Collection Dominant Domine. Les Filles De Monsieur, Les Filles De Madame (1/7)
Jen ai assez de cette famille, certes, jai tout ce que je veux, mais le fric nachète pas tout, enfin, jai dix-huit ans et je peux sortir de sous mon lit le sac à dos et la lettre que jai fignolés hier pour mes parents.
Je vais faire simple, je dis que je les remercie pour la jeunesse quils mont donnée, mais que jai décidé de réussir seule, alors je prends la route.
Jenfile la tenue que jai préparée et je ferme la porte derrière moi sans savoir quand je reviendrais.
Mon plan est simple, rejoindre la nationale et faire du stop, je sais le danger que peut représenter cet exercice pour une jeune fille, mais je suis prête, jai une bombe de défense dans mon sac à dos.
Tous se passent selon mes plans, mes parents sont partis au travail, ils sont architectes tous les deux, cest pendant leurs études quils mont conçues à ce qui ma été dit.
Je leve le pouce depuis quelques minutes quand une voiture comme on en fait plus sarrête, elle est dun autre âge, mais magnifique, surtout dun blanc immaculé.
La vitre arrière souvre, à lintérieur, un homme tout aussi étonnant que sa voiture, smoking avec une rose rouge à sa boutonnière.
Où allez-vous mademoiselle, je peux vous rapprocher ?
Je vais vers Paris, après je ne sais pas, peut-être à létranger, en Allemagne, je parle un peu cette langue.
Léon, prenez le sac de mademoiselle et mettez-le dans le coffre, dépêchons-nous, je suis attendu au manoir.
Oui, monsieur, tout de suite.
Montez à côté de moi, mademoiselle, vous allez me faire la conversation.
Je monte, les sièges comme les bois de la voiture, sont blanc, Léon le chauffeur lui aussi en livre blanche doit lentretenir quand monsieur est de retour chez lui, nous démarrons.
Lhomme élégant à côté de moi doit avoir environ la cinquantaine, jignore qui il est, mais je ne vois quune chose hormis sa rose, sa canne, canne à pommeau, je crois avec en son sommet une pierre noire.
Comment vous appelez-vous mademoiselle ?
Juliette, monsieur.
Je naime pas ton prénom, tu tappelleras Carla, ça sonne mieux à mon oreille.
Pourquoi voulez-vous que je change de prénom.
À peine ai-je prononcé cette phrase que la canne sabat sur mes cuisses dénudées, pour faire ce voyage comme il fait beau en ce mois de juin, jai mis mon petit short, ça aide pour faire du stop.
Jai horreur dêtre contrarié, es-tu vierge ?
Je le regarde incrédule, pourquoi une telle question, je mets du temps à répondre.
La canne sabat de nouveau sur mes cuisses seul endroit quil peut atteindre, je crie, je suis folle, ma bombe est dans le coffre, je me sens à la merci de ce malade.
Je ne le dirais pas deux fois, es-tu vierge ?
Non.
La canne me frappe de nouveau.
On dit, non Monsieur.
Non, Monsieur.
Jai senti dans la façon que cet homme de dire Monsieur que cest avec un grand M quil souhaite que je le dise.
Nous arrivons, Monsieur.
Jai vu, avez-vous appelé Albert ?
Oui, il nous attend.
Monsieur parle à Léon sans quil nous voie à cause de la séparation et de la glace tintée.
Je vois la voiture ralentir et passer une immense grille avant de remonter une allée, je prends la poignée et jessaye de louvrir, la canne sabat, je commence à avoir mal aux cuisses.
Pas de cela, Carla, à partir de maintenant, vous mappartenez, si vous êtes sage et docile, vous aurez une vie de rêve, vous évoluerez dans le meilleur monde.
Piégé et ceci à moins de cinquante kilomètres de chez-moi, je décide de rester sage tant que je naurais pas récupéré ma bombe de défense, la voiture sarrête devant un immense perron, jai dû passer devant ce manoir avec mes parents sans jamais le voir lallée et le parc faisant presque cent mètres.
La portière souvre, un homme assez massif me fait descendre.
Bonjour mademoiselle Carla, jespère que vous avez fait bonne route.
Lui aussi, ils ont dû se téléphoner pendant que nous roulions, pauvre con, je viens dêtre prise en stop et je me retrouve là, je vois une ouverture, jai des chaussures de marche, alors je pars en courant vers la grille du manoir.
Laisser-là courir, elle reviendra quand elle aura faim.
Monsieur voulez-vous que je lâche les chiens, ils auront vite fait de nous la ramener.
Je suis encore assez prêt pour entendre, jai peur des chiens et de plus les quelques mètres que jai franchis me montrent la grille fermée et les murs très haut partant à droite et à gauche, alors je marrête.
Voyez, elle est intelligente, elle a compris quici, le Maître, cest moi, Albert, vous conduirez mademoiselle Carla dans la chambre bleue, mettez là au courant des habitudes de ma maison, je me retire dans mes appartements.
Bien Monsieur, vous la gardez pour vous !
Oui, Albert, vous savez que jaime les brunes qui ont un cerveau, je vais prendre bien du plaisir à former celle-là.
Je suis en train de revenir, Monsieur toujours élégant monte les marches tapant sa canne dans sa main en me regardant, je refuse de baisser les yeux, un dernier défit et il entre.
Mademoiselle Carla, veuillez me suivre, je vais vous montrer votre chambre.
Je le suis, où est mon sac, que veut-on de moi, suis-je tombé sur un réseau de traite des blanches, vais-je me retrouver au fond de lAfrique ou des pays du golfe dans un harem, moi qui voulais voyager.
Le pingouin avec sa redingote et ses gants blancs me fait monter au premier étage et entrer dans une chambre à gauche dun couloir comme jen ai vu dans des films sans penser que lon me mettrait dans lune delles, le couloir tout en bois rare et la chambre comme à Versailles.
Dénudez-vous mademoiselle Carla, vous devez prendre un bain, Monsieur a horreur des souillons, la salle de bains est là, regardez, je vous ai préparé votre bain.
Après, ouvrez ces armoires, vous trouverez des vêtements, il y a toutes les tailles, quand vous serez amenée à suivre Monsieur à lextérieur, la modiste viendra prendre vos mensurations demain matin.
Ne traînez pas, soyez prête, maquillez-vous, tout est à votre disposition, quand la sonnerie retentira, vous sortirez dans le couloir pour aller à la salle à manger.
Quand la sonnerie sarrêtera, si vous êtes toujours dans votre chambre, vous y resterez et vous ne mangerez pas.
Jai failli mengager dans larmée, jai renoncé à cause de la discipline, ici, je semble être servi, surtout que jy suis contre mon gré.
Leau est chaude dans la baignoire, un système de régulation de leau est en service, pas dhorloge dans ma chambre, je ne traîne pas, essuyée, jouvre les armoires, des sous-vêtements féminins, je décide la provocation.
Guêpière blanche avec porte jarretelle intégrée, bas blanc et chaussure à talons mi-hauts, je nen ai jamais porté, on comprend quen tant que rebelle à la condition de ma famille, je nen ai jamais mise.
Mes seins assez bien fournis dépassent des balconnets et ma chatte impeccablement taillée reste apparente.
Je dois reconnaître que la rebelle que je suis, accepte largent que coûte linstitut de beauté où je me fais câliner par Édith deux fois par mois sans me poser la moindre question.
Ouf, la sonnerie sonne au moment où jattache mes bas, je sors quand la sonnerie sarrête, dans le couloir, de chaque côté plusieurs filles sont là cinq à gauche de mon côté et quatre à droite.
En tête face à nous deux personnes le pingouin et une femme en tenue de soubrette.
Mesdames, cest très bien vous êtes toutes là, Madame et Monsieur seront satisfaites de vous, en bout de rang, notre nouvelle Carla, vous voyez quelle est dans le rang de Monsieur.
Quest-ce que cela veut dire, Monsieur, Madame, la seule chose que je vois, cest que de notre côté nous sommes toutes en blanc alors que de lautre côté les filles sont en rose, de mon côté les filles ont des colliers en cuir blanc, de lautre comme leur tenue, ils sont de couleur rose ?
Sur le coup, tellement étonnée, je ne me pose pas de question.
Albert se retourne et descend lescalier suivi des filles qui marchent comme à larmée.
Dis-moi quest-ce que ce cirque, que faisons-nous là.
Chute ne parle pas, nous allons nous retrouver à la cave.
Mademoiselle Lucia, dès que nous serons devant la porte de la cave, vous descendrez, Madame va venir vous parler.
Cest malin pauvre conne, cest moi qui vais ramasser.
Je comprends quil faut se taire, dans cette demeure, mais pourquoi !
Nous entrons dans une salle, une table avec des assiettes de chaque côté, cinq et quatre le même nombre que nous.
En bout, une table sur une estrade, Monsieur et une dame en robe du soir sont là, les faisans nous dominer, la soubrette vient vers la femme et lui parle à loreille, elle se lève, prend sa cravache sur la table et quitte la salle à manger.
Nous sommes debout derrière nos chaises et nous attendons, elle revient au bout de quelques minutes suivies de Lucia, le rimmel ayant coulé, elle a dû pleurer.
Elle se place derrière son siège me regardant fixement, si elle avait eu des mitraillettes à la place de ses yeux, je serais morte, ce qui me frappe, cest que Madame, il faut bien lappeler ainsi se frappe la cravache dans la main comme le faisait Monsieur avec sa canne à pommeau.
Elle sinstalle, le pingouin tape dans ses mains et nous nous asseyons.
Albert, mettez son collier à Carla.
Mon cerveau se décoince, il y a bien longtemps, javais une dizaine dannées quand maman ma demandé daller porter dans sa boîte à bijoux une paire de boucles doreilles.
Jai ouvert son tiroir où se trouvait sa boîte et cest là quun collier en cuir identique sy trouvait, je ny avais pas porté attention, pourquoi Alexia ma mère possède telle un collier identique à celui que lon mattache autour du cou ?
Cest Léon et une femme qui entre avec les plats aider dAlbert et de lautre femme.
Les hommes servent le côté blanc, les deux femmes le côté rose.
Repas très fin, je dévore, le dessert terminé, Monsieur fait un signe à Albert qui accourt, après avoir écouté, il vient vers moi.
Monsieur vous demande dans ses appartements ce soir, vous attendez ici.
Dans le même temps, Madame parle à la soubrette qui vient voir une fille rousse et Lucia la blonde.
Le pingouin tape dans ses mains et toutes sauf les deux à qui la soubrette a parlé quitte la salle à manger.
Les filles retournent certainement dans les chambres, ils reviennent et je fais comme les deux autres, je les suis, nous montons au deuxième étage, porte gauche pour moi, droite pour les deux filles.
Entre Carla, viens me sucer la queue
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