Le Riz Au Lait

Je reprends mon souffle. Ou plutôt, disons que… J’essaie de le retrouver. L’orgasme que je viens d’avoir et l’éjaculation qui en a découlé en sont la cause. Mais c’était tellement… bon. Mmmh… Oui… Mon rythme cardiaque est élevé et j’arrive aisément à le sentir battre fort, mon cœur. En parlant de cœur… Je baisse la tête d’un mouvement léger et mes yeux se posent la jeune femme qui est accroupie. Elle a les mains qui se cramponnent à mes jambes. Elle tend la bouche vers mon sexe qui se met à débander crescendo. En retour, je lui caresse les cheveux.

Bérénice a vingt ans. Nous sommes en couple depuis quelques mois. Elle habite Rennes, en Bretagne. Elle est en Licence métiers du livre et elle aimerait ouvrir sa propre librairie une fois ses études terminées. C’est une jeune femme gentille, généreuse dans la vie de tous les jours. En couple, elle donne le meilleur de son être pour rendre heureux l’homme qu’elle aime. Cet homme… c’est moi. Elle mesure un mètre soixante et elle a un corps plutôt bien proportionné. Longs cheveux châtains et yeux chocolat… Un nez aquilin et de fines lèvres toujours parfumées à la vanille… Des gros seins aux aréoles rose foncé et des fesses généreuses… Un sexe garni de poils mais entretenu… Elle aime aussi bien Rousseau et Rina Ketty que Pino Daeni et la littérature érotique ou encore la musique celtique. Bérénice est une étudiante sérieuse. Dans l’intimité, elle est… coquine.

(…)

Quand je pense qu’à la base, nous étions censés préparer un riz au lait pour notre dessert de ce soir… Nous étions pourtant bien lancés et nous étions sérieux. Jusqu’au moment où… Bérénice en a décidé autrement…


Bérénice et moi, nous nous sommes rencontrés sur un site Internet où l’on peut publier ses textes érotiques, qu’ils soient tirés de faits réels ou qu’ils soient juste des fantasmes. Je m’y appelais «Mysterious». Elle, elle était «Parure». Je m’en souviens… Oui… Elle avait commenté un extrait de l’une de mes histoires, Amour en musique.

Et puis quelques jours plus tard, ça a été au tour de deux de mes poèmes d’être commentés. Elle avait dit que ça l’avait touchée parce que ça lui avait rappelée des souvenirs, des moments qu’elle avait vécu.

Il y avait une messagerie privée. Dans un accès d’audace, j’ai écrit à Bérénice. Le lendemain, j’ai reçu un message. Les premiers jours, nos échanges ont été informels et nous avons fait connaissance. Très vite, on s’est aperçus qu’on prenait du plaisir à discuter. Néanmoins, on en voulait plus. Ça a été par mail puis par téléphone.

(…)

De fil en aiguille, plus on échangeait, Bérénice et moi, et plus on s’entendait bien. Plus on échangeait et plus une complicité naissait entre nous. L’âge et nos goûts différents, que ce soit en littérature, en musique, en cinéma ou dans les arts, ne changeaient rien à l’affaire. Elle avait beau aimer Pino Daeni, Jean-Jacques Rousseau et Rina Ketty… J’avais beau avoir un penchant pour Léonard de Vinci, Guillaume Musso et David Bowie… Elle avait beau être plus jeune… Ça ne changeait définitivement rien. On prenait du plaisir à apprendre à nous connaître et c’était le plus important. Plusieurs semaines se sont écoulées et nous commencions à être plus… intimes. On ne se lassait tout simplement pas de nous parler. Un exemple tout concret: la première fois où nous nous sommes téléphonés, c’était un dimanche et ça a duré… cinq heures!

J’ai dû partir pendant l’été pour travailler. C’était dans le sud de la France. J’étais salarié d’un club de football connu et j’animais des visites guidées de son stade. Bérénice, elle, était restée à Rennes et elle avait trouvé un job à la Fnac et elle était préposée au rayon… littérature francophone. Pendant CETTE période, nos sentiments se sont développées. Et non seulement on commençait à s’attacher l’un à l’autre mais… l’été et la chaleur aidants, nous avons commencé à aiguiser une certaine forme de sensualité. C’étaient les débuts de notre téléphone rose.
Je me souviens en particulier de la première fois. Oh… oui. C’était au soir d’une journée particulièrement ensoleillée, éreintante… et chaude. Fenêtre ouverte et torse nu dans ma chambre, je me détendais. Bérénice m’a appelé. Au début, on s’est parlés de tout et de rien, on s’est racontés nos journées respectives. Puis, au son de la voix de la jeune femme, j’ai compris qu’elle était coquine. La suite m’a donné raison…

(…)

La fréquence de nos appels s’est rapprochée et l’on ne se passait plus l’un de l’autre. C’était aussi simple que ça. Et plus on restait en contact, plus on réalisait, Bérénice et moi, que quelque chose de fort naissait entre nous. Ça a été ainsi qu’un soir, après le téléphone rose et nos orgasmes, j’ai avoué à la jeune femme que j’aimais ces moments chauds que l’on vivait ensemble mais que j’en voulais à présent plus. Ça a été ainsi que je lui ai dit que je n’arrêtais plus de penser à elle et que… je voulais la rencontrer pour de vrai.

Et ce projet est devenu réalité lorsque mon contrat s’est terminé au club de foot. J’ai réservé une chambre dans un joli hôtel plein de charme du centre de sa ville pour le week-end. J’ai voyagé en train pour retrouver Bérénice et lorsque je suis arrivé dans le hall de la gare, nous nous sommes vus… et nous nous sommes tout de suite reconnus. J’avais le cœur battant. Bérénice a couru vers moi et je l’ai réceptionnée dans mes bras. Ça a été fort en émotion. Bérénice était belle et elle sentait bon la rose et la vanille. Je l’ai enlacée. Je l’ai regardée dans les yeux. Bérénice avait les yeux… dilatés. Pétillants.

Ce week-end là, Bérénice m’avait fait découvrir Rennes. Le grand parc du Thabor… Les portes mordelaises… Les berges de la Vilaine… La cathédrale Saint-Pierre… Le Roazhon Park… Le parlement de Bretagne ou encore le marché des Lices… Par la même occasion, j’avais pu mieux connaître Bérénice. Et ça a été très simple: je ne pouvais plus me passer de la jeune femme. Sa simplicité et sa gentillesse… Sa douceur et sa sensualité… Sa beauté et son audace… Bérénice était une jeune femme moderne.
Elle m’avait sucé… Je l’avais léchée… Elle m’avait masturbé avec ses gros seins… Je lui avais fait un massage avec de l’huile à l’ylang-ylang… Nous avions pris un bain ensemble… Nous avons fait l’amour à plusieurs reprises avec bonheur tout au long du week-end. C’était beau. Fort. Intense. Et là… Trois mois plus tard…


Bérénice et moi, ça fait donc quelques mois que nous sommes ensemble. Nous sommes le 30 décembre et Bérénice est arrivée ici avant-hier. Ça a été la seconde fois que j’ai accueilli la jeune femme à la gare. Comme à Rennes en septembre, comme ici en octobre, ça a été un feu d’artifice d’émotions.

Depuis avant-hier, nous rattrapons le temps perdu. Nous rattrapons le temps que nous n’avons pas pu passer ensemble depuis le départ de Bérénice, tout début novembre. Autant dire, amoureux comme nous le sommes l’un de l’autre, que nous ne nous sommes absolument pas gênés pour laisser notre amour… et notre désir s’exprimer. Et nous en avons allègrement profité, déjà, pour être tout à fait honnête. Noël est passé et j’ai offert à la jeune femme que j’aime un joli soutien-gorge push-up rouge en dentelle ainsi qu’un recueil de poèmes de Victor Hugo dans lequel il y a des dessins magnifiques à la pastel. Et alors que je me remets de mes émotions là et que Bérénice me regarde, les yeux particulièrement dilatés et expressifs, je me souviens… justement de ses yeux et de son sourire à ce moment-là. Rhoo… Oui. Elle était belle et elle semblait vivre le plus beau jour de sa vie. Ça m’a fait un je-ne-sais-quoi de la voir ainsi, la «jolie coccinelle». Ça m’a touché de la voir comme ça, heureuse. Elle a posé le soutien-gorge et le livre sur le lit de la chambre et elle s’est blottie contre moi. Elle a passé ses deux mains autour de mon cou et elle a déposé ses lèvres sur les miennes. J’ai posé mes mains délicatement sur le bas de son dos en retour et je lui ai rendu son baiser. Les lèvres de ma chérie étaient douces et elles sentaient bon la vanille.
Elles étaient mouillées, juste ce qu’il fallait. Et puis Bérénice s’est détachée de notre étreinte. Un baiser sur le bout de mon nez, ses yeux en forme d’amande et son petit rire espiègle caractéristique, j’allais boire ses paroles…

– J’ai besoin de prendre une… «petite» douche, mon chat… Je n’en ai pas pour longtemps. Sois sage, d’accord?

(…)

J’étais en train de lire tranquillement un livre quand j’ai entendu la porte de la salle de bain s’ouvrir. Je suis resté sans voix: la belle avait le corps tout mouillé. Elle était entièrement nue et de l’eau coulait le long de son corps avant de tomber au sol. Ses longs cheveux étaient emmêlés et des mèches lui tombaient sur le visage. Elle me souriait. J’étais… émoustillé. Ce n’était plus possible que je la quitte des yeux. Je me suis alors levé et je suis allé la rejoindre. Nous nous sommes embrassés.

– Ché… ri… Je le mettrai, le soutien-gorge. C’est promis. Mais… Avant…

Elle m’a pris la main, m’a guidé vers le lit et m’y a poussé. Je me suis retrouvé à y être allongé sur le dos. À califourchon, Bérénice a fait main basse sur moi et a commencé à s’occuper de moi comme elle savait le faire. Une nouvelle fois, nous allions faire l’amour. J’allais être servi…


(…)

Les mains bien lavées et le Smartphone de Bérénice connecté sur le site Marmiton, nous étions prêts. Ce soir, nous allions nous régaler avec ce dessert, ça allait être sûr! Et ça allait être un nouveau moment de complicité qu’on allait passer ensemble. C’était la fin d’après-midi et il commençait déjà à faire nuit? La cuisine était bien éclairée du coup et la pièce se réchauffait grâce au radiateur qu’on avait allumé dès le retour de notre promenade dans la vieille ville. Tous les ingrédients et ustensiles dont nous allions avoir besoin étaient disposés sur le plan de travail de la cuisine. Bérénice m’a regardé dans les yeux et m’a embrassé. Elle m’a souri.

– Bon. Trêve de plaisanterie, joli oiseau! Il serait temps que l’on… commence. J’ai faim, moi!

Quarante grammes de sucre… Une gousse de vanille… Vingt-cinq centilitres de lait et cinquante grammes de riz… Une passoire… Une casserole… Une balance… Une cuillère à soupe…

Rincer le riz, le mettre dans une casserole et couvrir d’eau… Saler et porter à ébullition pendant trois à quatre minutes… Faire bouillir le lait avec le sucre et la gousse de vanille fendue en deux… Jeter le riz égoutté dans le lait, laisser bouillir et baisser le feu… Faire cuire quarante minutes à feu très doux et en remuant souvent… Retirer du feu, retirer la gousse de vanille et laisser refroidir… Selon ce que Marmiton disait pour la recette, il fallait compter quarante-cinq minutes de préparation… et quarante minutes de cuisson. Consciencieuse et sérieuse comme elle a pour habitude d’être, Bérénice… Je pensais que la préparation du riz au lait serait respectée et appliquée à la lettre comme indiqué sur le site. Ce que j’aurais dû savoir, anticiper et… me rappeler, c’était que Bérénice a un «cinquième as» et qu’elle est une sacrée «petite» coquine dans l’intimité. Elle m’a pris de court alors que j’étais concentré et appliqué…

Nous étions en effet en train de surveiller attentivement, consciencieusement la cuisson du riz à ce moment-là. Nous étions proches, l’un de l’autre. Bérénice était belle et elle sentait bon. J’a-dore être tout contre elle. J’aime sentir son corps contre le mien. C’est simple. C’est même clair, net, précis: je raffole de ça. Bérénice était dans sa robe noire et elle avait les cheveux coiffés en un chignon qui n’avait rien à envier à celui des femmes romaines de l’Antiquité. Oh… oui. Bérénice était belle et j’avais envie d’elle. Et quand elle est allée laver les ustensiles que nous avons utilisés tout à l’heure, son cul était dans ma ligne de mire, je me suis approché d’elle. Je me suis fait taquin en me collant presque contre son corps et ma main est allée s’abattre tout doucement sur les fesses de la demoiselle. Elle a glapi et elle s’est retournée brusquement. Elle était bouche bée, les yeux ronds. Faussement choquée, en fait. Elle jouait la comédie. Je le savais. Je la connais de mieux en mieux, la pupuce… Et là…

Et puis, elle a souri. Elle a passé ses bras autour de mon cou. Ça a été juste après, ses lèvres sur les miennes.

– Ché… ri… Je t'avais demandé d'être plus… fougueux, y'a pas longtemps. Avant-hier, quand nous sommes arrivés… Je te l'ai dit…

J'ai embrassé Bérénice. Elle n'avait pas besoin de terminer la phrase. J'avais compris. Elle mourait d'envie que je la rende folle…

Ça lui plaisait que je fasse preuve d'audace et de fougue. Oui, elle aimait que je sois sensuel et délicat. Mais ce dont elle avait envie, Bérénice… C'était que je me lâche et que je sois à l'écoute de mon instinct et de mes désirs. Que je sois… spontané. Elle, c'est ce qu'elle a fait…

Le riz était en train de cuire dans la casserole et il y avait de plus en plus une délicieuse odeur de lait, de vanille, de sucre et de riz cuit dans la cuisine. Bérénice et moi, nous étions attentifs. Nous surveillons et remuons souvent, régulièrement la préparation. Rien n’aurait pu détourner mon attention. Quand soudain… Bérénice s’est tournée vers moi et m’a souri. C’était son fameux sourire d’un jour optimal et je ne pouvais que voir ses dents blanches. Elle était ravissante. Je l’ai observée attentivement. Ses yeux étaient particulièrement dilatés. Quand ils sont comme ça, je ne sais que trop bien ce que ça signifie. Elle, elle était excitée… Elle, elle avait envie de moi… Et la suite des événements m’a donné raison. Bérénice a posé un doigt sur mes lèvres comme pour me demander implicitement de ne rien dire. Elle a retiré son doigt et elle a approché l’instant d’après sa bouche de la mienne. Mais… Coquine comme elle est dans l’intimité, Bér钅 Elle ne m’a pas embrassé… Non. Elle a sorti la langue et elle m’en a donné un léger coup sur les lèvres. Les yeux de Bérénice brillaient et elle semblait être particulièrement contente de ce qu’elle venait de faire, de l’effet que ça me faisait.

– Ché… ri… Ne bouge pas… Te dérobes pas… Y’a pas que du riz au lait au menu ce soir…

Sur ce, elle s’est mise à genoux…

(…)

La jeune femme s’est agenouillée lentement et pendant qu’elle le faisait, elle ne me quittait pas des yeux. C’est quelque chose qu’elle aime faire quand on fait l’amour de quelque manière que ce soit. Et là, ça ne faisait pas exception. Elle était accroupie et le sourire qu’elle avait aux lèvres était radieux. Rhoo… Qu’est-ce qu’elle me faisait fondre, Bér钅 Un bruit, un soupir comme elle seule savait les pousser et ses mains se sont posées sur ma ceinture en cuir. Ses gestes étaient délicats et elle m’a retiré la ceinture sensuellement. Affamée et impatiente comme elle était, Bérénice… Elle n’a pas du tout attendu pour faire main basse sur moi et enfoncer le clou. Ses doigts ont trouvé le bouton de mon pantalon. Ce dernier mis hors de son chemin sans chichis, Bérénice a porté son attention sur la fermeture éclair et l’a tirée d’un coup sec, sans aucune hésitation. Affamée et impatiente, Bérénice a tiré le jean et celui-ci s’est retrouvé à mes pieds.

Les yeux de ma petite amie me disaient qu’il n’y avait aucun doute possible sur le désir que la jolie coccinelle avait pour moi à l’instant-t. Je portais le boxer qu’elle m’a offert pour Noël, quand nous nous sommes retrouvés. Sa façon de me regarder me donnait l’impression d’être un bonbon sucré et délicieux. Et quand elle a posé ses lèvres et sa langue sur la bosse qui apparaissait à travers le sous-vêtement, Bérénice m’a regardé et elle a poussé un soupir de plaisir. Les choses sérieuses allaient commencer et les dés étaient sur le tapis…

Bérénice passait sa langue sur mon sexe qui se montrait de plus en plus et que seul le boxer noir aux motifs de cœurs rouges cachait à présent. Sa langue était mouillée, juste ce qu'il fallait et ça m'excitait au plus haut point de sentir ET de voir ce qu'elle me faisait. Bérénice était une coquine de première. Ça, je le savais. Bérénice était audacieuse comme ce n'était pas permis et elle ne reculait devant rien pour me séduire encore un peu plus. Ça aussi, je le savais. En revanche, force est de constater que Bérénice m'a pris au dépourvu quand elle a baissé le boxer d'un coup et qu'il s'est retrouvé par terre. Ma queue en a jailli un peu comme un diablotin qui sort d'une petite boîte. Bérénice s'en est emparée du poing gauche.

– Bonjour toi! Toujours aussi grosse… Toujours aussi dure… Hmmmm…

Accroupie, Bérénice a levé la tête vers moi et elle m'a souri. Le poing enroulé sur mon érection, elle a entamé un mouvement de va et vient. Au préalable, juste avant de me prendre en main, elle s'est léchée la paume de la main. Ça avait été… sexy comme spectacle. Sa main coulissait bien et c'étaient des sensations agréables qu'elle me procurait, la pupuce. Je savais cependant qu'elle ne s'arrêterait pas là. La suite m'a donné raison… La prise en main a fait place à la mise en bouche. Sa main qui me branlait doucement mais sûrement, la jolie coccinelle bretonne a tiré une seconde fois la langue. Mais cette fois, c'était pour lécher mon sexe et le rendre humide… Pour que ce soir agréable dans sa bouche… Le bout de ses doigts caressait et titillait la peau de mes bourses. Bérénice, après quelques coups de langue sur et autour de mon gland, m'a pris goulûment dans sa bouche. Je me suis laissé aller…

Agenouillé et mon sexe entre ses lèvres, Bérénice était magnifique. Je la regardais et j'étais attendri, subjugué par la passion et la folie qui avait pris possession d'elle. Oui…

La voir… Voir ses va et vient sur mon pénis… Bérénice y mettait du cœur. D'abord lents et amples, ils étaient plus fluides, plus rapides. Elle a même resserré ses lèvres autour de ma queue et m'a pris en gorge profonde. Je l'ai guidée en lui caressant les cheveux et en lui prenant doucement la tête. Tout en me masturbant, ma petite copine était déchaînée comme jamais et elle m'a fait perdre pied…


(…)

Je reprends mon souffle. Ou plutôt, disons que… J'essaie de le retrouver. La pression et le rythme de la bouche de Bérénice sur mon membre ont été tellement intenses qu'ils ont eu raison de moi au final. Je n'ai pas pu me retenir et j'ai joui dans sa bouche en quelques jets. Et là, Béré' me regarde, fière et radieuse.

– A… mour… Ça me plaît de te voir comme ça parce que je te donne du plaisir… Parce que je viens de te faire jouir… dans ma bouche. Mon amour… Aaaah…

Bérénice a toujours les yeux brillants, dilatés. Elle s'est remise debout et elle m'a roulé une pelle. Sa bouche a un goût de sperme. De MON sperme. Quelle coquine… C'est un baiser au goût de sperme et ce n'est pas désagréable, tout compte fait.

– Heu… Mon amour? Joli oiseau… C'est bien beau tout ça, que je te branle… que je te suce… que je te donne du plaisir… que tu éjacules sur moi… Mais… On a un dessert à terminer, là! Faut pas mélanger le boulot et le plaisir, tu sais?

Pour toute réponse, je lui ai tiré la langue. Bérénice m'a tiré la sienne en retour et je voyais qu'elle était brillante, sa calanque rose. J'avais hâte de prolonger ce repas… crémeux.

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