la deuxième série on pouvait voir clairement Louise en train de tagger avec une bombe de peinture, sur le bâtiment des professeurs « bande de putes ». La dernière série laissait apparaître Louise accroupie, pantalon et culotte baissée, en train d'uriner sur la pelouse du bureau du directeur de l'université. Sans lui laisser le moindre répit, la fille enchaînait :
« Si ces photos atterrissaient entre de mauvaises mains, tu serais viré sans hésitation d'ici, tu aurais même peut-être des ennuis avec les flics et surtout tu serais humilié publiquement et jamais tu ne t'en relèveras . Bien sur on peut s'arranger, tu vois pour une fille de mon standing c 'est important d'avoir des privilèges. Et quoi de mieux pour ça qu'avoir une esclave personnelle ? Ton choix est simple, soit tu deviens mon esclave personnelle sans restriction ta vie ici m'appartient, soit le destin choisira quel sort te réservera la publication de ces photos »
Des larmes commençait à couler sur les joues de Louise. Pourtant elle ne se rendait pas compte de la position dans laquelle la mettait la fille. Non elle se demandait comment avait-elle pu en arriver là. Cette débauche, cet état pitoyable, comment après tant d'années à rester sérieuse, elle avait pu se ruiné sa fierté ainsi, sur de stupides résolutions dictées par la société ambiante ? Parce qu'elle avait été faible. Elle avait cédée à des pratiques populaires, pourtant stupides et irresponsables pour la plupart.
Maintenant il fallait en assumer les conséquences. Pas seulement pour son honneur, mais vis à vis de ce chantage. Les effets de la soirée n'étant pas encore totalement estompées, son cerveau tournait au ralenti, elle n'arrivait à rester concentré sur la situation à réfléchir. Une autre gifle l'aidant à se remettre sur le droit chemin.
« Putain t'es encore défoncée grosse merde. J'ai pas de temps à perdre avec toi dans cet état. De toute façon la situation est simple, demain matin, à 7h30, tu seras à genoux, mains dans le dos nue dans les toilettes handicapés du bâtiment Jaurès.
Elle se levait, les trois filles partant en silence de la chambre de Louise. Voila comment ce lundi matin, sans penser à quoi que ce soit, simplement concentrée sur le fait d'empêcher ces photos d'être publiées, elle se mettait nue, à genoux dans les toilettes handicapés, arrivant à 7h15 pour être sur de ne pas arriver en retard. Attendant calmement, en apparence, de savoir ce que le sort lui réservait. Intérieurement les sentiments de panique et de honte se mélangeait mais elle ne voulait rien laisser paraître...
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!