Fureur Noire Des Cocus 2
C'est l'heure de vérité. Inutile de faire des discours, je règle mon pc et mets les amants face au montage téléchargé de leurs prestations sur le web. Avant l'apparition de l'image et du son je quitte mon bureau en tenant Rana par la main. Elle a eu une première lecture en ma compagnie, je ne tiens pas à la voir gâcher le plaisir de Mamadou et de Patricia. Au salon, hors de la possible agitation que susciterait le spectacle revu, je veux m'informer de ses sentiments et décisions à chaud
- Ce qu'il m'a fait est impardonnable. Nous vivons dans le mensonge depuis combien de temps. Je divorcerai. Et si tu veux, je serai
Mieux vaut linterrompre avant de devoir répondre à ses propositions. Elle nest pas mon type de femme ; mais pourquoi la vexer en le formulant ?
- Ce qu'il a fait à dautres femmes et particulièrement à Patricia serait impardonnable si je ne connaissais pas le contexte et si je n'avais pas appris par hasard que ma femme était volontaire depuis le début pour participer à ces exhibitions sexuelles sur le web, seule ou avec des partenaires. Par contre aujourd'hui ton mari s'est montré vraiment odieux, brutal et sans scrupule avec elle hors du cadre normal rémunéré. Sur le web on voit des adultes consentants. Mais depuis ce matin il a usé et abusé de Patricia par la force. Il a commencé en la violent et l'a ainsi réduite à se soumettre, persuadé que le plaisir imposé lors des rapports sexuels finirait par vaincre sa volonté de lui résister.
- A ta place je me vengerais cruellement. Il mériterait que tu lui coupes le zizi ou que tu lui sèches les couilles. Tu n'as pas un bon couteau bien aiguisé ?
- Pas question de verser . Mais je connais un moyen d'obtenir réparation. Écoute comment je compte m'y prendre. En premier je vais le garder dans ma cave, enchaîné aux tuyaux épais des conduites d'eau du chauffage. Il manquera les spectacles des prochains jours et, si l'organisation lui applique la règle qu'il a brandie contre Patricia, il sera viré de son emploi et remplacé.
- Parfait ! Nus, avec l'envie de baiser mais dans l'impossibilité de se toucher. Cest bien pensé, ça va leur travailler le sexe à longueur de temps, les tourmenter. C'est un juste supplice. C'est tout ? Et ça durera longtemps ? Mais, s'ils crient, ils ameuteront le voisinage.
- Je prendrai le temps qu'il faudra. Et s'ils se permettent de crier je leur clouerai le bec comme c'est le cas en ce moment. La menace d'un nouveau bâillon suffira peut-être à les empêcher d'appeler à l'aide. En ce moment ils ne peuvent même pas communiquer. Quand j'arracherai la bande collée sur leur bouche et leurs cheveux ils feront une expérience dissuasive et ne voudront plus connaître pareille souffrance. J'ai quelques rouleaux de scotch en réserve, je les leur montrerai et cela calmera leurs envies de hurler pour obtenir des secours.
- Je vois que tu as tout prévu. Je te suis et je t'aiderai. Compte sur moi, je suis ta femme !
Elle retombe dans l'ambiguïté. Je préfère ne pas relever, car son aide sera précieuse. Et je complète mon raisonnement :
- Enfin ne craindraient-ils pas la publicité que leur ferait une intervention extérieure en leur faveur ? Imagine leurs sauveteurs en face de personnes à poil emprisonnées dans une cave. Leurs questions finiraient par obtenir des aveux et des explications circonstanciées sur les causes dune situation aussi inhabituelle. Assez bavardé, allons constater les résultats de la séance de visionnage.
Patricia est en larmes, monsieur Gaston Lenfileur, le bien nommé, paraît plus serein. La première vient de le constater amèrement : je sais tout depuis le début ou presque et ses mensonges ne mont pas trompé : elle réalise tout à coup à quel point je puis être courroucé davoir été pris pour un con et combien je dois être déçu de sa conduite éhontée mal cachée par une fausse vocation .
Lhomme pour sa part tire gloire de ses agissements sur scène : il se sait bien outillé pour contenter des femmes en chaleur ; de plus il se croit soulagé de laccusation de viol dans la mesure ou indubitablement il a eu des rapports sexuels répétés et consentis avec une femme qui montrait ouvertement que ces relations la comblaient de bonheur. Il arbore un air narquois qui ménerve et qui irrite assez Rana pour quelle lui assène subitement un coup de poing sur le nez. Javais dit « Pas de sang », cest raté les narines du taureau pissent le sang et ses mains placées dans son dos ne peuvent pas épancher lécoulement. Son sourire disparaît et il guette les mains de sa femme afin desquiver une nouvelle claque ou den amortir la violence
Je commence par lui. Arracher le scotch est une infligée avec joie, je laisse le soin de cette tâche à lépouse en colère. Elle est forte, elle ne se veut ni douce ni tendre. Au contraire elle contemple avec un peu de sadisme la bande collante couverte de cheveux décrochés du cuir chevelu. Il hurle et encaisse une deuxième frappe de son ex-dulcinée. Il se tait ! Ça se passe entre adultes et la femme est consentante, je tolère le petit plus de satisfaction de lépouse trahie. Je me réserve la conduite de la conversation.
- Cher ami, car nous sommes presque parents puisque tu baises cette femme, jai oublié de me présenter. Tu lauras pourtant compris, jétais son compagnon et le locataire de cette maison. Jy avais mes habitudes, puis je lai quittée provisoirement, il y a huit jours dans lattente dune réponse de Patricia à propos de ses activités nocturnes. Bien entendu jen avais gardé une clé et ma présence sur place depuis ce matin ne vous surprendra pas outre mesure. Jai donc pu suivre lévolution de votre relation. Il paraît acquis que vous avez décidé tous deux de consti un duo libertin sur le net, de vous y montrer agissant comme un couple amoureux disposé à donner des leçons de rapports sexuels.
Comme ça doit te faire chier, cocu, de me voir lever ta poule et den faire une star. Je reconnais que jai déployé des efforts pour parvenir à la libérer de toi.
A côté du vantard, Patricia semble gênée. Elle pleure, pleure et lemploi de limparfait « jétais son compagnon » qui devait faire tomber ses dernières hésitations, lever le doute quant à sa résolution dépouser Mamadou Lenfileur, produit leffet inverse de celui que jattendais, elle redouble de larmes au lieu dêtre soulagée par ma facilité à accepter son choix de vie. Permets-moi dénumérer ces moyens si décisifs : Tu es fort et tu frappes comme une brute sur son cul. Tu las fait au moins deux fois, peut-être plus, car jai dû mabsenter. Ensuite tu réduis le salaire gagné avec son cul par ta partenaire en inventant des frais exorbitants et en ponctionnant la somme à remettre en application dun contrat qui ne mentionne pas les prélèvements que tu opères. Donc tu la voles pour lasservir plus facilement.
Patricia ne lécoute pas. Cest faux, il dit nimporte quoi pour mabaisser. Quand je serai détaché je lui ferai bouffer ses conneries.
Tu la bats, tu la voles, tu te rends indispensable pour sa carrière, enfin tu lui promets les deux choses quelle désire le plus, une maison confortable et le mariage. La naïve en oublie les coups, lobligation de se faire tringler par les hommes de la troupe ou les sanctions promises en cas déchec daudience !
Eh, oui, si tu lavais mieux baisée elle ne perdrait pas la tête quand je lui promets le succès et le bonheur.
Il faut être gonflé pour promettre le mariage quand on est déjà marié. Patricia, je te présente Rana lépouse en titre de ton séducteur. Mais il est probable que tu aies deviné qui était cette femme qui ma aidé à vous détacher lun de lautre et qui se permet de donner des coups à ton prétendant. Te voilà en concurrence avec une légitime.
Réduit à limpuissance et au risque dexacerber lire de Rana, le costaud ne répond pas. Jen tire la conclusion :
- Alors es-tu satisfaite de lenthousiasme de ton séducteur embarrassé. Je te souhaite beaucoup de bonheur avec ce violeur brutal, Avec ce voleur qui te dépouille de tes gains et avec ce menteur. Sans doute as-tu surtout apprécié le plaisir sexuel quil ta procuré. Nest-ce pas la raison essentielle de ta décision de monter un improbable spectacle avec lui. Il te fallait une grosse bite, tu las trouvée, garde la bien avant de te la faire enlever par une autre victime de ses engagements bidons.
Mamadou senfonce dans son silence. Personne ne fera tarir les larmes de Patricia. Mamadou est pris au piège. En présence de Rana, la grande brute craint des représailles physiques immédiates. Sa situation dhomme désarmé et menotté ne lui convient guère et comment pourrait-il sengager envers une femme objet que visiblement il ne respecte pas. Il a pris son plaisir avec elle, il lui a fait subir le pire et pour simposer il a fait miroiter le trottoir comme dernier refuge si elle ne lui obéissait pas. Cest Rana qui insiste :
- Sais-tu que tu vas perdre ton poste à léducation nationale si nous te dénonçons. Tu es un pervers que lon ne laissera pas au contact de lycéens.
Voilà qui déride le sinistre gaillard ;
- Comment fais-tu, pauvre innocente, pour croire que je travaille encore au lycée. Il y a presque un an que jai démissionné pour me lancer dans un métier bien mieux rémunéré et tellement plus attrayant. Maintenant tu sais ce que je fais et tu sais aussi comment jai fini de payer la maison ou notre superbe voiture. Je quittais la maison pour te donner le change. En réalité, depuis je vis comme un prince, jai des nanas à gogo, du fric et du plaisir plus quil nen faut. Mes nuits sont des rêves avec des créatures triées sur le volet, des salopes assoiffées de sexe. Aussi longtemps que jaurai la santé ma profession nous enrichira. Calme-toi, avec moi, ton avenir est assuré. Je tringle des nunuches comme celle-là, ça me fait du bien et elles raffolent de mon joujou, mais cest toi que jaime. Jamais je nai pensé au divorce, rassure-toi. Tu vas me libérer et nous rentrerons gentiment chez nous, hein ma chérie.
Non, vous entendez ; « IL mAIME ». Pauvre type. Tu veux mapitoyer pour que je te délivre ! Tu me prends pour une conne. Jen ai marre de te servir de bonniche. Va te faire voir chez les Grecs ! Ton avenir nest plus assuré, surtout pas avec moi. Alors sois heureux avec ta nunuche si elle te supporte. Mais avant tu as des dettes à payer. Ne rêve pas trop vite dévasion.
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