Double Blocage + D'Un Genre À L'Autre

"Dialogues Interdits" : une série de mini-nouvelles sans narration, uniquement faite de dialogues. Confessions crues, drôles et surprenantes entre amis...



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### Double blocage ###
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— Attends ! Avant que tu commences. J’enlève ça… et puis le reste aussi.
— Tu ne peux pas les garder ?
— Les vêtements sexys te rendent fous ?
— Ils te vont si bien.
— Admettons, seulement pour faire l’amour avec toi je préfère être entièrement nue.
— Pour qu’on soit à égalité ? Si tu veux je remets quelques fringues.
— Pas juste pour ça, surtout pour mon confort personnel. J’adore être toute nue, tu as dû t’en apercevoir.
— Oui, pour te baigner ou prendre le soleil… Là…
— Là j’adore encore plus. Me baigner en maillot est désagréable, coucher avec des habits est carrément horrible.
— Le problème, vu qu’on s’est rencontrés en centre naturiste, c’est que je t’ai vue sans rien au premier regard. Et du soir au matin pendant des jours.
— Ça a rendu mon apparence moins… moins érotique, moins attirante ?
— Plus ou moins. Le fantasme, c’était donc plutôt de t’enfiler des accessoires que de te déshabiller. Te voir te déshabiller toute seule, encore moins !
— M’enfile pas d’accessoires, enfile-moi tout cours et on n’en parle plus.
— Je te croyais libertine.
— Heu…
— Les libertines adorent les porte-jarretelles et colliers-dentelle.
— Je n’ai jamais dit que j’étais libertine. Maintenant, pourquoi pas ? On peut me considérer comme telle ou pas, peu importe. Est-ce qu’une libertine est ment une fille qui pratique l’échangisme, la cravache et l’amour à moitié vêtu ?
— Oui, je pense.
— Alors je dois pas être une libertine.
— Si tu ne gardes pas les bas résilles, les hauts talons et le chouchou, je ne vais pas y arriver.
— Hem ! Dans ce cas, il faudra te passer de mon corps.

Ta peau je veux la sentir contre ma peau, pas contre des tissus. Enfin quoi ! Pourquoi se compliquer autant la vie. Pourquoi chercher la contrainte, la complexité. Alors qu’une bonne baise est si simple, si ine à mettre en place.
— Qu’est-ce qu’on fait alors ?
— Si t’y arrives décidément pas sans ces accessoires sur moi ?
— Oui.
— Ben, j’ai un jeu d’échecs.
— Non ! Attends c’est bon. Finalement ça me convient bien.
— Ah ben quand même. Tu vois quand tu veux…



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### D’un genre à un autre ###
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— J’ai l’impression que tu choques Clarisse, avec tes histoires de cul.
— Pourtant ce sont jamais que de petites anecdotes, pas des grandes histoires incroyables.
— Justement, c’est ça qui lui va pas ! Je crois qu’elle préférerait de la romance, du prince charmant…
— Tu parles ! Le jour où c’est ce qui m’arrive elle sera jalouse. Vaut mieux qu’elle tente de le vivre par elle-même, ou sinon la prochaine fois qu’on boit un verre toutes les trois ensemble je ramène un livre de contes.
— Change rien, seulement raconte peut-être pas tout avec autant de détails.
— Faudra ! Clarisse est le genre de nana incapable de concevoir comment on peut rencontrer un garçon pour la première fois et avoir ses testicules dans la bouche une demi-heure plus tard. Pourtant ça fait partie des bases.