La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1204)
La Marquise esclave (suite de l'épisode N°1195) -
Nous avions quinze minutes pour être prêtes, nous navions pas de temps à perdre pour me retrouver véritablement en tant quesclave chienne à Ses pieds
Mes surs eurent vite fait de se préparer. Elles se dénudèrent et passèrent leurs colliers dappartenance au Maître. Je fus un peu plus longue. Après une retouche rapide de maquillage, une ou deux mèches à replacer dans la coiffure, après avoir enlevé cette sublime robe de mariée blanche, dans laquelle jétais devenue officiellement, aux yeux de la loi française, la Marquise dEvans, je devais me préparer à devenir aux yeux des lois régissant le monde de la Domination/soumission au Château, la Marquise esclave, à vie. Je passais rapidement la robe bleue que javais choisie depuis longtemps pour ce moment que jespérais et attendais avec tant dimpatience. Cette robe était la toute première que le Maître mavait offerte. Elle était en parfait état, malgré les années qui étaient passées. Jen avais pris grand soin et elle navait servi que pour des évènements particuliers : certaines de nos rencontres en réel hors du Château, du temps où je vivais encore en Bretagne, les différents anniversaires que nous avions pu fêter dans un contexte vanille. Elle représentait tellement de choses pour nous deux
Sans que je ne le sache alors, cela avait été un de mes premiers pas du chemin de soumise vers celui de létat desclave !
Ma belle et lourde poitrine ressortait à merveille du décolleté. Mes accessoires avaient été préparés à lavance. Je mis également le collier en or incrusté de saphirs formant les lettre MDE et que le Maître mavait offert le jour de mon intégration officielle dans Son Cheptel. La seule différence était la médaille quIl avait fait changer. Il nétait plus simplement gravé « MDE » mais « esclave Aphrodite MDE ». Une laisse en or pur y était accrochée. Comme prévu, je mis les pinces à tétons à grelots rouges.
Au bout des quinze minutes imparties, lOncle Louis qui représentait en ce jour ma figure paternelle, vint nous chercher. Cette fois-ci, mes surs et moi évoluions toutes en quadrupédie. Après une caresse sur ma tête, comme il laurait fait pour une petite chienne animale, il saisit ma laisse, alors que mes surs nous suivaient « librement », et nous nous dirigeâmes vers la Chapelle du Château située toute au fond de limmense parc. Dans la communauté D/s et à linstar des Etats-Unis, où il est facile de créer un ordre religieux et de devenir pasteur, un groupe de Dominants français sétaient fait « ordonner » afin de pouvoir célébrer des mariages tels celui de Monsieur le Marquis dEvans, sans être obligés de prononcer des vux de chasteté ou de célibat, leur permettant ainsi de pouvoir profiter de tous les délices de notre monde. Cest donc un Pasteur Dominant qui nous attendait. A linverse de la Mairie, jarrivais avant le Maître, magenouillant près de lautel, patientant tête baissée, et mains sur la nuque, le cur battant à tout rompre. Un fauteuil avait été placé tout près pour le Maître. Si la cérémonie civile mavait excitée, et rendue heureuse en tant que femme vanille, là, je me retrouvais à ma place, prête à me livrer dans le sens le plus absolu, corps et âme, au Châtelain. Si nous avions « répété » la cérémonie civile, le Maître avait voulu que cette seconde, et assurément la plus importante, partie de notre mariage soit pour moi une suite de surprises. Je ne savais donc pas réellement à quoi mattendre.
La première ne tarda pas à arriver. Si dans un mariage traditionnel, la mariée savance sur une marche nuptiale, étant déjà en place, ce fut Lui qui arriva sur de la musique, mais pas nimporte laquelle. Le célèbre Canon de Pachelbel, ou Canon per tre Vuilini e Basso qui résonnait parfaitement dans toute la Chapelle. Jen fus émue aux larmes ! Il navait pas oublié les confidences que je Lui avais faites quand jétais arrivée à Ses pieds. En effet, je Lui avais confié que lorsque je métais mariée au père de mes filles, je navais pas pu faire de mariage religieux, et que si je lavais pu, je laurais imaginé sur cette sublime musique. Ainsi, Il me montrait que malgré les années, Il apportait de limportance à ce qui pouvait me toucher ! Je ne pouvais bouger de ma position, mais je Le devinais évoluant dans lallée, entouré de nombreux Dominants, assis, ainsi que de nombreux soumis et soumises, à genoux le long des murs de la Chapelle, avec grâce et charisme, au rythme des doux accords joués aux violons, violoncelle et clavecin, jusquà voir Son ombre sur le sol, tout près de moi. Il nétait pas besoin de paroles pour traduire lémotion que nous éprouvions à nous retrouver là, lUn près de lautre pour unir pour nos vies, nos destins, sacceptant mutuellement tels que nous étions, Lui le Maître, moi la chienne esclave soumise. Il sassit dans le confortable fauteuil. Ma poitrine se levait fortement sous ma respiration que je narrivais pas à calmer sous lémotion du moment. La cérémonie pouvait commencer. La voix du Pasteur séleva, solennelle.
- Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, soyez les bienvenus dans la Chapelle de cet ancestral Château. Je suis très heureux de recevoir aujourdhui Marion, qui pour nous, dans cette assemblée de Dominants et dominés est plus connue comme étant la chienne esclave Aphrodite MDE. Jai aussi le plaisir daccueillir Monsieur le Marquis Edouard dEvans, très reconnu dans notre monde de la D/s car considéré par toute notre communauté internationale comme Le Mentor des Maîtres.
Nous ne pouvons pas être rassemblés aujourdhui autour des termes de la République Française Liberté, Egalité, Fraternité car dans notre monde de la D/s, dans la relation D/s quentretiennent Monsieur le Marquis dEvans et Sa chienne esclave, quelques-uns de ces mots nont, de fait, plus aucun sens et donc il est plus naturel den changer quelques-uns pour devenir, avec plus de réalisme : Liberté, Inégalité, Fidélité
- Liberté dabord : Liberté dêtre ! Liberté de choisir dêtre esclave pour la chienne Aphrodite MDE et liberté dêtre Maître Dominant pour Monsieur le Marquis dEvans. Cette liberté dêtre, de vivre pleinement ce quils sont, pour chacun deux, est très importante à leurs yeux, et à notre communauté bien évidemment qui respecte et cautionne cela, puisque cest un des piliers même de notre mode de fonctionnement international.
- Inégalité : Le Maître, même en tant quépoux reste avant tout Le Maître et à tout pouvoir sur Son esclave, même si celle-ci est Son épouse, cest donc une inégalité consenties, voulue et désirée des deux parties
- Fidélité : Entendez par là que ce nest pas la fidélité conjugale car de fait lépoux en tant que Maître a tout droit dadultère et que lesclave, même en tant quépouse peut être utilisée par qui Le Maitre déciderai de la prêter. Non, je veux parler de la fidélité du cur générée et entretenue par leur amour réciproque et indestructible, celle qui sera le moteur de leur couple et cette fidélité de les séparera jamais, ils resteront toute leur vie, ce quils sont, mais ensemble sans jamais se quitter, voilà le vrai sens du mot fidélité dans notre monde de la D/s
Guidés par Votre amour mutuel, il conviendra de lalimenter avec ce qui vous rassemble.
Je me mettais alors à quatre pattes pour déposer délicatement les deux fleurs au sol avant de reprendre ma position initiale, la musique continuant de résonner doucement dans lédifice.
- chienne esclave Aphrodite MDE, ici présente, acceptes-tu de prendre pour époux Monsieur le Marquis Edouard dEvans, ici présent ? De lui rester fidèle, à lexception des fois où, comme je lai déjà dit, Il exigera de toi que tu te donnes à un ou dautres, sachant en ton âme et conscience, en étant saine desprit, sachant parfaitement que Lui, ne sera pas sexuellement fidèle, continuant ainsi Son activité de Dominant auprès de Son Cheptel ? Mais envers toi, il te sera toujours fidèle en Son cur, cest une fidélité de sentiments. Et donc acceptes-tu sachant tout cela, de le servir et de tout faire pour le rendre heureux à Ses pieds, en restant toute ta vie Sa chienne esclave MDE que tu es, et ainsi devenir officiellement la Marquise esclave ?
Ce fut les larmes aux yeux, la gorge étranglée par lémotion, que je réussis cependant à dire dune voix forte :
- Oui, je le veux de tout mon cur, de tout mon être !
- Monsieur le Marquis Edouard dEvans, ici présent, acceptez-Vous de prendre pour épouse la chienne esclave Aphrodite MDE, ici présente, de lui rester infidèle sexuellement, mais fidèle dans Votre cur ? Infidèle sexuellement pour pouvoir continuer Vos activités de Dominant de Votre Cheptel, mais fidèle par Votre cur, de naimer quelle, du plus profond de Votre amour ? Acceptez-Vous cela, en la protégeant et en laimant dun amour véritable et sans faille, afin que dès à présent elle devienne officiellement devant cette assemblée la Marquise esclave ?
Il se tourna légèrement vers moi, qui osais alors Le regarder brièvement, comme Il my avait autorisé la veille lors de la préparation du mariage. Il me sourit tendrement. A son regard, je devinai que lémotion était également en Lui.
- Oui je le veux, du plus profond de mon cur, je lui promets cette fidélité damour jusquà ma mort !
- Très bien, en vertu de la loi divine qui me confère ce pouvoir en tant que Pasteur de notre communauté, je vous déclare Mari et femme, au sens de Dominant/dominée ! Monsieur le Marquis, je Vous laisse la parole. Je crois savoir que Vous voulez faire une surprise à Votre chienne-esclave-épouse.
- Je vous remercie ! Effectivement Ma chienne. Je veux te proposer une chose. Je ne veux pas te limposer, je veux que tu en fasses le choix, et en cela, cest un cadeau que je te fais. Tout à lheure, à la mairie, tu as reçu un anneau « légal », une alliance montrant au monde vanille ton attachement envers moi. Je ne vais pas toffrir une seconde alliance. Cependant, je souhaite que tu portes à vie quatre anneaux. Au lieu de les porter à ton collier, je veux, sans te lexiger, que tu te fasses percer les tétons et tes lèvres intimes et être ainsi annelée à vie, en signe de notre union D/s, en tant que Mari et femme, mais plus que tout en tant que Maître Absolu et Son esclave. Si tu refuses, il ny aura aucune conséquence, tu en as le libre choix...
Cette fois-ci, je fus bien trop émue pour pouvoir prononcer la moindre parole, alors jinclinais avec véhémence la tête en signe dacceptation et je tombais prosternée au sol pour Le remercier du magnifique cadeau quIl daignait ainsi me faire. Le Maître fit un signe en direction de lassemblée, et un Dominant se leva et sapprocha. Walter lui amena un chariot sur lequel se trouvaient ses instruments encore emballés pour une meilleure hygiène. Il ouvrit un premier paquet et en sortie une couverture stérile sur laquelle il me fit mallonger. Il me proposa une crème anesthésiante que je refusais, mon côté maso se réveillant et voulant ressentir tous les effets de ce que jaurai à subir pour plaire au Maître à qui, par cet acte, je munissais définitivement. Le Noble sinstalla à genoux près de moi et exigea que je fixe Son regard hypnotisant, afin de maider à supporter cette épreuve. Pour les quatre anneaux, le procédé fut le même. Il désinfecta chaque endroit qui devait être piercer, puis fit un point de couleur à chaque endroit que laiguille devrait percer.
Avec une pince il serra tour à tour chaque téton et chaque grande lèvre vaginale afin dune part de bien maintenir la chaire et dautre part de guider laiguille. A chaque fois que cette dernière devait senfoncer, je sentais lappréhension grandir en moi. Le Maître le sentit, et pour les quatre piqures, Il membrassa de telle sorte que jen oubliais presque les bijoux quon était en train de me poser. A chaque fois je ressentis une douleur vive, plus sur mes lèvres que sur mes tétons, mais qui finalement ne dura que peu de temps par apport à ce que je mimaginais. Quand ce premier moment fut passé, je ne pouvais plus vraiment appeler cela une douleur, plutôt de la gêne
. Le perceur nettoya et désinfecta de nouveau chaque zone, tout en mindiquant les soins quotidiens que jallais devoir pratiquer pour empêcher toute infection jusquà la complète cicatrisation qui pouvait durer jusquà un an. Ensuite le Maître maida à me relever avec précaution. Jétais donc debout devant Lui, mais je baissais la tête, émue, chancelante. Avec une infinie douceur dans la voix, Il proclama cependant fortement pour que toute la communauté lentende :
- Aujourdhui je te reconnais comme la Marquise esclave, Ma femme, Mon épouse, Mon bien le plus précieux. Et je tautorise aujourdhui et pour toujours à mappeler Seigneur et Maître !
Je ne cherchai même plus à retenir mes larmes, elles coulaient abondamment ! Des larmes de bonheur intense, démotions pures et sincères.
- Tu es Ma femme maintenant ! Aujourdhui plus que jamais, tu mappartiens, tu es encore plus Ma propriété la plus absolue ! Ma femme, Ma chienne, je taime !
- Que je Vous aime aussi Seigneur et Maître Vénéré !
Je lui souriais avec tant damour, des larmes démotions roulant sur mes joues. Ces mots me sortaient du cur, cen était presque un cri ! Il approcha Ses lèvres des miennes. Du bout de Sa langue, il récupéra une perle de larme qui se trouvait près delles, avant de les déposer doucement en un tendre baiser, qui sapprofondit très vite en un baiser plus passionné.
- Que tu es belle Ma chérie ! Ma femme ! Mon esclave ! Ma chienne ! Si cela test possible, je ne connais pas la douleur que tu ressens, ni le temps dont tu auras besoin pour thabi à la présence de ces nouveaux anneaux, mets-toi à quatre pattes et suis-moi !
Tout doucement, je pris la position exigée. Je ressentais une sorte de tiraillement, mais qui ne mempêcha pas dobéir. Le Seigneur et Maître avançait lentement, et je Len remerciais car cela me permit de ne pas accrocher mes anneaux entre eux et tirer sur mes lèvres intimes. Mais je commençais déjà à ressentir lexcitation grandissante quils me provoquaient, rehaussée par les huiles essentielles aphrodisiaques qui faisaient toujours leur effet. Une fois sortis de la Chapelle, tous les invités nous suivant, nous nous dirigeâmes vers le Grand Parc du Château pour la séance photo, D/s cette fois-ci, où le Maître prit plaisir à me faire prendre des positions toutes plus excitantes les unes que les autres et mettant en valeur mes nouveaux anneaux. Il nous mit également en scène dans de nombreuses positions du Seigneur et Maître prenant possession de Son esclave-chienne, ou montrant par des jeux de position la place qui était la nôtre, respectivement de Dominant et de dominée. La fête D/s en elle-même allait pouvoir commencer
(A suivre
)
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