Corinne À Vélo
Comme chaque matin, Corinne enfourchait sa bicyclette pour se rendre à son travail. C'était pour elle un plaisir constant de pédaler, ses longs cheveux blonds au vent, son corps souple et longiligne en mouvement. Bien que récente quinquagénaire, c'était comme si elle avait toujours vingt ans. La pratique du vélo lui procurait en outre un plaisir inavouable dont elle ne se lassait pas. Le frottement de la selle sur son intimité agissait comme une masturbation, certes superficielle, mais suffisante pour l'exciter et lui donner au bout de la dizaine de minutes de son parcours une envie de pénis. Il n'en était évidemment pas question à son arrivée au travail et du reste, cette excitation s'estompait au bout de quelques minutes. En revanche, si son mari était présent à son retour au domicile, ce qui était malheureusement assez rare, il était sommé de la soulager séance tenante, ce qui ne laissait pas de l'étonner et même de le décontenancer. Aussi devait-elle le plus souvent se contenter de son gode dans la confidentialité de sa chambre (pas question que sa fille s'en aperçoive) avant de revêtir sa tenue domestique et de préparer le dîner.
Or, un jour qu'elle parcourait pour la énième fois le trajet vers son entreprise, un surgit devant elle sur un passage piétons, sans qu'elle ait pu anticiper. Freinage brutal, roue avant en travers et chute lourde sur la chaussée. Aussitôt, un homme se précipita pour la relever et lui demanda comment elle allait. Elle avait très mal au poignet mais sa tête n'avait pas touché le sol.
- Il faut aller à l'hôpital passer des examens, on ne sait jamais, lui dit l'homme, qu'elle identifia comme un métis d'une vingtaine d'années. Il lui proposa de l'emmener dans sa voiture.
- Mais je dois aller au travail.
- Appelez vos collègues et expliquez ce qui vous arrive, ils comprendront.
- Mais mon vélo ?
- On va le mettre dans mon coffre, il est grand.
Le jeune homme, qui dit s'appeler Constantin et être d'origine martiniquaise, la conduisit au service des urgences où Corinne passa divers examens.
- Ah c'est vraiment sympa à vous de m'avoir attendue, mon mari est au travail et indisponible.
- Je vais vous reconduire chez vous avec votre vélo.
- Merci, c'est vraiment aimable à vous, on dit beaucoup de vilaines choses sur les jeunes mais votre attitude démontre le contraire.
Constantin laissa Corinne devant sa porte, descendit le vélo du coffre, le rentra dans le garage et s'apprêtait à prendre congé lorsque Corinne lui offrit d'entrer pour prendre un rafraîchissement. Le jeune homme accepta.
Dans la cuisine, une conversation s'engagea entre eux deux. Ils évoquèrent leurs occupations mutuelles, des fonctions administratives pour Corinne, l'expertise informatique pour Constantin, puis leur situation familiale. Contrairement à son hôtesse, le jeune homme, qui avoua 28 ans, était célibataire. Corinne tricha sur son âge en s'affichant quadra, ce que son apparence physique, flatteuse, ne pouvait pas démentir. Au bout d'une heure, le jeune homme quitta les lieux car il devait prendre son travail à la mi-journée pour assurer une permanence le soir. Corinne lui demanda son numéro de téléphone et lui donna le sien. Et on se quitta avec une bise sur la joue.
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Trois jours plus tard, remise de son entorse au poignet, Corinne remontait sur son vélo avec toutefois un peu d'appréhension et moins d'euphorie. Mais l'excitation de la selle était toujours là. Arrivant sur les lieux de sa chute, elle pensa à Constantin, comme elle avait pensé à lui ces derniers jours. Ce jeune homme lui plaisait et pas seulement parce qu'il lui avait rendu un gros service sans rien demander en échange. Il possédait le charme particulier des Antillais auquel elle avait toujours été sensible. Le soir dans son lit, elle imaginait son corps mince, musclé, souple et elle se surprit à mettre en même temps la main entre ses cuisses.
Il habitait tout près du lieu de sa chute et elle n'avait qu'un crochet à faire pour sonner à sa porte. Et après ? Ce ne serait pas la première fois qu'elle serait infidèle à son mari. C'est l'inconvénient quand on est une belle femme : il y a toujours des tentations à se prouver qu'on l'est toujours, qu'on plait toujours. Et on y cède d'autant plus volontiers quand on a toujours aimé le sexe. Corinne était une partenaire passionnée qui comblait ses amants et épuisait son mari.
Constantin lui avait dit qu'il prenait un jour de repos en semaine parce qu'il était de permanence le samedi. C'était précisément ce jour là. Au lieu de rester déjeuner à la cafétéria de l'entreprise, elle reprit son vélo et mit le cap sur le domicile de Constantin, sans trop se faire d'illusion mais terriblement excitée. Elle sonna et le jeune homme ouvrit, seulement vêtu d'un short et exhibant un torse aux muscles parfaitement dessinés qui fit frémir la quinquagénaire :
- Bonjour euh... Constantin. Voilà, je passais par là et, euh..., je me disais que je pouvais vous faire un petit bonjour et vous inviter à euh... déjeuner dans le coin pour vous remercier de votre aide.
- Ah bonjour Corinne, ça me fait bien plaisir. Mais j'étais justement en train de manger, venez partager mon repas avec moi, il y en a pour deux.
Le jeune homme la fit entrer et la détailla. Elle portait une robe lui arrivant à mi-cuisses et dévoilant des jambes fines et nerveuses, légèrement bronzées. Ses seins pointaient avec arrogance sous la toile légère. Il la trouva aussi désirable qu'au premier jour, car si Corinne s'était masturbée en pensant à lui, la réciproque était vraie. Il jugeait qu'il fallait toujours se méfier des femmes, surtout en ces temps où le harcèlement était vigoureusement dénoncé, mais quelque chose lui disait qu'il pouvait tenter sa chance, que Corinne était venue chez lui pour baiser.
Perdu pour perdu, autant en avoir le coeur net tout de suite. Au lieu de se mettre à table, il l'enlaça par derrière et l'embrassa dans le cou, s'attendant à recevoir au pire une gifle, au mieux un camouflet.
Mais rien de tout cela n'advint. Corinne se retourna, lui prit la tête et l'embrassa à pleine bouche en se collant à lui. Tout en l'embrassant, il lui releva la robe, mit les mains sur ses fesses et identifia un string. Corinne se dégagea :
- J'ai envie de faire l'amour avec toi, pas seulement pour te remercier mais aussi parce que je te trouve beau. Tu n'es pas trop pressé j'espère ? J'ai une bonne heure devant moi et j'ai envie de faire durer le plaisir. Tu permets que je baisse ton short ? J'ai très envie de voir ta queue. Tu bandes déjà.
Elle s'exécuta et libéra une bite comme elle n'en avait pas vue depuis longtemps. Tendue en arc de cercle, épaisse à la base, volumineuse au sommet avec un gland proéminent, gros comme un abricot.
- Tu es magnifiquement monté. Tu es fait pour l'amour. Déshabille-moi.
Elle se retourna pour qu'il puisse lui enlever sa robe et son soutien-gorge. Elle baissa elle-même son string et apparut dans son intégrale nudité, prenant soin de se débarrasser aussi de ses sandales, car elle ne concevait l'acte sexuel qu'entièrement à poil, toutes lumières allumées ou en plein jour. Elle se savait parfaitement conservée, ses collègues l'enviaient assez pour ça qui lui donnaient dix ans de moins, mais elle attendait un hommage viril pour confirmation. A plus forte raison d'un jeune homme qu'elle pressentait vigoureux et endurant.
Mais Constantin n'était nullement pressé de la culbuter. Ce n'était pas tous les jours qu'il voyait venir chez lui une belle femme mûre aussi libre de son corps, d'ailleurs très appétissant. La bite en avant, il l'attira vers son lit, la coucha en travers et se mit à genoux sur le sol, le nez entre ses cuisses. Il passait auprès de ses copines pour un expert en cunni et c'était l'occasion de passer l'examen devant une femme expérimentée.
- S'il te plait, baise-moi, j'en peux plus.
Alors, il positionna son gland survitaminé à l'entrée de la vulve trempée, la fit encore mariner quelques minutes jusqu'à ressentir une très forte pression de ses talons dans ses reins :
- Viens, viens, mets la moi jusqu'aux couilles, vite.
Sublimé par cette injonction inattendue dans une bouche aussi distinguée, il la pénétra de toute sa longueur, libérant de sa partenaire un "ouiiiiiii" parfaitement explicite et confirmé par la frénésie de son cul. "Voilà une vraie baiseuse" se dit-il en la labourant sans concession. C'était tout ce qu'elle attendait, une baise sauvage, et la pièce s'emplit de bruits de chairs qui claquent, de lit chahuté, de gémissements, de râles, d'onomatopées du plaisir. Corinne devançait les désirs de Constantin en changeant de position avec une prédilection visible pour le chevaucher ce qui lui permettait de mater son corps superbe de jeune mâle à peau brune. Lui-même se régalait de ses expressions du visage où il lisait toute la joie d'un accouplement réussi. Elle entendait profiter le plus longuement possible d'une érection impeccable, pleine de ressources et s'harmonisant idéalement avec sa chatte gourmande. Pour le remercier de la combler, elle lui offrit même un cadeau rarement offert : son cul. Constantin la vit se mettre sur ses coudes, les fesses en l'air et s'apprêtait à la prendre une nouvelle fois en levrette lorsqu'elle souffla :
- Lèche-moi et encule-moi.
C'était la première fois, dans sa jeune vie sexuelle, que pareille demande lui était faite. D'habitude, c'est lui qui imposait la sodomie. Aussi ne se fit-il pas prier pour garnir abondamment de salive l'anus délicat de Corinne avant d'y positionner son gland et de l'y entrer avec précaution. Lorsqu'il fut totalement engagé, elle tourna la tête vers lui, les yeux noyés, la bouche ouverte et lâcha :
- Vas-y, à fond, défonce-moi.
Une nouvelle fois, les peaux claquèrent. Constantin se sentait merveilleusement à l'aise dans ce rectum accueillant, d'autant que Corinne agitait frénétiquement sa croupe en signe d'adhésion. Elle baragouinait des mots incompréhensibles qui signifiaient l'imminence d'un orgasme. Ce fut le déclencheur de celui du jeune homme et il éjacula dans son tréfonds en criant. Puis il bascula sur le lit et Corinne se laissa aller à plat ventre, la tête et le cul en feu. Elle allait avoir du mal à se remettre vite au boulot...
*******
Quelques jours plus tard, Corinne fut abordée par sa collègue et amie Coralie, une trentenaire mariée à l'allure sportive, épaules et mâchoires carrées, lunettes rectangulaires, cheveux châtain mi-longs :
- Cela te dirait de faire une petite sortie à vélo avec moi ? J'en ai un peu marre de rouler toute seule et comme tu pédales bien, ce serait sympa. On partirait avec un pique-nique et on s'arrêterait en route.
- Oui mais tu vas me larguer, je n'ai pas ton entrainement.
- Penses-tu. On roulerait tranquillement à ton rythme.
- Bon alors d'accord, je vais le dire à Christophe qu'il me laisse mon samedi de libre.
- C'est ça, je ferai de même avec mon mari, ils peuvent bien nous laisser un peu de liberté de temps en temps.
Corinne sourit. De la liberté, Coralie en usait plus qu'à son tour et elle n'était pas plus fidèle qu'elle en mariage, elle le lui avait assez susurré à l'oreille lors de leurs discussions intimes.
C'est ainsi qu'un beau matin de fin de printemps, elles se retrouvèrent avec leur bicyclette sur le chemin de la campagne. Coralie, plus expérimentée, était vêtue comme un cycliste avec cuissard comme une culotte et maillot à poches dans le dos. Corinne se contentait d'un short mettant en valeur ses longues jambes et un débardeur révélant ses belles épaules. Toutes deux portaient un petit sac à dos contenant leur pique-nique.
Le temps leur était favorable. Le circuit traversait des vignes et des bois de pins. Elles se relayaient régulièrement, Coralie le plus souvent en tête. Au bout d'une vingtaine de kilomètres, elles furent rattrapés par deux cyclotouristes mâles qui se montrèrent enchantés de rouler en leur compagnie. Au début, les deux femmes ne virent pas d'un très bon oeil ces deux cyclards venir perturber leur ordonnancement. Mais ils n'étaient pas lourds et leur donnaient quelques conseils utiles. Elles finirent même par trouver leur compagnie sympathique et distrayante. Agés tous les deux d'une trentaine d'années, employés dans la même entreprise, ils étaient un peu leur pendant au masculin. Ils avaient le corps mince et les jambes bien galbées par la pratique cycliste et Corinne ressentit les premiers symptômes d'une excitation sexuelle que le contact de la selle n'avait fait qu'augmenter au fil des kilomètres. Ce qu'elle ne savait pas, c'est que Coralie éprouvait la même sensation, étant elle aussi très sensible au frottement du cuir sur son entrejambes.
Aussi, quand elles décidèrent de s'arrêter pour pique-niquer, histoire de se calmer, elles ne firent pas obstacle à l'intention des deux hommes de les accompagner pour poursuivre leur conversation.
Ils n'avaient pas envisagé de déjeuner en route. Comme elles avaient prévu large, elles partagèrent leur repas sur un carré d'herbe, en retrait de la route, sous un bouquet d'arbre. La conversation allait bon train, les esprits se détendaient, les rires croissaient, un certain trouble s'insinuait dans le quatuor. Les deux cyclistes pressentaient que les deux filles étaient open et comme elles étaient loin d'être moches, il y avait peut-être un coup à jouer. Ils ne croyaient pas si bien dire : surexcitées par le contact de la selle conjugué avec la présence de ces deux mâles fringants, Corinne et Coralie ressentaient une furieuse envie de pénis qu'elles s'efforçaient tant bien que mal de dissimuler.
L'un des deux hommes s'enhardit en laissant courir sa main sur la jambes de Coralie, qui ferma les yeux sans réagir. Les deux autres observaient. Puis la main gagna l'entrejambe de la cycliste qui gémit, la bouche entrouverte. L'homme lui prit le visage et l'embrassa en la couchant sur le sol. Coralie chercha sa queue sous le cuissard. C'était parti.
L'autre homme, encouragé, prit la main de Corinne et la déposa sur le devant de son cuissard où une spectaculaire excroissance se manifestait. Corinne ne la retira pas. Mieux, elle parcourut l'organe à travers lycra d'une main exploratrice tout en offrant elle aussi ses lèvres à son séducteur. Dans les minutes qui suivirent, les deux hommes se retrouvèrent déculottés et embouchés par deux voraces qui descendaient jusqu'à la racine de leur queue tendue. Coralie s'était débarrassée de son maillot et de son soutif, révélant deux seins pointus, puis de son cuissard, découvrant une chatte poilue et frémissante. Personne n'avait prévu de capote mais l'appétit était si furieux que les quatre oublièrent l'élémentaire précaution. Le partenaire de Corinne l'avait prestement débarrassée de son short et de son string et s'était engouffré entre ses cuisses pour la déguster du museau. Celui de Coralie avait fait fi de tout préliminaire et répondu à l'appel des jambes enroulées autour de ses reins pour l'enfiler séance tenante. Le profond soupir de la femme à lunettes rectangulaires confirmait la supposition que seule une bite bien raide pouvait la soulager de l'excitation provoquée par le frottement de la selle.
Bien entendu, l'accouplement voisin ne pouvait qu'encourager Corinne à passer à l'acte d'autant qu'elle était dans le même état que son amie. Aussi, après s'être débarrassée de son débardeur et de son soutif, vint-elle s'empaler sur le deuxième cyclard pour lui imposer une cavalcade effrénée dans un clapotis de sexes en fusion tout en matant les ébats tout aussi torrides de son amie, à ceci près qu'elle avait une vue imprenable sur les fesses en mouvement du cycliste et les pieds dressés vers le ciel de Coralie. Les deux amies se firent face ensuite, prises l'une et l'autre en levrette, Coralie tirant la langue à Corinne, ce qui la fit rire.
- Belle balade, hein ? souffla la première à la seconde.
- Tu parles. Si tu m'avais dit... mmmh, oui, c'est bon, continue...
- Il te baise bien, le salaud, hein ?
- Ah oui, et toi aussi, je vois...mmmhhh, oh quel pied !
- Oh oui, oh oui, je suis meeeerveilleusement remplie, allez vas-y, encore...
Ainsi encouragés et stimulés, les deux mâles percutaient les deux femelles, épatés par leur chance d'être tombés sur deux aussi grandioses cochonnes, pas moches en plus. Ils en oubliaient leur bécane et leur projet de parcours. Le fait que les deux filles se parlent et s'excitent mutuellement les mettaient en transes et lorsque Corinne lança "mets-la moi entièrement, entièrement, plus vite, plus vite", son amant ponctuel éjacula sur ses fesses cambrées, bientôt suivi par son alter ego qui n'avait pas pu résister à une torsion des reins appuyée de Coralie.
- Boudiou, quel pied, souffla-t-il en se retirant.
Les deux copines partageaient évidemment la réflexion. Corinne ajouta à l'intention de Coralie :
- Si j'avais su que c'était ça, ta sortie à vélo, eh bien... je serais venue quand même !
Eclats de rire dans le quatuor.
Mais il fallait remonter à vélo. Et alors, ce ne fut pas tout à fait la même musique. Hommes et femmes avaient les jambes coupées. Il fut alors décidé d'abréger la sortie et de revenir au bercail. Galamment, les deux cyclards ouvrirent le chemin aux deux femmes, ainsi abritées du vent qui en plus soufflait de face. Le retour n'en fut pas moins pénible et à l'arrivée, le quatuor n'était guère vaillant. Corinne n'en avait pas moins ressenti son excitation à l'entre-jambes, il est vrai fort sollicitée auparavant. Les deux hommes quittèrent les deux femmes avec une bise sur la joue, celles-ci prenant un chemin différent. Puis ce fut la douche au domicile et une petite gêne concernant Corinne vis à vis de son mari lorsqu'il lui demanda "comment ça s'était passé".
- Bien mais j'ai mal aux jambes, éluda-t-elle, songeant, mais un peu tard, qu'elle avait baisé sans capote et qu'elle était bonne pour un test HIV.
Puis la vie conjugale reprit son cours tant il est vrai que Corinne, malgré quelques petits écarts, était une bonne épouse...
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