La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1193)

Kate au Château (Saga se passant au Moyen-Age, écrite par Kate & textes améliorés par MDE) – (suite de l'épisode précédent N°1192) -

Bien lavés, détendus et séchés, ils regagnent la chambre et s'endorment instantanément épuisés par une journée si riche en émotions…

L'enlèvement de Louis-Etienne :
Cette nuit-là, Louis-Etienne et Clémence rentraient donc chez eux en carrosse, le manoir de ‘Maisondieu’, en dialoguant dans une discussion certes courtoise mais animée. Clémence venait d'annoncer à son frère son intention de devenir religieuse :

- Vous n'y pensez pas sérieusement, disait-il, sans vous et votre bon sens, nous nous sentirions bien seuls. Sans parler d'Alix qui ne supporterait pas votre absence.
- Ma décisions est prise, mon frère, et sachez que je continuerai à vous protéger comme je l'ai toujours fait ainsi qu'Alix avec notre frère cadet.
- Ce n'est pas à vous de me protéger, notre oncle est là pour veiller sur nous jusqu'à ma majorité et il a l'oreille du roi.
- Henri-Jules pourra toujours solliciter une faveur royale, moi je prierai pour une intervention divine et nous verrons bien qui de Dieu ou du roi l'emportera ?

Quand soudain, alors que Louis-Etienne qui n'eut pas le temps de répondre, un cri retentit dehors dans la nuit et le carrosse s'arrête. Il saisit son épée et dit à Clémence :

- Vous ne bougez pas, je vais voir
- Soyez prudent

Il lui sourit et sort précipitamment. Clémence n'entend rien et est surprise par un homme d'une figure repoussante, balafrée sur la joue droite et aux yeux méchants. Cet homme, qui venait de faire irruption avec fracas, traine Clémence de force hors du carrosse en lui empoignant les cheveux. Une fois à l’extérieur, elle aperçoit de suite Louis-Etienne gisant sur le sol, il semble mort. L'homme balafré appelle ses acolytes :

- Mes amis, voyez ce que je viens de trouver !
- Qu'elle belle chienne ! Est-elle bien dressée ?
- Elle revient avec lui du Château ! Elle l'est donc sûrement "Il" (en parlant du Seigneur d'Evans) a les meilleures du royaume.


- Alors chienne, tu vas être bien obéissante ?

Clémence terrifiée ne peut rien faire d'autre, face à 5 brigands, sauf ce qui lui passe par la tête et crache au visage de l'homme qui lui parlait

- Je pensais que le Seigneur d’Evans dressait Ses soumises mieux que ça. Allons tiens-toi tranquille, fait honneur à ton Seigneur, dit-il en ricanant
- Sachez monsieur, dit-elle sur un ton méprisant, que j'ai un immense respect pour le Seigneur d'Evans en tant que Maître de cette région qui reste Sa Seigneurie, et je ne fais pas partie de Ses soumises, pas plus que mon frère.
- Alors tu vas avoir un bon aperçu de ce que c'est ! Salope !

Clémence se débat tant qu'elle peut avec la force du désespoir.

- He bien, salope, on fait partie de la haute société, encore plus appétissant, une petite aristocrate !

La horde de brigands se jette alors sur Clémence, arrachant chaque pièce de tissus, jusqu'à ce qu'elle soit totalement nue, griffée ici et là... La perruque arrachée laissant découvrir sa longue chevelure brune... Nue, la belle tente de placer une main devant ses seins, l'autre devant son intimité... Donc aucune défense face à la gifle puissante que lui inflige le chef des brigands

- Holà, la pucelle ! Pas de ça ! Joint-moi ces mains dans le dos, que tous puissent contempler ce qu'est la nudité d'une chienne de ton espèce !, s’exclame le balafré

Consciente de son impuissance, Clémence, vaincue et apeurée, obéit et se livre totalement... dévoilant dans toute sa nudité son corps magnifique. Sur l’herbe fraiche, au pied du carrosse, le balafré a contraint Clémence à se mettre à quatre pattes et se défroquant, sous les yeux avides de sa sinistre troupe, il commence à la fourrer bonnement, baisant la noble demoiselle comme une chienne... et si Clémence est contrainte, elle se surprend à ressentir une sorte de petite excitation au niveau de son bas-ventre qu’elle ne s’explique pas à elle-même.
Et donc malgré l'humiliation, elle fait en sorte à défaut de combler l'homme en rut, d’au moins prendre du plaisir et de sauver sa vie ... Et lorsqu'il en a fini, c'est un autre brigand qui lui succède et cette fois, enfonce sa grosse queue directement dans le cul de la belle... Et ainsi de suite, sous les cris de joies de ces bandits de grands chemins, de cette harde en furie, les hommes l'un après l'autre baisent une petite aristocrate haletante, épuisée, le corps perclus par les assauts qu'elle ne compte plus... Devant de surcroît, recevoir dans sa bouche tous ceux qui ont besoin de soulager d’une excitation trop pressante ou d’une envie soudaine de pisser... Des heures, des heures dure le calvaire de Clémence que l'on abandonne finalement, la chatte et le cul en feu, déchirés et dégoulinants, tout comme sa bouche d'où s'écoule les restes d'un flot de semences mélangées... La belle, épuisée et méconnaissable, n'en pouvant plus, de la douleur, de la peur et de la honte d’avoir eu du plaisir, finit par s'évanouir. Le balafré l'abandonne à côté du corps du coché mort et emmène Louis-Etienne toujours assommé là où se trouve le Baron de Grenois, qui n'est autre que son oncle Henri-Jules, dans un lieu tenu secret…

Au matin le Château s'éveil doucement, la journée s'annonce radieuse mais va commencer par une bien mauvaise nouvelle. Après le petit déjeuné le Seigneur propose à Antonin, le seul adversaire, qui contrairement aux autres ne le laisse pas gagner par courtoisie, une partie d'échecs avec Alix et Kate comme spectatrices. Il s'apprête à accepter, quand on frappe à la porte.

- Entrez

Ronan entre ne laissant rien paraître salue poliment les dames, Antonin et son père.

- Eh bien, mon fils, vous êtes bien matinal
- C'est qu’il faut que je vous parle en privé père, l'affaire semble d'importance
- Bon vous semblez sérieux, veuillez m'excuser

Ils se rendent dans une pièce attenante

- Père, je n'ai pas voulu en parler devant Alix, cela concerne sa famille
- Dites-moi ce qui se passe dit-il inquiet
- Nos gardes ont retrouvé Clémence inconsciente ce matin, le coché a été tué et Louis-Etienne a disparu on a retrouvé son épée.

- Quoi? Et comment va Clémence?
- Je l'ignore père, les gardes accompagnés de Godulfe l'on ramené à sa mère.

Godufle entre à ce moment-là dans la pièce met un genou à terre

- Sire, Madame de Maisondieu demande audience.
- Bien sûr, fait la patienter quelques instants, je la recevrai dans la grande salle mais je dois d'abord avertir Alix elle et sa sœur sont si proches.

Et soudain il se rappelle, la belle Alix n'a pas été performante cette nuit voir lamentable dans son rôle de soumise, aurait-elle pressenti que sa sœur était en danger ?

- Père, ne la faite pas attendre je me charge de prévenir Alix et les autres.
- Non il faut qu'elle soit présente pour sa mère et Antonin pour sa tante et je ne veux pas obliger cette pauvre femme à raconter plusieurs fois son histoire. Godulfe installe là dans la grande salle et Ronan restez avec elle jusqu'à notre arrivée.

Après avoir annoncé la mauvaise nouvelle aux 3 autres, ils se rendent dans la grande salle Antonin soutenant Alix, dévastée par la nouvelle du napping de Louis-Etienne. En effet, après la mort de son père, elle ne supporterait pas de perdre Louis-Etienne car malgré leurs différents, elle l'aime profondément… Eléonore de Maisondieu entre avec Ronan dans la grande salle et tombe à genoux devant le Seigneur d'Evans. Alix et Antonin la rejoignent aussitôt, le Seigneur d'Evans fait signe à un garde d'apporter un siège.

- Sire, je suis venue vous demander votre aide et réclamer justice
- Madame, je vous en prie racontez-moi en détail ce qui s'est passé et avant tout comment va Clémence ? Dit-il d'un ton très doux.
- Hé bien, ce matin, ma servante m'a réveillé disant que des gardes arrivaient accompagnés du commandant, notre demeure étant en hauteur, elle les as vu arriver de loin, je me suis levée immédiatement. Alors qu'ils arrivaient, mon valet Jacques est arrivé paniqué. Clémence et Louis-Etienne ont eu un accident cette nuit.
Jacques s’est évanoui par l’émotion, ma servante l'a amené dans sa chambre, et j'ai vu vos gardes et le commandant. Il m'a fait assoir et m'a tout raconté la mort de mon coché, la disparition de mon fils Louis-Etienne et le pire ma fille, vos gardes me l'ont ramenée à demi-morte, les vêtements déchirés, elle a été e et elle s'évanouit à son tour…

(A suivre…)

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