Minuscule, Majuscule, Et Autre Épisode

"Dialogues Interdits" : une série de mini-nouvelles sans narration, uniquement faite de dialogues. Confessions crues, drôles et surprenantes entre amis...



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### Minuscule, majuscule ###
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— Tu t’en rends pas compte à quel point ta bouche est expressive. Dès que t’es étonnée tu l’ouvres, souvent en forme de « O ». Parfois un petit « O », parfois un grand. Dans un cas comme dans l’autre, ça ne peut qu’exciter.
— Toi ça t’excite ?
— Enfin, je parle des mecs !
— Ah, d’accord. Ils ont trop d’imagination… Ou peut-être au contraire trop peu, je ne sais pas. Je suppose que les « O » minuscules excitent les petites bites et les « O » majuscules…
— Voilà bien une réflexion d’une fille qui ne connaît pas tout de la pipe. Une bouche en petit « O » excite tout type de mecs, une bonne fellation se donnant avec différentes ouvertures de bouches. Même avec un énorme pénis on forme des petits « O » : lorsqu’on revient sur le gland, puis le bout du gland et qu’on le suce. C’est pas ce qu’on voit dans les pornos, eh oui !
— J’avais jamais vu que les mecs étaient excités quand j’étais étonnée.
— Sois plus attentive. Ils SONT excités, je l’ai vu plus d’une fois. Je pensais vraiment que tu le savais ! Et que tu en jouais…
— Non. Grâce à toi maintenant je pourrai en jouer. Quand même, j’aurais adoré que les petites bites bandent devant mes petits « o ». Il m’aurait suffi de faire un grand « O » et voir quel garçon est excité pour repérer les plus gros calibres et les mettre dans ma poche.
— Ou peut-être ailleurs… Tu es avide de grosses ?
— Tout dépend de mon humeur. Finalement je me demande si je ne devrais pas ouvrir moins la bouche. Moins grand, moins souvent. Pas facile, parce que c’est pas du tout calculé. Je prends cette bouille sans m’en rendre compte quand je suis étonnée et…
— Et t’es facilement impressionnable.

— Je crois bien, du coup je le fais souvent.
— Après, s’il faut que tu te contrôles ou pas, c’est un peu selon tes désirs.
— Et quand j’ouvre la bouche encore plus grand ? Genre quand je suis carrément éberluée. À quoi pensent les mecs ?
— À une gorge profonde. Ou bien une fille à genoux qui attend qu’on lui éjacule dessus. Ou encore une fille qui a un orgasme !
— T’es vraiment bien certaine ?
— Houla, laisse-moi te dire que je connais bien les mecs.
— Est-ce que je ressemble à une fille facile, à ouvrir autant ?
— Disons que tu fais un peu cruche. Mais les garçons aiment tant qu’ils n’arrêtent pas de te faire des propositions.
— Quand j’étais petite maman me disait toujours « ferme-moi ça, tu vas gober une mouche ». Aujourd’hui toi tu me dis « ferme-moi ça, tu vas gober une bite ».



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### De luxe ! Côté garçons ###
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— T’as pas compris qu’il fallait au moins du trois étoiles quand tu invites ? Faut un minimum de classe, quoi.
— Et un portefeuille très garni…
— Encore qu’aujourd’hui avec l’égalité des sexes, il m’arrive d’être surpris. Je mets la main à la poche et hop ! Pas eu le temps de dégainer que la belle a sorti la sienne et paye.
— J’adorerais avoir ce genre de surprises un peu plus souvent.
— Arrête de draguer des greluches. On a dépassé le stade de l’homme qui paye tout.
— C’est pas le cas avec les nanas que je fréquente.
— Comment tu t’en sors ?
— Comme je peux, avec mes moyens. J’ai opté pour du deux étoiles à prix cassés, qui se la joue trois étoiles avec du faux cristal et de petits effets.
— Les femmes s’y trompent ?
— Elles me le font croire. Seulement après, quand on rentre et qu’on couche, elles se donnent qu’à moitié.
— C’est bien ce que je disais : avec ce type de filles il te faut du vrai trois étoiles ou rien. Sinon elle te fait une baise à une seule étoile.