Collection Cocu. La Pêche Au Carrelet (1/2)
Dix ans.
Dix ans de mariage dans trois jours, dix ans de bonheur avec Gisèle, dix ans de vacances à Nauzan en Charente-Maritime près de Royan ou elle a hérité de la villa de ses parents après leur décès.
Lannée de notre mariage en juillet les invités étant partis nous allions nous allonger sur la plage à cent mètres de la villa où faire le lézard mest apparu rapidement insupportable.
La pêche au carrelet a été une distraction plus attrayante pour moi.
La pêche, cest tous les jours de nos vacances, sauf les dimanches et le 5 juillet, date de notre mariage où je lemmène au restaurant manger des fruits de mer à Marennes.
Je vais sur la grande côte pêcher avec ces grands filets tendus sur un carré de tube de métal au fond des eaux bouillonnantes de la grande côte appelée pêche au carrelet.
Dix ans que pendant les deux mois de nos vacances, je fais rigoureusement la même chose même les jours de pluie.
La cabane construite par son père me protège du plus gros des intempéries et surtout ce sont les jours où je prends le plus de poissons comme du bar que jatt en plus des crevettes.
Une vraie passion depuis que jai remis en état ce carrelet quil avait acheté après guerre pour une bouchée de pain.
Il y avait huit ans depuis sa mort quil était à labandon.
Je lai retapé moi-même. Les jours des grandes marées me permettant daller sur les rochers.
Je lai modernisé avec des moteurs électriques pour le descendre alors que lui remontait lensemble à la sueur de son front avec une manivelle.
La cabane est devenue un vrai château, jai failli y mettre un lit, mais jai eu peur dy rester même la nuit et que Gisèle se lasse de ma passion.
Jai simplement installé une chaise longue et jai de quoi me faire à manger et surtout du café que je consomme en grande quantité.
Deux mois de vacances, car elle est professeur des écoles anciennement institutrice pour les C.
Gisèle est fille de prof et cest pour cela que mes beaux-parents venaient tous les étés sur cette côte.
Ce matin je pars vers cinq heures et à six heures mon carrelet descend pour sa première plongée.
À treize heures la marée mempêche de le mettre à leau et je me décide à réparer le filet, quelques mailles ayant lâché.
Il faut que jaille à Royan près du port où je sais pouvoir acheter un filet de rechange, car même sils sont un peu chers, ils sont les plus solides.
Je pars avec mes papiers, mais ce matin pressé de mettre à leau, jai oublié mon portefeuille.
Jarrive devant la maison.
- Gisèle ! Gisèle !
Je lappelle et je dois constater quelle est absente, il fait beau, je suis sûr quelle est en train de bronzer à peu près au même endroit où elle va depuis des années.
La plage étant à cent mètres jy vais à pied.
Comme je le pressentais elle est là dans son maillot de bain deux pièces blanc qui souligne magnifiquement le cuivre de sa peau.
Car non contente de bronzer deux mois ici elle se rend tous les mercredis après-midi dans un institut de beauté faire des UV.
Agenouillé à ses pieds, un photographe de plage qui photographie les gens et qui a un patron qui tient un kiosque sur la place à Saint-Palais où lon peut voir les photos et les acheter
Ils discutent ensemble.
Je suis intrigué, car je connais ce type dindividu beau parleur et dragueur quelle chasse chaque fois que je suis avec elle.
Elle fait un geste qui me paraît étrange, au lieu de prendre le ticket quil lui tend elle prend son sac de plage, sort un stylo quelle lui propose.
Il écrit avant de lui redonner.
Je la vois le range dans son portefeuille, je peux voir du rose certainement dans son permis de conduire.
Incroyable, discrètement je le vois se met la main devant sa bouche comme sil lui envoyait un baiser et la poser sur ses lèvres.
Je retourne à ma voiture, je pars pour Royan comme de rien.
- Bonsoir, Gisèle, ça sent bon, tu mas cuisiné le bar péché hier.
- Oui, mon chéri, mais aujourdhui ou sont les crevettes que nous devions manger en entrée.
- Jai déchiré mon filet, je suis allé à Royan, tu sais je ten avais parlé.
Je le remonterai demain et je pourrais ravauder lautre tranquillement, je sais que cest un gros investissement, mais tu sais comme jaime le carrelet de ton papa.
Jaime jouer de la corde sensible avec ma femme qui vient membrasser me montrant que ma dépense est pardonnée.
- Es-tu passé par ici en partant pour Royan ?
- Non, je voulais arriver avant la fermeture et jen reviens, il est dans le coffre de la voiture.
Elle est toujours en maillot et je passe derrière elle.
Je fais sauter la lanière de son soutien-gorge.
Je lentoure de mes bras une main sur ses seins lautre sinsinuant dans son mini-slip.
- Pas maintenant, Sylvain, le poisson va être cuit et il faut que je prépare des tomates puisque les crevettes sont toujours au fond de la mer.
Je suis frustré, car il y a quelques années, cest souvent que je la prenais sur la table de cuisson en lui posant les fesses dessus.
Dans ces moments-là, elle se laissait pilonner donnant elle-même des coups de cul en avant pour que ma pine de grosseur normale entre le plus profondément en elle.
Madame la maîtresse des écoles, dans ces moments-là, vous aviez un langage peu châtié.
« Les baise-moi mon salaud » résonnait dans cette cuisine.
Or, je dois reconnaître que depuis quelques mois quand jarrive à te faire lamour seulement dans notre chambre, tu as des petits cris qui sont loin de ces envolées lyriques.
Nous mangeons et nous nous couchons.
Un point que je remarque alors que là encore jai été aveugle quand son corps nu malgré la chaleur se trouve recouvert de son pyjama tue lamour.
- Sylvain, non, pas ce soir, je suis fatiguée.
Jai une nouvelle fois passé ma main sur sa chatte alors quelle me tourne le dos et je prends une nouvelle remontrance.
Au matin je dois attendre la marée pour changer mon filet et pour une fois très rare, je déjeune avec elle.
- Tu pars à quelle heure ?
- Dans dix minutes, je peux réparer à 13 heures et je pêcherai jusquà la nuit.
- Je vais au supermarché à Royan, veux-tu que je te ramène quelle chose ?
- Merci, non rien.
Je vais dans la chambre me changer et je lentant parler dans son téléphone.
Je pars, elle membrasse et je monte dans ma voiture.
Je fais un tour rapide et je me gare au bout de notre rue en sens unique, là où il lui est impossible de me voir.
13 heures trente, une voiture sengage, un petit coup davertisseur et je vois Gisèle monté sur des talons haut dans un tailleur soulignant ses courbes à la limite de la provocation, inconnu de moi.
Une fraction de seconde la vision de ma femme me fait cérébralement bander.
Elles passent devant moi sans me voir, mais je suis étonné car la personne qui conduit est une femme blonde.
Gisèle est brune et au plus loin où je remonte, aucune amie blonde ici au bord de mer.
Elle remonte à gauche et passe devant lhôtel Cordouan pour tourner à droite et monter dans la partie haute de Saint-Palais.
Je suis à distance quand je vois clairement Gisèle se pencher vers la conductrice et lembrasser faisant faire une embardée à la voiture.
Elle tourne une nouvelle fois à gauche et alors quune fraction de seconde la route tourne à droite entre des villas, je freine.
Leur voiture est arrêtée cinquante mètres devant moi.
Les deux filles sortent sans me voir.
Dès que tout semble calme, javance jusquà un petit bois ou je gare la voiture cachée aux yeux des deux complices.
En passant, jai vu quelles sont entrées dans des maisons jumelles.
Lautre les volets étaient fermés.
Je pousse le portail et je longe la maison pour voir larrière.
Je suis sous des pins, le sol jonché dun tapis daiguilles, javance et elles crissent sous mon pied.
- Matilda, il y a quelquun à côté.
- Tu as entendu quelque chose.
- Oui, le bruit daiguilles de pins écrasées.
- La villa est en vente.
Depuis deux ans lagence tente désespérément de sen séparer.
Les aiguilles craquent sous leffet de la chaleur, cest ce que tu as entendu.
Pourquoi as-tu peur, tu mas bien dit que ton mec était parti réparer son filet à la grande côte, comment pourrait-il se trouver à côté ?
À deux doigts de me faire repérer, je quitte les aiguilles sur la terre en posant mes pieds sur les dalles de béton où il y en a moins.
Je suis derrière le mur mitoyen des deux villas et jévite de bouger les deux femmes devant être sur une dalle identique, mais sans les aiguilles.
- Attends ma chérie, je vais mettre de la musique.
Les bruits de pas sur des graviers bientôt couverts par de la musique douce qui sort certainement dune enceinte placée à lextérieur marrivent aux oreilles.
« Et tu danses avec lui » slow de C. Jérôme célèbre des années 80 me parvient aux oreilles.
De nouveau les graviers.
- Viens dans mes bras depuis le temps que je tattends.
Cest dur dentendre ce quil se passe en pointillé, mais une chaise restée là me permet dentendre, hélas, sans voir ce que ce fond ces deux femmes.
Ce qui me serre le cur, cest que la mienne fait partie des deux.
- Oui, chérie embrasse-moi, ta bouche est si douce.
Salope ta main a déjà trouvé ma chatte, tu vois, jai ôté ma petite culotte comme tu me lavais ordonné au téléphone en prenant des risques mon mari étant encore là.
Tu sens comme je suis mouillée, continuons à danser, je rêve quand ta bouche va une nouvelle fois venir se coller sur mon clito qui bande pour toi.
Javais hâte dêtre une nouvelle fois à toi.
- Tu as fait ce que je tavais demandé, depuis mon appel pour te dire que jétais arrivée, tu tes refusée à lui.
- Oui, hier dans la cuisine et le soir dans notre lit il a essayé, mais jai résisté en pensant simplement à toi et au divin moment que nous vivons en ce moment.
- Tes seins sont toujours volumineux et beaux, tu as de la chance quils soient aussi fermes.
- Le sport, cest le secret et depuis que je tai rencontré les parties de baise à chaque vacances.
- Embrasse-moi, je tadore.
Cest dur à avaler, je suis cocu par cette femme qui fait rapidement glousser la mienne.
Jai bien entendu à chaque vacances, je suis cocu depuis un certain nombre dannées
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