La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1195)
La Marquise esclave (suite de l'épisode N°1188) -
Jétais si impatiente de vivre cette journée, mi-vanille, mi-D/s
si impatiente de Le revoir
Le Château était en effervescence. Tous les habitants du Château, domestiques, esclaves, soumis (ses) saffairaient aux préparatifs de limpressionnante noce qui aura lieu, avec un budget illimité pour loccasion que le Majordome pouvait dépenser sans compter pour que la réussite de la fête soit totale et mémorable dans toutes les mémoires. Marie et Walter qui supervisaient tout ce petit monde, travaillaient donc darrache-pied pour que tout soit parfait pour le mariage. Tous avaient une tâche bien précise à accomplir. Le Grand Parc du Château était magnifique ! Naturellement, tous les arbres, toutes les plantes, semblaient sêtre donné le mot pour rivaliser de belles fleurs et de sublimes couleurs. Tous avaient été taillés, les parterres de fleurs étaient nettoyés, les pelouses parfaitement entretenues après que tous les jardiniers aient redoublé de travail. En prévision de la grande fête du soir, des centaines de guirlandes lumineuses et de lampions avaient été disposés dans les branchages, prêts à être branchés pour donner une allure féérique au Parc. Un immense feu dartifice annoncé comme exceptionnel était aussi prévu durant le grand bal qui devrait durer toute la nuit. Du coffre, je ne voyais rien de tout cela mais je me doutais que le Maître avait prévu des choses grandioses, dignes dun Roi !... LOncle Louis memmena dans les salles de soins du Château. Plusieurs esclaves et soumises, ceux qui possédaient dans leur vie vanille des diplômes desthéticiens ou coiffeurs, sy trouvaient déjà. Il me laissa à la porte et partit, sans un mot pour nous, se préparer de son côté. Je ne savais pas exactement ce que je devais faire, par quoi commencer, mais mes frères et surs présents savaient exactement ce quils avaient à faire et dans quel ordre. Ceux qui nétaient pas utiles dans limmédiat se trouvaient à genoux, face au mur, les mains dans le dos, les fesses ne touchant pas les talons, attendant leur tour dêtre sollicités pour quelconques tâches
Deux soumises vinrent jusquà moi sans ouvrir la bouche, nayant pas lautorisation de nous parler sauf ordre contraire ou absolu nécessité.
Ensuite, je passais entre les mains de deux autres esclaves esthéticiennes qui mallongèrent sur une table confortable et chassèrent le moindre poil disgracieux qui aurait pu pousser depuis ma dernière séance hebdomadaire dépilation obligatoire. Puis elles enduisirent mon corps dune huile inodore mais apaisante pour la peau afin quil ny ait pas la moindre trace de rougeur en réaction à cette épilation. Si lhuile navait pas dodeur, elle laissa sur ma peau un effet scintillant et doré. Ensuite, elles sattaquèrent au maquillage. Lune me vernit les ongles des mains et des pieds, en bleu, évidemment. Lautre se mit à la tâche sur mon visage. Elle me fit un teint de poupée en porcelaine, rosissant légèrement mes joues. Pour mes yeux, elle utilisa un fond argent, sur les paupières basses un gris plus foncé et sur les coins externes de lil et dans la pliure de la paupière un noir foncé, le tout faisant magnifiquement ressortir mes yeux noisettes.
Ma chevelure fut séparée en deux dans lépaisseur. Avec la moitié supérieure, il me fit une très belle couronne tressée se terminant par une épaisse queue de cheval ondulée. La partie inférieure resta libre mais il y fit de nombreuses boucles. Un bandeau en soie blanche me bordait le front, retenant de petites mèches qui pourraient avoir envie de se rebeller. Une couronne de fleurs bleues et blanches devaient être posée avant le départ pour la mairie avec un voile blanc parsemé déclat de diamant comme létait ma robe. Il ne me restait plus quà passer cette dernière que soumise Keira MDE mapporta en souriant et maida à la passer. Elle était elle aussi habillée, comme mes deux demoiselles dhonneur, mes surs de Cachots, Phryné MDE et Laïs MDE. Elles portaient toutes les trois une robe mi-longue, bleue, avec un col année 90, une coupe sirène et des lanières croisées dans le dos. Elles étaient très belles, élégantes, sexy, sensuelles. Phryné MDE mapporta un bouquet de roses bleues et blanches en forme de cur se terminant par une cascade dune trentaine de centimètre de fleurs.
Une fois prêtes toutes les trois, Walter vint nous chercher. Il se positionna devant moi et me regarda un long moment de la tête aux pieds avec un air admiratif et ému. Il avait lair content de ce que lon avait fait de moi, et ses yeux me trouvaient très belle, à lévidence. Puis, il me tendit une petite boîte. En louvrant, jy découvris un magnifique collier. Dans mon excitation, javais totalement oublié le collier en métal orné de saphirs, de mes trois anneaux et de ma médaille de chienne, qui ne passait pas inaperçu pour un mariage vanille.
- Eh bien, je naurai pas participé à ton dressage de chienne, je naurai vu devant moi quune femme du monde absolument magnifique, une vraie Marquise !
Walter me sourit chaleureusement. Cétait un fait rare, qui me fit chaud au cur ! Il nous conduisit jusquà lentrée du Château, Keira MDE et moi-même deux pas derrière lui, mes demoiselles dhonneur nous suivant de près, toutes marchant en bipédie... La noce se préparait à quitter le Château pour rejoindre la mairie du village. Un cortège de voitures haut de gamme, toutes de collection sapprêtaient à quitter le parc, celle menant Monsieur le Marquis dEvans, une Ferrari décapotable F430 Spider, dun rouge vermillon magnifiquement brillant, se trouvant en tête. Walter nous expliqua quil allait conduire le Châtelain, une voiture, attendait mes surs. Loncle Louis me servant de figure paternelle pour me mener devant le Maire, sapprocha de nous. Je devais partir deux minutes après le reste du cortège, la mariée entrant dans la mairie en dernier. Durant ce laps de temps, nous restâmes silencieux, gardant nos yeux vers les grandes et hautes grilles qui voyaient passer les véhicules. Quand ce fut le moment de monter à notre tour en voiture, une Porsche 356 SC cabriolet, qui brillait plus que raison, loncle Louis me regarda en souriant et me prit la main.
- Allez belle demoiselle, il est temps de partir vers ton Destin ! Je sais que vous vous rendrez mutuellement heureux tous les deux, je nai aucun doute là-dessus !
Je lui souris en retour, presque timidement, et je le suivis.
- Ma femme, reçois cette alliance hautement symbolique pour nous, qui aujourdhui prend le sens de notre union, de notre mariage. Accepte et reçois cette alliance que tu garderas toute ta vie. Sois heureuse de la porter en signe de tout ton Amour envers Moi. Aujourdhui je te reconnais comme Ma Marquise, Ma femme, Mon épouse, Mon Amour à vie, pour toujours.
Discrètement avant de passer à mon doigt un anneau fin en or, orné de deux saphirs, Il me montra linscription qui se trouvait à lintérieur « La Marquise esclave » accompagnée dun cur et de la date de notre mariage. Quand nous avions préparé notre mariage, le Maître mavait autorisé à le regarder dans les yeux lors de cette première cérémonie. Et à ce moment-là, je ne men privais pas, même sIl ne pouvait encore me voir directement. Mon émotion était palpable. Cette alliance était magnifique ! Exceptionnellement, très exceptionnellement, je devais répondre en le tutoyant afin de paraître son égal devant les gens vanille du village et surtout devant larmée de bigotes de bénitiers, véritables curieuses et grandes commères qui aurait été offusqué dun vouvoiement dune femme envers son mari. Je métais préparé à cet exceptionnel tutoiement et ce fut difficile à lexprimer
Mais jy suis arrivée !
- Mon Epoux, mon Amour, reçev
heu
reçois cette alliance en signe de tout mon Amour, de ma fidélité, et de mon profond désir de rester près de V
toi, de prendre soin de
toi, jusquà la fin de mes jours. Je
je taimerai toute ma vie !
- Devant tous ici, ces deux personnes se sont affirmées leur Amour. Vous pouvez Vous embrasser, et devenir ainsi légalement mari et femme, répliqua le maire dans une émotion encore plus accentuée quà la fin de son discours.
En souriant, nous nous fîmes face. Doucement, le Maître souleva mon voile, me le passant au-dessus de la tête. Nos regards se croisèrent et je fus foudroyée par tout lAmour que je lus dans Ses yeux bleus qui brillaient plus que jamais sous lémotion. Il sapprocha de moi, et avec une infinie douceur, nos lèvres se joignirent, en un baiser chaste dabord, mais la passion nous rattrapa et Il membrassa à plein bouche, nos langues se caressant avec volupté. Une salve dapplaudissements de lassemblée se fit abondamment entendre. Quand Il se recula pour reprendre Son souffle, Il me murmura dans le creux de mon oreille :
- Tu es magnifique, Ma femme, Ma Marquise ! Je suis si heureux ! Mais jai hâte de te retrouver à ta place, à Mes pieds, pour la seconde cérémonie.
- Que je Vous aime aussi, Maître ! Je suis impatiente dêtre entièrement unie à Vous, dans tous les mondes !
Et nous nous embrassâmes à nouveau sous les applaudissements qui redoublaient dintensité
A la sortie de la mairie, les invités qui étaient sortis avant nous de la salle, nous attendaient pour nous jeter des pétales de roses et des grains de riz à profusion... En cortège, où toutes les voitures klaxonnèrent en traversant le village et aussi sur tout le trajet, nous sommes ensuite retournés au Château pour faire les photos dans la beauté du parc sous un magnifique soleil radieux au ciel dun bleu sans nuage. Le copieux vin dhonneur fut servi aussi dans le parc mais sous les nombreux ombrages quoffraient les vieux marronniers pour cette première partie du mariage qui se passait avec des personnes du monde vanille. En effet, il y avait pour loccasion pratiquement tous les habitants du village et les nombreux badauds restaient impressionnés par la beauté et la richesse des lieux. Ce fut ainsi un apéritif champêtre servi par le meilleur traiteur-caviste de la région qui navait pas lésiné sur le personnel parfaitement habillé pour désaltérer tout ce monde, alors que des hautparleurs diffusaient en bruit de fond de la très belle musique classique
Quand les gens qui ne faisaient pas partie de notre monde D/s furent partis, gentiment conviés par Walter à ne pas sattarder, le Maître, après mavoir embrassé une dernière fois dans ma belle robe blanche qui avait émerveillé tous les invités, exigea que je me dépêche daller me changer avec mes surs pour pouvoir commencer la seconde cérémonie qui me lierait définitivement à Lui. Un dernier regard échangé, empli dAmour et démotions, et je me dépêchais dobéir. Nous avions quinze minutes pour être prêtes, nous navions pas de temps à perdre pour me retrouver véritablement en tant quesclave chienne à Ses pieds
(A suivre
)
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