Pappy Bi Nostalgie

Je suis un vieux monsieur, plutôt bien conservé, mais ma petite fille de 8 ans n'arrête pas de me dire que je vais bientôt mourir. Alors, puisque le temps m'est compté, je veux raconter mes souvenirs de pappy bi, à l'usage des jeunes générations.

Je me revois surtout à l'adolescence. On m'a souvent dit que j'étais mignon, peut-être même un peu trop. J'ai longtemps gardé des traits ins, presque efféminés, et mon corps gracile ajoutait au tableau. Ajoutez à cela que je portais mes cheveux blonds plus long qu'il n'était habituel pour les garçons de l'époque. Je plaisais aux deux sexes, et j'avoue que j'en ai joué.

A la boom du lycée d'un copain par exemple, là où personne ne me connaissait, j'ai parié de venir habillé en fille et maquillé par les bon soins de ma grande sœur. Pari tenu et au delà. J'étais juste un peu maladroit pour danser comme les filles, mais ça pouvait passer pour de l'inexpérience. Je me suis fait draguer simultanément par une lesbienne, qui "adorait mon côté garçon" et n'a pas hésité à profiter d'un coin sombre pour me "fourrer sa langue", et par un jeune type qui m'a invité à prendre un dernier verre chez lui "pour mieux faire connaissance"... J'aurais peut-être aimé faire sa connaissance mais, une fois dans la rue, il n'a pas pu s'empêcher de me tripoter sous la jupe, alors ment... Il s'est enfui en courant et en criant des mots qu'on ne doit pas répéter. Mais j'avais gagné mon pari.

Le bac en poche, je suis allé en fac et c'est précisément là que ma sexualité est devenue compliquée. Homo? Hétéro? Bi? C'est une grosse partie des souvenirs que j'ai envie de relater. Alors patience...

Quand j'étais étudiant, j'avais un copain extraordinaire avec qui je m'entendais merveilleusement. A la fin de la semaine, après avoir étudié dur, nous nous offrions quelques sorties "en boîte" ou dans les petits bals de Montmartre, à la recherche de filles pas trop regardantes.

Il nous arrivait même parfois de "partager" la même copine, et nos corps respectifs n'avaient plus vraiment de secrets.

Quand nous étions bredouilles, nous nous retrouvions dans la chambre de l'un ou de l'autre au petit matin (nous logions en cité universitaire) et nous nous rendions mutuellement ces petits services qui soulagent, qui de la main, qui de la bouche, pour faire passer nos frustrations.

Inévitablement, cette promiscuité sexuelle nous amena sur une pente savonneuse. Le déclancheur fut le film "Le dernier tango à Paris" et son utilisation détournée du beurre laitier. Les larmes de Maria Schneider nous avaient à la fois émus et excités. Tout paraissait tellement vrai... Si vrai d'ailleurs qu'il paraît que ce n'était pas dans le scénario et que personne ne lui avait demandé son avis au préalable. Certains prétendent même que Marlon Brando la lui a vraiment mise... et conduite au suicide, si on en croit la presse.

Bref, il nous a fallu quelques semaines pour digérer la chose, chacun dans notre coin, avant que l'un ou l'autre, nous la remettions sur le tapis. Et si...

Tout a commencé par de courtes allusions, du genre "ah, je n'aurais vraiment pas aimé être à la place de cette pauvre fille!", ce qui en clair voulait dire "je meurs d'envie d'essayer pour voir comment ça fait". Ou bien "quand-même, le mec du film y est allé un peu fort, tu ne trouves pas?" ce qu'il fallait traduire par "tu n'aimerais pas que j'y aille un peu fort aussi avec toi?".

De silences en non-dits, il devenait évident que nous étions tous les deux secrètement obsédés par cette histoire de sodomie, mais aucun n'avait le cran d'en parler ouvertement. Branler et sucer sont des choses relativement simples à faire entre copains, pour se faire du bien, mais il y avait là un saut dans l'inconnu, une intimité difficile à admettre entre deux garçons qui se défendaient de tout penchant homosexuel.

La curiosité et l'envie l'ont finalement emporté sur le socialement correct et nous avons décidé de faire un essais, chacun notre tour, juste pour voir. Nous n'étions pas des "pédés" (sic) mais nous ne voulions pas non plus mourir idiots et s'il y a tant de gens pour le faire, après tout, peut-être que ce n'est pas si mal.


Bien sûr, aucun de nous deux ne voulait reconnaître ce désir qui loge au plus profond de tout mâle, cette féminité enfouie au point d'être étouffée, qui pousse un homme à abandonner son corps à un autre au point de le laisser pénétrer son cul. "Juste pour voir... On n'est pas des pédés!"

"Pile c'est moi l'homme et face c'est toi!"

Pile! Je n'ai jamais eu de chance au jeu. Pour commencer, j'aurais préféré le rôle du mec, pour voir la réaction de mon copain avant d'y passer moi-même. Mais bon, le sort en était jeté. Tout nu, je m'allongeai à plat-ventre sur le lit, dans la position où Maria Schneider était prise par Marlon Brando.

J'écartai légèrement les cuisses et je cambrai les reins pour offrir à mon pote le meilleurs accès à ma petite porte, pendant que lui sortait la motte de beurre du frigo et commençait à m'en tartouiller généreusement la raie. La douce sensation de fraîcheur me détendit un peu, mais je m'apprétais à passer un sale quart-d'heure, à l'image de l'actrice dont j'avais encore les larmes en mémoire.

Je m'apprétais aussi à vivre un tournant dans ma vie affective, car je désirai très sincèrement ce corps souple et gracieux, dont le prolongement raide et dressé vers le ciel faisait l'objet de mon admiration. Il serait bientôt planté au plus profond de moi et j'allais l'aimer bien mieux que les quelques chattes où il s'était déjà trempé. L'idée ne s'imposait pas encore franchement dans mon esprit, mais c'était écrit dans mon subconscient: j'allais aimer la bite.

L'assaut fut difficile et douloureux. Mon copain était parti bille en tête pour entrer dans mon cul comme dans le sexe mouillé d'une fille bien excitée, ce qui était l'erreur à ne pas commettre, en dépit du beurre. Je le lui fis comprendre immédiatement à grands cris. Plus il mettait d'ardeur à tenter de forcer mon trou et plus je me contractais, anticipant la douleur. Il faisait chaud, nous étions en sueur et l'odeur du beurre flottait dans la pièce, une peu écœurante.


Découragés et pratiquement au bord de l'abandon, nous avons fini par trouver une position plus adaptée, moi à genoux au dessus de lui. Ainsi, je pouvais contrôler la pénétration et mon anus, endolori mais aussi un peu élargi par les essais précédents, finit par accepter l'intrusion. J'avais la respiration coupée, le cœur au bord des lèvres sous l'effet de l'écartellement de mes chair, alors que je me laissais descendre, centimètre après centimètre, le long du membre de mon partenaire.

Il me semblait démesurément gros et je me sentis comme empalé sur un pieu quand enfin mes fesses touchèrent ses cuisses, signe que tout était finalement entré en moi. J'avais encore un peu mal, mais la sensation dominante était une jouissance, une exultation d'avoir enfin réalisé ce rêve refoulé depuis des semaines. J'étais réellement enculé et fier d'en avoir eu le courage.

Mon copain avait l'air complètement perdu. Allongé sur le dos, les yeux mi-clos, il passait sa main entre mes fesses pour palper de ses doigts une scène qu'il ne pouvait pas voir et qu'il avait encore du mal à croire réelle, celle de sa bite complètement enfichée dans mon cul, ne laissant dépasser qu'à peine un centimètre au dessus de ses couilles. Sans nous donner le mot, nous restions tous deux immobiles, chacun perdu dans un tsunami de sensations nouvelles, que nous avions peine à dissocier.

C'est moi qui rompis le charme en commençant à bouger. J''entamai un mouvement de va-et vient, d'abord-très lent et très court, puis de plus en plus rapide et ample à mesure que ma douleur laissait la place à une douce langueur. Mon copain respirait très fort et gémissait à la mesure de mes aller-retours. Je pouvais lire ses émotions sur son visage et je me hasardai à quelques mouvements de torsion et de rotation du bassin, accompagnés de gémissements encore plus intenses, presque des supplications.

Fatigué, je me penchai sur son torse et forçai ses lèvres de ma langue pour y chercher la sienne.
Ce mouvement fit remonter mes fesses et ressortir la bite, qui s'échappa de mon rectum avec un joli bruit de ventouse. D'une main preste, mon copain chercha mon anus et de l'autre y replanta son membre beurré en soulevant son bassin.

C'est lui maintenant qui me baisait par petits coups, puis de plus en plus énergiquement à mesure que son plaisir montait. J'étais aux anges, sa bite dans mon cul, sa langue dans ma bouche où nos salives se mélangeaient. Je n'avais plus mal du tout et je serais bien resté ainsi des heures, mais l'appel de la nature était à l'œuvre et mon enculeur manifestait tous les signes d'un orgasme en approche.

Et quel orgasme, les s! Il s'était arrêté de bouger, sa queue plantée en moi jusqu'à la garde, presque à en faire mal, et je sentais les spasmes de sa verge pendant que ses couilles se contractaient en cadence, comme s'il y pompait la semence qu'il allait m'injecter.

Puis les mouvements reprirent, de véritables coups de boutoir tandis que je sentais une douce chaleur m'envahir le ventre. Il était en train d'éjaculer et les mouvements s'amplifièrent encore pour expulser les dernières gouttes. Je m'affalai finalement sur lui et son sexe épuisé ne tarda pas à ressortir de mon cul. Je sentis aussitôt un écoulement chaud au bord de mon anus béant, puis le long de mes couillles. C'était le trop plein de son jus qui s'échappait sous la pression. Le reste devait encore baigner mes entrailles.

Nous nous sommes endormis ainsi, blottis l'un contre l'autre dans mes draps souillés. C'était la première fois que nous dormions ensemble. Nous n'avons poursuivi nos travaux pratiques que le lendemain soir, après avoir repris des forces. Nanti de ma propre expérience, et de ce que j'avais aimé et détesté la veille, je pénétrai mon copain dans une ambiance moins dramatique.

J'avais compris qu'il fallait dilater l'anus progressivement avant toute tentative, et la position d'Andromaque nous aida une fois encore. J'étais aux anges avec ma queue serrée dans le fourreau souple et chaud de mon camarade. Je lui fis l'amour comme j'avais aimé qu'il me le fasse et je maudis l'orgasme qui vint beaucoup trop vite à mon goût. J'envoyai cinq ou six giclées violentes dans le rectum de mon copain, qui montra son approbation par des commentaires salaces mais extrèmement érotiques, que je ne reproduirais pas ici, mais qui vont de soi dans cette situation.

En déculant, je vis un spectacle dont je n'avais pas pu profiter la veille, celui d'un anus béant par lequel on peut apercevoir les parois roses du rectum, et la petite cascade de sperme qui s'en échappe, par à-coups. Par la suite, j'ai appris qu'on appelait ça une tarte à la crème, ou creampie en anglais, et que nous avions eu des rapports cul-nu (bareback).

Au final, nous nous sommes découverts des goûts complémentaires, mon copain et moi. Il préférait définitivement être "dessus" et moi "dessous", même si parfois nous nous retrouvions sens-dessus-dessous. Le passif n'est pas toujours le dominé. L'enculé n'est pas nécessairement amorphe et dépourvu d'initiative. J'en était la preuve vivante.

Nous avons recommencé par la suite, quand la gent féminine nous faisait défaut, mais nous n'avons pas abusé. Quoi de mieux qu'une petite baise entre copains avant de réviser un contrôle de maths? Il suffisait de dire (lui) "tu te souviens de Maria Schneider?" ou (moi) "tu te souviens de Marlon Brando?"pour qu'on fasse la bête à deux dos. Oui, à deux dos parce qu'entre-temps nous avions testé d'autres positions et nous préférions celles de face, qui nous permettaient de nous bécoter en cadence.
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Commentaires de l'auteur : J'entends déjà les sceptiques clâmer que tout ce que j'écris n'est que fantasmes de vieillard gâteux. Certes, avec l'âge la mémoire n'est plus ce qu'elle était, et certains souvenirs s'estompent. D'autres au contraire restent bien vivants. Surtout parmi les plus anciens, c'est bien connu dans la maladie d'Alzheimer. Comme la première fois avec une fille, la première sodomie est un de ces souvenirs marquants qui ne se laisse pas facilement effacer.

Alors oui, peut être que j'ai inventé quelques petites choses pour masquer un détail évanoui, ou pour enjoliver une histoire qui n'a pas été aussi belle que dans mon récit. Mais globalement, tout le fond de l'histoire est vrai.

C'est vrai que j'ai longtemps hésité entre filles et garçons, qui portaient un intérêt égal à mon physique androgyne d'adolescent. C'est vrai que j'ai partagé une intimité plus qu'amicale avec un garçon de mon âge, quand j'étais résident en cité universitaire, allant jusqu'à des petits "services" sexuels en périodes de disette. C'est tout aussi vrai que le film "Le dernier tango à Paris", qui venait juste de sortir en salle, nous a donné les clés d'une pratique mythique. Au collège, j'avais déjà essayé de pénétrer un copain de classe consentant, mais j'avais dû reculer devant l'étroitesse et l'aridité du lieu, même en y mettant un peu de salive. Et les cris du garçon risquaient d'ameuter le voisinage.

C'est vrai aussi qu'à cette époque on ne connaissait pas le sida, qui ne commencerait ses ravages que des années plus tard, et la seule MST dont on parlait était la syphilis, dont nous savions être indemnes. Pas de capote en ces temps bénis! On se jouissait dedans à tour de rôle et sans retenue, pour le plus grand bonheur des deux parties et le malheur des sous-vêtements, qui en gardaient une trace parfois difficile à effacer.

L'éjaculation interne, cum inside comme ils disent, est un spectacle dont je ne me lasse pas dans les vidéos porno. Toute ma vie j'ai détesté les capotes qui m'empêchaient de jouir confortablement, allant même jusqu'à faire mal quand le réservoir est trop petit et la pression trop forte. Je bénis l'époque où nous voulions des s et où je pouvais jouir dans le vagin de mon épouse, sans contrainte. Elle non plus n'aimait pas la "viande sous cellophane"...

Mais aujourd'hui, les s, entrez couverts...!

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