Lakshmi Et Tarani

Lakshmi et Tarani


En partant du village Lakshmi embrassa son petit frère Rajan qui jouait avec deux autres s avec un vieux ballon . Elle lui caressa le dessus de sa tête en sentant l’odeur de ses cheveux noirs. Le petit ne dit pas un mot et observa sa sœur s’éloigner et s’enfoncer entre les arbustes qui dissimulait le passage menant à la montagne.
Elle grimpa quelques heures sur le sentier jusqu’ au temple de Shiva.
La foret la protégeait du soleil qui attaquait à coup de lame la peau de ses épaules nues. Sa longues tresse noire dansait sur son sein droit , l’extrémité lui chatouillant l’entre jambe dans le mouvement de sa marche. Elle venait de les parfumer à l’ambre et de les huiler. Elle avait en outre fait la possession d’une nouvelle boucle qu’elle plaça au nez , qu’elle acquis avec quelques économies accumulées après les dépenses courantes , après trois ans de travail . Elle était infirmière à mi-temps et assumait sa petite famille , deux jeunes frères Rajan et Sukarma et deux jeune sœurs Jahna et Ajeya, le revenu du père ne suffisant pas . En ces jours la mère aidait au ménage d’une propriété d’une riche famille et l’apport pécunier fut bienvenu pour alléger le poids des charges familiales et, pourquoi pas, inscrire les plus jeunes à l’ école.
Au temple , Tarani la rejoignait pour leur rendez-vous . Les autres rendez- vous était deux ou trois jours plus tard selon leur emploi du temps. Lakshmi revenait parfois après avoir passé une ou deux nuits, assez tôt dans la matinée et s’occupait de sa famille. Sa routine se passait bien et arrivait le temps pour elle de se marier .
Tarani aimait Lakshmi éperdument . Il était cuisiner à la cantine du pensionnaire dans lequel elle travaillait et habitait de l’autre coté de la montagne . Le temple était un très bon endroit pour leur retrouvailles amoureuses .

En contre-bas cachés sur un roc duquel ils respirait l’ air pur , propre , et frais qui était inexistant en ville .Se couper du monde , voilà ce qu’ils préféraient tous deux , tourtereaux authentiques , amoureux que la passion avait bravés depuis plus de deux années, les amenant dans la vie, porté par les dieux, la musique, les parfums de fleurs et de liberté . Comme hors du temps ce couple innocent bénit par la lumière de l’amour véritable émettait le désir de faire un pas sérieux et de se marier comme leur conférer la tradition familiale hindouiste indienne.
Laksmi était toujours en avance sur l’heure , parfois de deux , ce qui lui permettait de se reposer et d’écrire quelques petites expériences personnelles sur un journal qu’elle emportait dans son sac . Parfois elle dessinait , parfois elle prodiguait des petits poèmes.
Cette fois elle fit une autre chose qui lui fut dictée par son esprit et qu’elle ne su retenir .En arrivant devant la sculpture de Shiva elle pria , alluma de l’encens , pria encore , partit uriner derrière un arbre après quoi elle s’enfonça dans la forêt et s’allongea avec quelques convulsions entre des branchages qui la camouflait. Pris d’une irrésistible envie de sexe , elle baissa sa robe rouge et violette et se masturba intensément .L’impatience de voir Tarani lui avait enflammé la foune incompréhensiblement . C’était la conclusion qu’elle en tirait puisque ce genre de pulsions était d’ordinaire plus faible et plus rare .Elle ne put se retenir de ce fait de s’abandonner à cette joie inextricable qui bouillonnait dans son ventre , chaude et terriblement excitante. Son jus perla sur les herbes . Ecartant les jambes de plus belle elle enfonça deux, puis trois doigts au fond de son sexe , gonflant ainsi son vulve et ses lèvres vaginales par des gestes saccadés et minutieux. Elle jouissait ouvertement sous les jeux intempestifs de quelques oiseaux en chaleur. Son orgasme incompressible la fit crier de jouissance dans toute la vallée, la faisait jaillir beaucoup d’eau .En reprenant sa respiration elle massa son clitoris et le plaisir revint au galop. Pourtant elle s’arrêta dans son bonheur involontaire , se rhabilla et s’en alla vers le roc ou elle attendrait Tarani
Shiva veillait , et l’âme du dieu naviguait dans les effluves parfumées et les fumées d’encens , protecteur, bénissant et salvateur.
Le clitoris de Lakshmi persistait de la tenailler. Une pulsion franche et enivrante la désarçonna . Elle paniqua presque se demanda pourquoi son désir était aussi fort aujourd’hui .
Pour penser à autre chose et reprendre ses esprits elle chantonna . Sa voix merveilleuse berçait les alentours dans une langueur des plus voluptueuses. Elle cueillit quelques fleurs avant de s’assoir , les porta jusqu’au nez , fut émue ,et dans leurs émanations , s’évada , puis dans son voyage céleste fantasma encore plus , imaginant dompter son ami dans un ébat sexuel des plus décontenançant. Dans cet inconscience elle éjacula une nouvelle fois sans s’etre touché, sans l’avoir anticipé, dans cet incroyable flot de sens en transe. C’était une nouvelle expérience . Elle crut halluciner et pris peur .Elle aplatit sa robe trempée et espéra qu’elle sécha avant que Tarani n’arrive. Combien de temps restait-il avant qu’il ne soit là ? Elle ne le savait pas.
Elle but un peu d‘ eau de la bouteille qu’elle avait apportée .
Une bien heureuse joie s’empara de tout son etre et elle se remémora de sa vie sexuelle depuis la perte de sa virginité , dans ses 16 ans , après avoir réussi un examen scolaire au lycée. Son pote à l’ époque était en classe supérieure et partait s’ inscrire à l’ auto-école . Cette amourette avait duré trois mois dans le secret adolescent et après un dépucelage sans ennuis et quelques actes sexuelles ils se perdirent de vues. Ensuite des gars de temps à autres , rien de sérieux à part un type bien friqué à l’école d’infirmerie . Probablement avait- il réussit ces années de médecine et avait une place confortable à Rourkela comme il aimait le projetait.
Lakshmi un peu amère à cette pensée , de la réussite de certain face à la condition d’autre éructa et ressentit une fois supplémentaire son clitoris appeler.
La saison des amours avec son lot de surprise suspendait Lakshmi dans une stance significative , à ses responsabilités de jeunes femmes qui s’affirment difficilement entre le feu dévorant du temps et la concrétisation de ses rêves de jeunesse et de femmes matures dont l’ambition pleine de vertu se fracasse contre un monde pleins d’embuches et de misères , comme l’océan frappe les falaises de ces vagues insidieuses. Tel était le supplice dans lequel elle ne voulait pas sombrer , elle qui voltigeait d’espoir entre les montagnes de l’univers. Cependant ce qu’elle arrivait à faire c’était de nager à travers ses nuages poisseux jusqu’ à atteindre le paradis qu’elle s’était toujours promise d’obtenir, et de faire honneur à sa famille sans abandonner son homme s’engloutir dans les vices mortifères de son emprise et du système .
Elle fut pris d’une émotion assez douloureuse mais ravala sa peine .
La tache avait presque séchée sous les rayons sévères et lourds.
Lakshmi, un peu bouleversée , eut envie de pleurer de tristesse et de joie à la fois.
Les yeux rougies , elle serra un peu plus les fleurs dans sa main gauche puis en fit un tas de confettis qu’elle éparpilla dans le vent discret .
Elle chantonna encore, puis Tarani arriva . Il était beau comme peu souvent , comme un jour de fête , il sentait bon le santal népalais, l’homme sincère , gentil et amoureux , sans faille et intelligent . Comme un petit ami rêvé quoi !
Il s’assit, la serra contre lui et sentit la chaleur de sa jeune amie qui palpitait au travers de sa chaire et de sa peau . Il l’embrassa et complimenta son bijou magnifique . L’odeur du chagrin s’engouffra très vite dans le nez de Tarani qui compris que le cœur de Lakshmi battait la dureté de la vie et grossissait dans un émoi insoutenable . Elle le regarda , se jeta dans ses yeux éveillés et blottit sa tête dans son cou . De manière très attentionnée et concernée il lui pris les mains et les caressa doucement .
-Je t’aime, lui dit il ,Je suis là pour toi , la rasssura-t-il , détends- toi , sois sereine, je t’aime.
-Moi aussi je t’aime, répondit-elle .
A la prononciation de ses propres mots elle l’étreint de ses deux bras et gémit de plaisir , d’avoir contre elle son homme. Elle ferma les yeux et s’oublia .
Tarani lui tata les hanches , et délicatement lui avoua qu’il était prêt à se marier , à préparer une heureuse fête de fiançailles.
Lakshmi étouffa un énième gémissement de jouissance. Elle déboutonna ensuite le bouton abdominale de la chemise de Tarani et y inséra sa main.
Du flanc droit de son visage il caressa d’une tendresse inatteignable le même flanc du visage de Lakshmi qui dit :
-Oui , avançons , oui , faisons l’am… puis elle se tut, retenant la dernière syllabe car elle ne savait pas ce qui lui prenait de dire ça .Elle attendit quelques secondes avant de poursuivre.
Tarani restait silencieux , écouta la nature sans savoir quoi dire d’autre, lui qui adorait tant se sentir amoureux.
Il n’y porta pas de sérieuse attention mais quand Lakshmi déboutonna le pantalon et alla caresser le membre masculin il fut saisit de surprise . Apres quelques gestes manuels pleins d‘ impatience et d’affection il banda fortement . Elle écarta alors le reste du pantalon , enjamba Tarani, releva sa robe jusqu’à la taille présenta son cul au reste du ciel. Elle enfourcha son homme jusqu’à ce que son vulve bavant avale toute la verge. Avec un cri de soulagement elle commença ses va-et-vients et embrassa le visage de Tarani .Elle le chevaucha jusqu’à ce qu’il perde le contrôle.
Ses mains sur le corps raide de Tarani, elle le fit jouir et éjacula aussi sur des muscles abdominaux bienfaits . Elle éjacula à plusieurs reprises . Le plaisir énorme qu’elle laissait agir fit orgasmé Tarani , qui gicla mais qui ne débandait plus .Ils se relevèrent tout deux et devant la cime des arbres qui descendaient avec les pentes abrupts, il la prit en levrettes . L’instant fut exquis . Il la repris en face de lui, lui baisa les seins et acheva de nourrir la faim dévorante de Lakshmi . Elle s’endormis un court instant puis repris connaissance , extenuée.
Tous deux rentèrent chez Tarani pour la nuit et Lakshmi fut de retour chez elle le lendemain après-midi .