L'Equipe Xi
Durant la dernière demi heure de cours je n'avais cessé de checker mon portable pour voir si le grand roux, l'ex pointe de notre équipe avait répondu à ma demande de détails, il avait bien reçu et lu mes messages mais n'y avait pas répondu... Cela m'intriguait et dans un sens titillait ma curiosité, il ne me fallut donc que peu de temps pour décider que j'irais. A peine sorti de classe que je filais direction le logement de Steves, pas vraiment le temps de passer chez moi pour déposer mes affaires et me changer, doucher...
Arrivé chez lui il m'accueillit à bras ouvert, me laissant juste le temps d'accrocher mon manteau à l'entrée et de déposer mon sac de cours. Il me serra alors dans ses bras et nos lèvres se touchèrent, se pressèrent l'une à l'autre juste un instant il fit alors un pas en arrière et du haut de ses bon dix ou quinze centimètres de plus que moi, me toisa du regard avant de murmurer un "Que tu es beau Iwao." cela bien sur me fit rougir un peu, moi et ma sensibilité aux compliments. Je savais qu'il parlait sincèrement, mon regard qui visait le sol et ses pieds fini par se poser sur lui tout entier, à moi aussi d'admirer cet Apollon à la chevelure de feu. Pas de doute la dessus il était sublime, grand, un corps ciselé que laissait voir sa tenue... tenue qui trahissait qu'il sortait à peine de la douche car sa chevelure était encore légèrement humide, cheveux un peu ébouriffé, torse exposé par l'absence de t-shirt, des jeans bleu foncé, presque gris, larges, un peu baggy et des pieds nus. Une carrure de sportif accompli, de très joli abdos et une bande de poils roux qui partaient doucement de son nombril et descendre vers son entre jambe, s'élargissant un peu avant de disparaitre sous l'étoffe de ses jeans. Finalement tout en bas, ses pieds nu aux ongles coupé ultra court, bien entretenu, comme sortant d'une pédicure... Je ne sais combien de temps nous restâmes là face à face nous regardant l'un, l'autre, une, deux ou peut être trois minutes en silence.
Sur le coup je ne me rendais pas compte cela ne vint que bien plus tard mais je l'aimais, je l'adorais, je le désirais. Je ressentais pour lui ces sentiments si particuliers qu'on éprouve que pour peu de gens si par pour un seul parfois... Oh il était bien sur un excellent ami, un camarade de l'équipe, du club de water polo. J'avais une totale amitié et confiance en lui tout comme avec les autres membres mais il y avait quelque chose de plus... autant les autres étaient d'excellent amis, intimes et proches autant ce grand roux... j'éprouvais pour lui ce que je ressentais déjà pour mon quasi frère. Tout cela se chamboulait en moi et je n'en avais pas conscience, j'étais simplement en admiration devant lui... presque en adulation. C'est Steves qui rompit le silence, rompit notre immobilisme, son bras droit se tendit laissant voir ce que je savais déjà, une belle touffe de poils roux au creux de son aisselle. Sa main se posa sur ma joue, sous ma mâchoire et du pouce il caressa ma joue, allant jusqu'a le frotter doucement sur mes lèvres. Il se rapprocha encore et cette fois ce furent ses lèvres qui se pressèrent aux miennes, ne se contentant plus d'un simple bisou, le jeune adulte devant moi réclama un baiser. Sa main glissa de ma joue vers ma nuque, mes bras s'enroulèrent autour de se hanches alors que notre baiser gagnait en passion. Je sentis à peine sa main libre s'immiscer sous mon pull, sous mon t-shirt, ses doigts glissèrent sur ma peau et c'est son pouce que je ressentis lorsqu'il se pressa sur mon téton gauche le faisant rouler, propageant en moi un sentiment de bien être, me faisant légèrement sursauter, ce qui fit rire doucement mon ami avant qu'il ne m'embrasse de nouveau, sa main jouant toujours sur mon torse mais allant d'un téton à l'autre. Je gémissais de bonheur dans ce baiser et me laissait envahir par la béatitude. Je perçu à peine l'instant où notre baiser cessa, où ses lèvres tracèrent le long de ma mâchoire pour se porter à mon oreille, du bout de la langue il titilla le lobe et ses mots résonnèrent dans la douceur.
"Déshabille toi Iwao, Déshabille toi et laisse moi admirer ta beauté. Mets toi nu, ici dans l'entrée, comme tu te mettras nu à chaque fois que tu viendras chez moi."
Mes yeux s'écarquillèrent et dans un reflexe je tentai un pas en arrière mais ses mains qui avaient glissé sur moi, l'une sur ma nuque, l'autre dans le creux de mon dos me retenaient à sa merci.
"Oui, tu as bien entendu, déshabille toi, je veux te voir nu à chaque fois que tu viendras ici."
Sa main sur ma nuque avait de nouveau glissé et il pressait son index sur mes lèvres tout en continuant de murmurer à mon oreille.
"Non, ne dis rien, réfléchis, je sais que tu le veux et je te veux. si tu parles c'est pour dire non, nous serons toujours amis, rien ne changeras. Je t'ouvre une porte à toi d'en franchir le seuil. Tu sais que je ne veux que ton bonheur, Franchis là ou referme là à jamais."
Sur ce il relâcha son étreinte sur moi et fit trois pas en arrière. Je ne pouvais que le regarder, que le dévisager, j'avais envie de crier mon interrogation, de le traiter de fou et bien d'autres mais... quelque chose en moi me retenait... et c'est cette scène quelque jours plus tôt qui revint à mon esprit, j'étais ici même, avec Rick... le matin de cet important match. Les paroles que Steves avaient prononcé résonnèrent à nouveau à mes oreilles à on esprit. Cette vision, ces mots tout cela me laissait dans un désarroi profond, dans un doute et un mystère... à la fois intimidé et captivé... c'est comme si il avait appuyé sur des boutons, déclenchés des réactions dont je ne me savais pas capable, dont j'ignorais que cela était en moi.
Oui j'étais intimidé mais oui j'étais aussi captivé... qu'allait-il se passer, qu'allait devenir notre amitié, notre relation ? une partie de moi voulait savoir et elle fini par prendre le dessus. Sans un mot, lentement mes mains se portèrent à ma ceinture. Mon pantalon fut le premier à tomber à mes pieds, mon caleçon suivi de peu, alors que je sortais les pieds de là mes mains soulevèrent pull et T-shirt puis retirèrent mes chaussettes et le tout fini sur mes chaussures et sac au coin de la porte.
Le grand roux fit alors un pas en avant et sans un mot pressa ses lèvres aux miennes puis finit par murmurer un merci, je pensais alors pouvoir parler mais son index sur mes lèvres alors qu'il éloignait sa tête, me regardant avec un large sourire me fit comprendre que je devais rester silencieux, ce "ssshhhh" ne fit que renforcer ce sentiment et pourtant je me sentais bien, en sécurité. Il se glissa alors derrière moi et ses lèvres glissèrent d'une de mes épaules à l'autre. Tout en me murmurant combien il me désirait depuis le premier jour, combien il avait aimé l'instant ou j'avais pris sa queue dans ma bouche, combien il avait voulu que je continue que j'accepte l'initiation et combien il aurait voulu être à la place de David ce soir là.
Ses paroles, ses gestes oscillaient de la plus intense douceur au plus grand désir. Ses doigts se refermèrent sur ma verge, il me branla un peu, joua de son pouce sur mon gland décalotté avant de le relâcher, de saisir mes fesses, de jouer un peu avec, de glisser ses doigts le long de ma raie, de titiller ma rondelle de son pouce ou de son index tout en me répétant qu'ici j'étais à lui. A lui ? Cela fit resurgir un souvenir encore plus lointain, celui d'un ami d'enfance avec qui j'avais partagé nos premières branlettes, qui avait été le premier sexe d'un autre ados que j'avais touché, qui avait pris ma virginité et qui murmurait ces 'à moi' chaque fois qu'il répandait en moi sa semence... Sans le savoir à l'époque, c'était un sentiment d'appartenance qui m'envahissait et qui me faisait du bien.
Je fus tiré de ma rêverie lorsque Steves posa sa grande main sur ma joue, jouant du pouce dessus et sur mes lèvres.,, de l'autre main il exerça une légère pression sur mon épaule et je compris, je me mis alors à genoux et il me murmura de nouveau à l'oreille combien il me désirait et combien c'était ainsi que je devais attendre chaque fois que je viendrais chez lui.
Ce sont ses paroles qui une fois de plus me ramenèrent à la réalité, il glissa en arrière laissant son sexe tout gonflé glisser hors de ma bouche et retomber entre ses cuisses, un début d'érection pointant. il ne voulait pas bander pleinement maintenant pas là pas ainsi... Il m'aida à me relever et m'embrassa longuement avant de me demander si nous étions toujours ami, si je voulais rester au partir... Qu'allais je répondre... qu'allais je faire ?
Je refermais la distance entre nous, me pressant contre son torse, prenant de grande inspiration, laissant son odeur fraiche s'insinuer dans mes narines avant de plaquer mes lèvres dans son cou, bisoutant çà et là, une main fuyant entre nous, s'infiltrant dans l'ouverture de ses jeans, du bout des doigts je soutenais ses bourses, ses testicules, du pouce je flattais la face inférieure de sa verge et je murmurais "A toi, je suis à toi Steves. Tout à toi." Il recula alors d'un pas mais ma main était toujours sous son sexe. Je pu alors voir son sourire, c'était comme si il allait d'une oreille à l'autre. La distance entre nous se referma de nouveau et nous nous embrassâmes encore quelques minutes avant qu'il ne m'attire plus dans l'appartement, son pantalon fini par tomber au pied de la table basse du salon et c'est calé au fond du sofa qu'il m'attira à lui. J'étais assis à califourchon sur ses cuisses, nos sexes se frottaient l'un à l'autre, nous poussant chacun vers une pleine érection. nos mains se rejoignirent autour de nos verges unies et nous nous branlâmes ensemble tout en nous embrassant avec passion. Il fini par me repousser au pied du canapé et se dressa devant moi, frottant son sexe sur mon visage, pressant son gland exposé à mes lèvres, à mes joues, à mes narines, il se pressait même plus au point d'écraser ses bourses contre mon facies, me laissant embrasser, lécher et sucer ce membre qui était le siens afin que son goût, sa saveur, son odeur soit pleinement mien. De temps à autre il guidait son gland au fond de ma bouche, de ma gorge me maintenant ainsi les lèvres roulées autour de la racine de sa queue, le nez perdu dans son abondante toison pubienne rousse. Lorsqu'il se sentait proche de l'orgasme il se laissait retomber en arrière au fond du canapé, moi encore à genoux devant lui il jouait alors de son pied sur mon sexe jusque la négligé, caressant de ses orteils ma hampe, mes bourses, mon gland. Lorsqu'il se senti d'aplomb à nouveau il se redressa et enfuit son dard à nouveau au plus profond de ma gorge, gardant un pieds levé sur mon sexe. Je n'eu aucune idée du temps qui s'écoula ni lui. Tout ce dont nous nous souvenons et du bien que nous nous fîmes l'un l'autre, moi prenant son sexe à pleine bouche à pleine gorge , lui le frottant sur mon visage, jouant de ses orteils sur mon sexe. Le plaisir fini par atteindre son paroxysme et s'est en me tenant la tête les couilles poussées contre mon menton, mon nez perdu dans sa toison, son gland au fond de ma gorge qu'il éructa tout son plaisir et éjacula avec force, chaque jet de sa semence s'écrasant au fond de ma gorge, coulant dans mon sophage vers mon estomac. J'étais dans un tel état d'excitation que je ne pu retenir mon propre orgasme, éjaculant contre et entre ses orteils gauches recroquevillés sur mon gland.
Il fini par se retirer et se laissa tomber sur le sofa, bien calé au fond il sourit, admirant ô combien mon visage était purement badigeonné de ses fluides séminaux. Il leva alors la jambe et regarda son pied gauche dont les orteils étaient recouvert de ma semence. Il les gigota et des filaments de sperme se tendaient entre chaque orteil. Il ne dit rien mais guida son pied et le pressa délicatement contre mon visage. Il me fallut quelques secondes pour comprendre, je n'avais jamais fait cela, je n'y avais jamais même pensé... mais ma langue se mit a courir sur sa voute plantaire sur ses orteils, entre et même mes lèvres se refermèrent dessus. il ne dit rien mais ses petits grognement trahissaient son plaisir, il appréciait et je dois avouer avec un peu de recul que moi aussi j'appréciais ce nouveau type d'amusement... Une fois parfaitement nettoyé il écarta ses cuisses et me laissa finir de nettoyer son sexe. C'est à ce moment là que nous regardâmes pour la première fois l'heure, plus de deux heures s'étaient écoulées depuis mon arrivée. Mon amant roux me proposa alors de nous doucher et d'aller manger quelque chose en ville car sa cuisine était vide, en effet le lendemain il rentrait dans sa famille pour les fêtes de fin d'année. J'acceptais volontiers.
Ce que je n'avais pas compris c'est que nous partagerions la douche et ni une ni deux mes mains couraient sur son corps à le savonner alors que les siennes prenaient soins de me nettoyer., quelques bisous, quelques baisers, quelques caresses et mots doux en plus et je poussa un petit cri de surprise alors qu'il me plaqua contre la parois, son torse à mon dos, une main jouant sur mon propre torse, l'autre guidant et frottant son sexe bandé le long de ma raie des fesses. Une, deux, trois petites poussées et il soupira d'aise lorsque mes sphincters se resserrèrent autour de son gland d'abord puis de sa hampe alors qu'il poussait sa verge plus en moi. De longues minute Steves me sodomisa là contre la parois de la douche, tantôt agrippant mes hanches pour m'empaler sur sa verge, tantôt jouant de mes tétons entre ses doigts, à chaque fois mordillant dans mon cou, me complimentant, me disant combien il me désirait et combien j'étais sien. je me laissait complètement submerger par ce plaisir, oui je me sentais sien, je m'offrais librement à lui et j'aimais cela, ô que j'aimais les sensations qui me parcouraient, tant le corps que l'esprit en cet instant. Son rythme devint plus puissant plus bestial alors qu'il succombait à son orgasme et laissait ses instinct dicter ses mouvements, Il finit par se cabrer poussant sur la pointe de ses pieds, le sexe enfuit en moi, une main sur mon torse, l'autre qui me masturbait depuis quelques instant avec furie. Il finit par gronder si fort, pousser si fort que je crus sentir mes pieds se détacher du sol. Dans un cri de jouissance ma semence s'écrasa contre le carrelage de la douche et la sienne, son foutre chaud, son sperme, son jus m'inonda les entrailles, tapissant mes parois. Quelques instant plus tard, haletant tel un sprinter avec son record il se retira lentement de moi et me tourna, m'embrassant à pleine bouche. Le baiser passé il sorti de la douche et me laissa quelques minutes de plus pour moi pleinement récupérer et réaliser le bonheur dans lequel je nageais.
Une fois hors de la douche et dans le couloir je ramassais mes vêtements juste pour réaliser que mes boxers n'y étaient pas. Je me dirigeais alors vers sa chambre et demandait au grand roux si il ne les avaient pas vu... bien sur que si ils étaient derrière lui sur la commode. Steves était déjà en train d'enfiler un t-shirt. il me dis que je n'en avais pas besoin et lorsque je tenta d'aller les reprendre il me barra le passage et me fit même tourner par les épaules avant de me claquer les fesses me rappelant de m'habiller car on y allait... Je n'avais guère trop le choix et c'est en pestant que je m'habilla et le rejoignis sur le pas de la porte. Nous savions tous les deux qu'il ne faudrait que quelques minutes de marche pour que s'écoule lentement de moi les fluides que ce dadais de rouquin venait d'y déposer et je pouvais y parier n'importe quoi qu'il devait se délecter à la pensée que bientôt son sperme s'écoulerait entre mes fesses et le long de mes cuisses sous mes jeans. Je le laissa nous guider et Steves me serra dans ses bras juste devant le restaurant indien me murmurant à quel point il m'aimait, me voulait. Je pouvais déjà sentir sa semence perler hors de moi et le long de l'intérieur de mes cuisses, le démons roux vit ma légère gêne sur mon visage et me sourit. Il attrapa ma main, me glissant que j'étais formidable et la meilleure chose qu'il lui soit arrivé dans la vie puis me voyant sourire à son compliment il me tira par la main et nous rentrâmes dans l'établissement.
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