Les Deux Soeurs (3)
Résumé des épisodes précédents
Sandrine et Agnès sont deux demi-soeurs qui se ressemblent peu. L'une est grande, mince et blonde, l'autre plutôt boulotte et châtain. La première, opticienne, 45 ans, est divorcée et libertine. La seconde, documentaliste, 43 ans, est célibataire et mène une vie sage. Du moins en apparence car Sandrine, après avoir voulu la "décoincer" en l'invitant à passer des vacances avec elle dans une station balnéaire, s'est aperçue qu'Agnès était capable de se libérer sexuellement une fois mise dans l'ambiance. Mais le succès de celle-ci au cours d'un épisode libertin a provoqué la colère de deux amies de Sandrine, Corinne et Martine, deux femmes mariées adeptes de l'échangisme... mais peu partageuses de leur mari quand il n'y a pas d'échange. Agnès a donc quitté le groupe et est rentrée de vacances, laissant Sandrine seule avec son petit groupe.
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Quand Sandrine comprit qu'elle ne pourrait pas retenir sa soeur, elle entra dans une colère noire. Non contre Agnès mais contre ses amies qui l'avaient rejetée, et tout ça parce que leurs maris l'avait baisée et qu'elle avait joui. Cette jalousie malvenue de la part de libertines déclarées avait provoqué des sarcasmes de Sandrine et un début de brouille était apparu. Les plus embêtés étaient Christophe, mari de Corinne, et Lionel, époux de Martine, causes de cette fâcherie, d'autant que leurs épouses faisaient depuis la grève du sexe.
Un ou deux jours passèrent. Sandrine, au lieu de revenir à la plage avec le groupe, avait rejoint deux copains sur un bateau amarré dans le port, ceux-là même qui employaient Corentin, le jeune homme ancien amant d'Agnès. Les deux plaisanciers, un Belge et un Canadien forts en gueule, musclés et tatoués, prénommés Johan et Eddy, sortaient tous les jours en mer et emmenaient Sandrine avec eux. Elle bronzait nue sur le pont et accordait ses faveurs sans rechigner à ses deux hôtes, séparément ou en même temps, à l'intérieur de la cabine, pendant que Corentin tenait la barre.
Un matin, alors que le bateau était amarré, Sandrine se présenta comme d'habitude avec son sac et eut la surprise de voir que Martine et Corinne l'attendaient.
- On vient s'excuser pour l'autre jour, dit l'une. C'est vrai qu'on a été un peu bêtes.
- Alors, ça, je ne vous le fais pas dire. Vous faites de drôles de libertines avec votre jalousie débile.
- C'est que toi, Agnès et Marjorie, vous avez tout pris et nous, on tenait la chandelle alors qu'au départ, il ne s'agissait que de tailler une pipe à Lionel.
- On ne va pas refaire l'histoire. Qu'est-ce que vous voulez ?
- Reviens avec nous.
- Un peu facile. Ma soeur est repartie à cause de vous alors que je l'avais invitée.
Puis Sandrine eut une idée :
- Vous voulez vous faire pardonner ? Eh bien, c'est simple, venez avec moi dans le bateau avec Johan, Eddy et Corentin. Sans vos maris. Prenez vos maillots, on pourra se baigner autour du bateau, c'est génial.
Les deux femmes se regardèrent. Corinne, belle blonde de cinquante ans tout juste et Martine, de dix ans plus âgée, déjà grisonnante et mince comme un fil, mais toutes deux intégralement bronzées par le naturisme, virent dans cette promenade en mer une belle occasion de renouer avec Sandrine et de repartir sur de bonnes bases.
- Vous partez quand ? demanda Corinne.
- Dans deux heures, avec la marée.
- Bon, on va chercher nos affaires et on revient.
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Deux heures plus tard, Corinne et Martine se pointaient avec un petit sac contenant une serviette et à boire. Après tout, leurs maris pouvaient se passer d'elles une journée et ça leur apprendrait à vivre après avoir bien joui d'Agnès. Et puis, à 50 ans et 60 ans, c'est le genre d'occasion à ne pas manquer. En bikini sous leur robe de plage, les cheveux relevés en chignon pour Corinne et coiffés d'une casquette pour Martine, elles mirent le pied sur le pont et saluèrent les deux marins et leur matelot, qu'elles avaient déjà vus dans la boîte de nuit.
Une heure plus tard, les marins jetaient l'ancre à quelques encablures de la côte. Ils sortirent les cannes à pêche pendant que Sandrine étendait sa serviette et s'allongeait nue au soleil. Corinne et Martine se regardèrent, indécises. Devaient-elles imiter leur amie et se débarrasser de robe et maillots pour bronzer à poil comme à la plage ? Oui mais quelle serait l'attitude des marins devant leur nudité étalée sans pudeur aucune ?
- Allez, faites pas les mijaurées, foutez-vous à poil vous aussi comme à la plage, les gars ne vont pas vous violer.
Corinne et Martine s'exécutèrent non sans une légère appréhension, bien que les marins parussent se concentrer à l'autre bout du bateau sur la pêche. Et il était si tentant de profiter du soleil généreux en pleine mer. Elles étalèrent leur serviette et se mirent à bronzer nues à leur tour. Au bout d'une petite demi-heure, Sandrine se redressa et lança :
- Allez, on plonge, ça va nous rafraichir.
Elle dégagea l'échelle par laquelle elle descendit et se jeta à l'eau en criant de plaisir.
- Venez, elle est vraiment bonne.
Corinne et Martine descendirent à leur tour, précautionneusement, et savourèrent aussitôt le bain de mer sur leur corps libre de tout tissu. C'est alors que le Belge et le Canadien apparurent, eux aussi entièrement nus, et plongèrent sans passer par l'échelle. Corentin restait à bord pour assurer la sécurité. Ils entourèrent les trois femmes, en particulier Sandrine qui se laissait tripoter en gloussant. Corinne et Martine nageottaient en observant le manège. Puis Sandrine remonta l'échelle, les deux hommes derrière elle.
Alors débuta une scène qui instruisit la quinquagénaire et la sexagénaire : elles étaient tombées dans un piège.
De fait, quand Corinne fut remontée sur le pont, elle fut aussitôt attrapée par le Belge qui interrompit son léchage pour l'enlacer et lui rouler une pelle, la bite dressée, au contact direct avec la cuisse de la grande blonde. Celle-ci défaillit. Ce corps nu, mouillé et terriblement viril collé contre le sien tout aussi nu déclencha dans son cerveau un phénomène qu'elle ne connaissait que trop bien : l'envie d'être baisée. L'autre, loin de se douter que cette superbe femme pulpeuse mais sans excès venait de fêter son cinquantième anniversaire, parcourait son corps de ses mains puissantes. En particulier ses fesses dont il avait tout de suite apprécié les courbes parfaites le premier soir où il l'avait vue. Il bandait comme un cheval et sentit la main de Corinne l'empoigner. Celle-ci fut aussitôt stupéfaite : ce qu'elle avait en main était aussi dur et volumineux qu'un manche de pioche. Une quintessence de la bite, faite pour entrer dans le corps d'une femme. Instinctivement, elle commença à la branler, debout, coincée contre la cabine du bateau. Ces mains d'homme qui parcouraient son corps, ses fesses, ses seins, son ventre et maintenant son sexe, la rendaient positivement folle. A quelques mètres à peine, Sandrine se faisait écarteler par le Canadien, pliée en portefeuille, les chevilles contre les oreilles de son amant et le spectacle fugitif des deux grosses couilles battant les fesses relevées de son amie dont les cris se mêlaient à ceux des mouettes tournicotant autour du bateau décida Corinne :
- Baise-moi, là, maintenant.
Alors, le Belge releva la blonde et la posa avec précaution sur le toit de la cabine.
- S'il te plait, viens, implora Corinne.
- Viens la chercher, répondit l'homme en lui lâchant les chevilles.
Alors, Corinne lui enferma les reins de ses longues jambes et, forte de cet appui, rua à sa rencontre en produisant un bruit rauque. Totalement engagé dans ce tréfonds juteux, l'homme se mit à la labourer de toute sa puissance et de tout son volume, déclenchant chez la blonde aux cheveux soudain libérés du chignon une série de stridentes onomatopées qui convainquirent le mâle d'être tombé sur un coup en or massif. Une baiseuse passionnée, comme il les aimait. Rien à voir avec les minettes inertes et aphones qui draguaient le plaisancier autour du port.
Penché en avant, les mains sur le toit de la cabine, il la mitraillait de coups de bite, les yeux dans les siens, encouragé par la lueur de reconnaissance qu'il y lisait. Corinne lui exprima par quelques mots crus bien sentis qu'elle prenait son pied et qu'il avait intérêt à ce que cela dure s'il ne voulait pas subir un châtiment. En harmonie parfaite, les deux corps se soudaient en cadence, suivant le balancement du bateau à l'ancre. Puis l'homme la retourna car il avait envie de mater ce cul somptueux qui l'avait frappé la première fois qu'il l'avait vue, même s'il était revêtu d'un pantalon (d'ailleurs moulant). Il la prit en levrette pendant qu'elle prenait appui sur le toit de la cabine et l'introduction du machin brûlant dans son tréfonds arracha chez la récipiendaire un bruit de gorge qui était le témoignage du plaisir. Le Belge la laboura longuement, dans tous les sens du mot, et c'est alors que le regard embué de Corinne croisa celui, fixe, de Martine, qui les observait, toujours coiffée de sa casquette.
Captivée par l'accouplement de son amie avec le Belge, elle ne vit pas le jeune Corentin qui s'était glissé derrière elle pour l'enlacer. Surprise, elle tenta de se dégager mais le jeune homme l'embrassa dans le cou et lui caressa les seins, ce qui la fit fondre. Elle glissa sa main derrière son dos et trouva un short. Une excroissance attestait du désir du matelot et elle en fut à la fois rassurée et flattée. Elle plaisait toujours, malgré ses soixante ans et ses cheveux grisonnants. Elle se retourna et répondit à son baiser, ardente et excitée. Elle s'accroupit, baissa le short et libéra une pine droite et fine qu'elle engloutit illico en levant les yeux vers son propriétaire, visiblement ravi par cette bouche experte. C'était pour elle une occasion en or de baiser avec un homme jeune, fringant, incontestablement le plus joli garçon du bateau, et elle n'allait pas la laisser passer.
- Viens, on va aller dans la cabine, lui dit-elle, désireuse de s'éloigner des deux autres couples dont les râles, les soupirs et les exclamations la perturbaient dans son approche érotique. Elle constata au passage que les deux hommes avaient échangé leur partenaire sans que celles-ci ne semblent s'en formaliser. "Elles ne pensent qu'à baiser mais je vais baiser moi aussi", se dit-elle en tirant le jeune homme par la main vers la couchette au fond de la cabine.
Sur la couche, après s'être débarrassée de sa casquette, elle se régala d'abord du corps superbe de son jeune amant en le léchant, le suçotant, le mordillant puis en lui imposant un 69 dont elle occupait la partie supérieure "pour faire connaissance", lui avait-elle précisé. Elle se régalait de ses pectoraux saillants, de son ventre musclé, de ses fesses dures et de sa queue aussi fine que rigide.
Puis cette reconnaissance établie, elle l'attira entre ses cuisses et le jeune homme l'enfila sans coup férir, déclenchant chez la sexagénaire une flopée d'onomatopées salaces. Durement besognée, elle répondait à grands coups de hanches, témoignages d'une telle énergie que son partenaire en oublia qu'elle avait près de 40 ans de plus que lui. Il l'oublia d'autant plus qu'elle se mit à proférer des mots sans suite où il était question de sa bite, de ses couilles, de son cul et du plaisir qu'il lui donnait. Galvanisé, le matelot la promena sur sa queue dans diverses positions, conscient qu'il baisait la plus grandiose salope qu'il eût jamais rencontrée. Mais celle-ci n'était plus habituée à un coït aussi long et fougueux. Au bord de l'épuisement, elle souffla :
- Viens maintenant, viens, viens...
Mais l'autre se méprit et la plia encore en deux, stimulé par les coups sourds qu'il entendait sur le toit de la cabine au-dessus du lit et qui correspondaient aux virulents coups de bite du Belge ou du Canadien avec Sandrine ou Corinne, une voix féminine ponctuant chaque pénétration d'un "ouiiii" strident. Il voulait faire couiner Martine pareil et continuait à la limer avec conviction. Finalement, c'est la main de celle-ci glissée entre ses jambes pour attr ses couilles qui déclencha son éjaculation et une giclée blanche trancha sur la peau chocolatée de la sexagénaire, au bord de la syncope. Lorsque le matelot se retira, elle se sentit vidée et remplie à la fois, étrange sensation qu'elle croyait ne plus connaitre. Et une fois, plusieurs minutes plus tard, qu'elle eut récupérée ses esprits, elle lâcha dans un souffle :
- Merci, tu m'as régalée comme je ne l'avais pas été depuis longtemps.
Satisfait dans son orgueil de mâle, et après s'être assoupi, le jeune homme se rhabilla et remonta sur le pont. Ses deux patrons s'étaient également rhabillés et lui lancèrent un clin d'oeil complice. Les deux femmes gisaient à poil sur leur serviette, les membres en croix de Saint André, aussi vannées que leur copine Martine. Mais tout aussi satisfaites.
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Après s'être rafraichies avec des boissons, puis s'être lavées de leurs ébats dans l'onde marine, les trois femmes se retrouvèrent pour évoquer les événements récents, totalement inattendus pour deux d'entre elles. Pendant que les marins reconduisaient le bateau au port, Sandrine déclara :
- Bon, maintenant, qu'est-ce que vous allez dire à vos maris ?
- On ne sait pas trop, on ne s'attendait pas à ça, reconnut Corinne.
- Si vous êtes les libertines que vous prétendez être, poursuivit Sandrine, il faut le leur dire et s'ils sont libertins, ils l'admettront, c'est le principe du libertinage. Si vous ne dîtes rien, c'est purement et simplement de l'adultère.
- Mais tu ne dirais rien au moins ? interrogea Martine, encore endolorie par la gymnastique érotique précédente.
- Bien sûr que non.
- Moi, je crois que je ne vais rien dire à Christophe, je n'ai pas envie qu'il le prenne mal. D'ailleurs, ce ne serait pas la première fois que j'éviterai de lui parler de ce genre de chose.
- Moi itou, je vais laisser un peu de temps, poursuivit Martine.
- Eh bien, j'espère qu'après ce que vous avez vécu ici, vous allez faire des excuses à Agnès. Tout ce qu'elle a fait, elle l'a fait devant vous, pas en catimini comme vous.
- Tu as raison, on lui doit bien ça, reconnut Corinne. J'espère qu'elle ne nous en voudra pas.
- Elle n'est pas rancunière mais si vous la revoyez un jour, vous avez intérêt à vous en souvenir, conclut Sandrine.
Le bateau allait rentrer au port. Rhabillées, Martine et Corinne quittèrent Sandrine en lui donnant rendez-vous à la plage le lendemain. Puis Corinne confessa à Martine :
- Elle nous a bien eues, la Sandrine. Maintenant, elle nous tient. Mais franchement, je ne le regrette pas.
- Moi non plus.
Pendant ce temps, à l'autre bout du pays, Agnès qui avait repris le travail s'apprêtait à mettre en pratique de nouvelles dispositions personnelles sous l'effet de son expérience balnéaire...
(A suivre)
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