Hôtel De La Plage, Chambre 212

Assise sur le grand lit qui occupait presque toute la pièce, Julie regardait son reflet dans la télé éteinte face à elle. Elle était entièrement nue. Ses longs cheveux bruns étaient attachés en queue de cheval. Seul un collier ras-de-cou l'habillait. Elle regarda autour d'elle. La chambre d'hôtel n'était pas grande, et sommairement meublée, mais offrait une magnifique vue sur l'océan. Elle regarda à sa gauche ses vêtements pliés sur une chaise. Un simple jean, un simple chemisier un peu ample, une simple culotte en dentelle noire. Rien d'affriolant. Elle avait demandé quelles étaient les consignes vestimentaires, mais le message qu'elle avait reçu était sans appel. « Peu importe, tu attendras nue dans la chambre ». Elle regarda à nouveau face à elle. L'horloge de la télé indiquait 12h58. Elle prit alors à côté d'elle un masque de nuit noir, comme ceux qu'on utilise en avion pour dormir, et le passa devant ses yeux. Elle avait rendez-vous dans deux minutes, et resterait aveugle le temps que ça durera. C'était une autre consigne.

Durant ces deux minutes d'attente, Julie tenta de se remémorer comment tout cela avait commencé, une semaine plus tôt. Elle avait rencontré un homme sur une application de rencontre, comme cela se fait beaucoup. Il avait dit s'appeler Fabien, et ensemble ils avaient parlé toute la nuit, jusqu'à ce que le jour pointe à travers les volets de la chambre de Julie. Cette nuit-là, Julie s'était beaucoup masturbée, et avait beaucoup joui, échangeant avec Fabien sur ses désirs, ses envies, ses fantasmes. Ils n'avaient rien échangé d'autre que des mots, mais c'était suffisant pour que le plaisir monte en flèche. Durant la semaine qui suivit, Julie et Fabien continuèrent à discuter. Plusieurs fois par jour, Julie se masturbait en parlant à Fabien. Un soir, elle lui fit part de l'un de ses fantasmes. Elle lui avoua aimer l'idée d'être à la merci de plusieurs hommes, le temps d'une journée. Fabien parut, comme d'habitude, très intéressé par cet aveu, mais suite à cette conversation, ne donna plus de signe de vie pendant plus de quarante-huit heures.

Julie se sentit trahie et vexée. Elle reçut finalement un message pour le moins équivoque. « Rendez-vous samedi à l'Hôtel de la Plage. Sois dans la chambre à 13h pétante. » Et durant les vingt-quatre heures qui la séparaient de la date fatidique, elle hésita. Elle ne connaissait rien de cet homme, si ce n'est un prénom qui n'était peut-être même pas le vrai. La seule chose qu'elle savait vraie, c'est qu'il l'avait faite jouir énormément ces derniers jours. Peut-être était-ce ce qui l'avait poussée à prendre sa voiture ce samedi-là, et à se rendre au point de rendez-vous. Sur la route, elle avait fait quelques tours de rond-point, hésitante, mais l'envie était plus forte, et elle s'était présentée à la réception de l'hôtel. L'homme derrière son bureau lui avait donné la clé de la chambre 212, et elle s'était précipitée dans la chambre. Il était alors 11h55.

Une heure plus tard, nue et les yeux couverts, Julie entendit une clé magnétique passer dans la porte, et celle-ci s'ouvrir. Un frisson la parcourut lorsqu'elle entendit plus d'une paire de pieds s'avancer vers elle. Combien étaient-ils ? Aucune idée. Et pour l'instant, Julie n'en avait que faire. Il semblerait que Fabien ait décidé de lui faire vivre son fantasme, et elle comptait bien en profiter. Un nouveau frisson la parcourut lorsqu'une main attrapa son menton puis caressa sa joue.

— Bonjour Julie, fit une voix assurée.
— Bonjour, répondit-elle. Fabien ?
— Moi-même. Je ne suis pas venu seul, tu l'as peut-être compris. Je te demanderais de ne poser aucune question. Compris ?
— Oui.
— Bien.

Julie se surprenait elle-même. Comment pouvait-elle à ce point faire confiance à un parfait inconnu ? Un inconnu dont elle sentait la main glisser sur son cou, jusqu'à l'un de ses seins, dont les pointes étaient déjà dures. Une autre main lui saisit l'autre sein. Mais était-ce celle de Fabien ? Elle n'en savait rien, et l'idée l'excitait terriblement, elle sentait un torrent se former entre ses cuisses.
Ses mains furent ensuite attachées dans son dos.

— Comme ça, je suis sûr que tu ne tricheras pas, lui dit Fabien.

Julie ne répondit pas, se contenta de sourire. Deux doigts frôlèrent ses lèvres, pénétrèrent sa bouche, glissèrent le long de sa langue. Ce simulacre de fellation dura une minute, avant que les doigts ne se retirent, et soient remplacés par un gland visiblement gorgé de sang. Julie soupira, ouvrant sa bouche en grand, prête à accueillir le membre. Celui-ci ne se fit pas prier. Comme les doigts auparavant, il glissa le long de sa langue, jusqu'à l'entrée de sa gorge. Julie n'opposa aucune résistance. Dans ses échanges avec Fabien, elle lui avait donné son pedigree, comme elle l'avait dit elle-même. Aussi, il savait que Julie aimait la fellation, qu'elle soit douce ou brutale. Elle sentit alors deux mains sur son crâne, et le sexe pénétra profondément dans sa gorge. Julie s'étouffa et toussa, mais elle était habituée et se laissa faire. Après s'être enfoncé entièrement dans sa bouche, l'homme resta un instant planté en elle, ne se retirant que pour la laisser respirer. Julie reprit son souffle, sentant la salive couler sur son menton. Elle n'eut cependant que peu de répit, le sexe revint à l'assaut, et se planta à nouveau de sa gorge. Elle se laissa ainsi baiser, tandis qu'une troisième main se posait sur son sein et pinçait son téton sensible. Une quatrième glissa sur son ventre, jusqu'à ses hanches, puis entre ses cuisses, sur son sexe brûlant. Malgré le sexe dans sa bouche, Julie ne put s'empêcher de pousser un gémissement. Sa cécité passagère lui permettait de se concentrer sur d'autres sens, et notamment sur le toucher. Chaque doigt posé sur elle était capable de la mener à l'orgasme en un instant. Une cinquième main attrapa son deuxième sein. Ils étaient donc trois. Au minimum. Julie poussa un nouveau gémissement de contentement.

Les mains sur ses seins, les doigts qui fouillaient maintenant son sexe, ou le membre qui défonçait sa bouche.
Julie ne savait plus sur quoi se concentrer. Elle était prise de toute part et se laissait aller à son plaisir. Mais le sexe se retira soudainement de sa bouche, et Julie sentit plusieurs jets d'un liquide chaud frapper son visage. Un sourire s'afficha sur son visage tandis qu'elle tirait la langue pour récupérer le sperme qui l'aspergeait. Julie aimait le sperme, et elle en avait fait part à Fabien. Nul doute qu'il avait répété cette confidence à ses amis. C'est avec un plaisir non dissimulé qu'elle avala ce sperme d'inconnu, et cette simple idée la fit ruisseler un peu plus encore. Son plaisir était en train de grimper en flèche. Mais les doigts sur ses seins et dans son sexe la lâchèrent. Julie n'eut cependant même pas le temps de grogner, qu'elle se sentie tirée en arrière sur le lit, et allongée sur le ventre. Un autre sexe, plus large que le précédent, investit sa bouche. Julie essaya de l'avaler, comme le premier, mais s'étouffa, toussa et cracha sur le drap. L'homme ne se laissa pas impressionner, et enfonça son membre dans sa gorge en la tenant fermement par les cheveux. Julie était aux anges. Derrière elle, elle sentit un deuxième homme qui écartait ses cuisses. Presque instinctivement, elle souleva son bassin pour faciliter l'accès. Elle sentit un gland se poser entre ses fesses. Deux mains les tenaient écartées. Elle eut peur, un instant, d'être sodomisée, sèchement, sans préparation, bien que l'idée l'eut également excitée. Mais le gland descendit un peu et c'est entre ses lèvres désormais trempées qu'il s'enfonça. Deux mains s'agrippèrent à ses hanches et dès lors, l'assaut commença. Les deux sexes la pilonnaient sans relâche. C'en fut trop pour Julie, qui eut un premier orgasme dans un cri étouffé. Essoufflée, chancelante, elle se demandait déjà comment elle pourrait en accepter plus, tout en priant intérieurement pour que ça ne s'arrête jamais. Elle se surprit même à se demander pourquoi elle ne sentait pas sur elle les mains du troisième.

Elle se fit baiser ainsi de longues minutes encore.
Quand il fut sur le point de jouir, et contrairement au premier, l'homme dans sa bouche ne se retira pas, mais s'enfonça plus profondément encore dans la gorge de Julie. Il se laissa ainsi aller, ne laissant d'autre choix à la jeune femme que d'avaler le précieux nectar. Mais ce n'était pas pour déplaire à Julie. Si elle avait pu, elle aurait grogné de plaisir. Dans le même temps, l'acolyte qui la besognait se retira et, en grognant lui aussi, éjacula sur les fesses de Julie. Lorsque le sexe dans sa bouche se retira également, Julie se sentit vide. Vide et dégoulinante de toutes parts. Cela ne dura cependant pas longtemps. Elle n'avait pas eu le temps de reprendre complètement son souffle qu'elle fut poussée en travers du lit, sur le dos. On la tira jusqu'à ce que sa tête se retrouve au bord du matelas. Julie avait elle aussi l'habitude de regarder du porno, aussi elle était bien consciente de ce qui allait arriver, et ne fut pas surprise de sentir à nouveau un sexe se poser contre ses lèvres. Elle ouvrit alors sa bouche en grand pour l'accueillir, tandis qu'il s'enfonçait déjà au fond de sa gorge. Alors qu'elle était en train de tousser et sur le point de s', Julie n'arrivait qu'à se demander si elle avait déjà goûté à ce sexe. C'était le troisième qu'elle prenait en bouche, mais il ressemblait étrangement au premier. « Mon Dieu, se dit Julie, je suis complètement folle de penser à ce genre de choses.» L'homme s'enfonça entièrement en elle, écrasant ses testicules contre son nez. Julie toussa un peu plus, et laissa s'écouler un flot de bave épaisse des commissures de ses lèvres. Elle imaginait son visage dévasté, recouvert de secrétions en tous genres, et cela l'excitait profondément.

Elle sentit ensuite une main sur sa gorge, une autre sur son sein droit, une autre qui écartait ses cuisses. Elle se laissa faire, tel un pantin désarticulé. Dans un état second, elle sentit à peine lorsque les doigts s'enfoncèrent dans son sexe dégoulinant, ou bien lorsqu'ils maltraitèrent sa poitrine, tirant plus que de raison sur ses tétons excités. Elle ne sentait que son second orgasme monter en elle, monter plus fort, prêt à exploser. Mais les doigts se retirèrent d'entre ses cuisses, et Julie aurait crier sa frustration, si elle n'avait pas un sexe défonçant allègrement sa gorge. Ce sexe finit d'ailleurs par se retirer, laissant couler un flot de salive de la bouche de Julie, tandis qu'un autre membre pénétrait son sexe à elle. Presque immédiatement, l'orgasme monta à nouveau en elle, et cette fois-ci la submergea. Julie se mit à crier, de toutes ses forces, le corps tremblant de spasmes, envahi par le plaisir. Et tandis qu'elle criait de toute son âme, deux mains puissantes saisirent ses hanches, et la tirèrent pour lui faire faire volte-face. Elle chevauchait maintenant son cavalier, le sexe de celui-ci encore enfoncé profondément en elle. C'est lui qui allait et venait sauvagement en elle. Julie n'avait plus de force. Elle n'eut pas la force non plus de refuser la queue qui voulait glisser contre sa langue à nouveau, ni même lorsqu'elle sentit deux mains écarter ses fesses.

Julie avait déjà essayé la sodomie, à plusieurs reprises, et avec plus ou moins de succès. Si certains de ses partenaires avaient été bêtes et maladroits, il y en avait un qui lui avait procuré un pied d'enfer en la prenant par derrière. A côté de ça, elle prenait toujours un certain plaisir à laisser ses doigts glisser entre ses fesses lors de ses petits plaisirs personnels. La double pénétration, par contre, malgré l'envie, ne figurait pas à son palmarès. Aussi elle se sentit frémir lorsqu'un liquide froid coula entre ses fesses, dégoulinant sur son œillet puis sur son sexe déjà transpercé. Elle frémit à nouveau lorsqu'elle sentit le troisième sexe poser son gland sur son anus.

— Détends toi, entendit-elle derrière son dos. Je vais faire doucement.

Un sexe enfoncé dans sa bouche, elle se contenta de hocher la tête et de respirer assez fort. Elle fut néanmoins rassurée de reconnaître la voix de Fabien, et de savoir que ce serait lui qui la sodomiserait. Les deux autres avaient presque arrêté de bouger. Julie tétait le gland dans sa bouche, plus par réflexe que par réelle conviction, et les mains qui tripotaient ses seins ne pouvaient détourner son attention de ce qui se passait entre ses fesses. Fabien, si c'était bien lui, avait à présent enfoncé son gland dans l'étroit fondement, et poussait doucement, arrachant à Julie des grognements de bête. Doucement, mais sans s'arrêter, il s'enfonça entièrement en elle. Une claque sur son cul fit un peu plus grogner Julie, puis une autre. Les trois hommes commencèrent alors à bouger. Julie était prise de toutes parts. Trois queues dans ses trois orifices. La sensation la rendait folle de plaisir, elle se sentait dégoulinante, et pourtant, elle se surprit à en vouloir plus. «Tu es la dernière des traînées, pensa-t-elle, et tu adores ça!» Cette fois, Julie avait retrouvé ses forces. Elle allait et montait sur le sexe figé dans son vagin, tandis que Fabien la sodomisait avec encore plus d'ardeur. L'homme dans sa bouche lui tenait le crâne, et la baisait violemment, jusqu'à faire claquer ses bourses contre son menton. Julie aurait aimé le regarder dans les yeux pendant qu'il la prenait ainsi, mais il en était autrement et c'était très bien.

Un troisième orgasme grondait dans les entrailles de Julie. La queue dans sa bouche la devança. L'homme l'agrippa par les cheveux et se retira pour exploser sur son visage. Julie criait, sentant à peine le foutre chaud dégouliner sur son visage. A l'arrière, les deux hommes allaient bon train. L'homme sous elle fut le prochain à tirer sa révérence. Il se retira du vagin détrempé de Julie et se glissa sous elle pour venir, lui aussi, éjaculer sur son visage. Elle se sentait vide à présent. Vide ou presque, car le dernier membre comblait plus que de raison son petit trou. Agrippé à ses hanches, Fabien la sodomisait avec brutalité, claquant son cul à chacun de ses coups de reins. Sa deuxième main passa sous elle, et vint titiller le clitoris de la jeune femme. Ce fut le coup de trop. Julie se mit à jouir bruyamment, son corps tremblant comme une feuille. Jamais elle n'avait joui comme ça, avec aucun de ses autres partenaires. C'était surréaliste. C'était comme si son clitoris en feu et cette queue enfoncée dans son cul avait créé une boule d'énergie qui se propageait en elle comme un éclair. Pantelante, elle sentit à peine le dernier homme se retirer, et éjaculer sur ses fesses, rougies par les fessées.

Julie resta plusieurs minutes allongée sur le lit, les cuisses encore grandes ouvertes, le souffle coupé. Elle ne revint à la réalité que lorsqu'elle entendit la porte s'ouvrir.

— Garde ton masque jusqu'à ce que la porte se referme, lui dit la voix de Fabien tandis qu'il lui détachait les mains. Tu as été époustouflante. Merci.

Une minute plus tard, elle entendait la porte claquer. Elle resta encore un moment allongée, les yeux cachés par le masque. Elle aimait cette sensation de cécité, cela lui permettait de ne se concentrer que sur son corps. Elle sentait ses orifices encore ouverts et dégoulinants, elle sentait le sperme couler sur ses cuisses et son visage. Lorsqu'elle finit par enlever le masque, elle s'assit sur le lit, et croisa son reflet dans un miroir accroché à côté du lit. La pauvre se rendit compte l'état déplorable dans lequel elle était. La semence qui recouvrait presque intégralement son visage coulait et rejoignait sa bave aux commissures de ses lèvres, le tout formant une longue trainée gluante de son menton à sa poitrine. Son maquillage coulait lui aussi sur ses joues, et ses cheveux, collés, ne ressemblaient plus à rien. Elle se dirigea alors, avant toute autre chose, dans la salle de bain, où elle prit une longue douche relaxante et décrassante.

Ce n'est que lorsqu'elle eut fini de se rhabiller que Julie découvrit le mot posé sur le meuble de l'entrée. « En souvenir de ce bel après-midi, profites-en bien. A très vite, Fabien ». Elle prit ensuite la petite boîte noire posé sur le mot, et l'ouvrit pour y découvrir une carte mémoire. Aussitôt, l'excitation la reprit. Elle redescendit poser la clé à la réception, puis reprit sa voiture et fonça chez elle. Elle passa ainsi la fin de sa journée à se masturber en regardant, sur son ordinateur, la vidéo des trois hommes abusant de son corps.

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