L'Equipe Xii

Le repas passa relativement vite et il nous fallut moins d'une heure pour être sorti du restaurant. Tout au long nous évitâmes de parler de ce qui venait de se passer mais les regards complices échangés, quelques mots doux de Steves ne firent que pousser mon bonheur un peu plus loin, un peu plus haut. Une courte ballade dans le centre ville, un baiser échangé dans le piétonnier et nous revoilà à son appartement. Comme lui j'ôte mes chaussures et chaussettes puis je me rappelle de ses mots... Je souris et ni une ni deux ce ne sont pas seulement mes chaussures set chaussettes que je pose sur la petite étagère à l'entrée mais tout mes vêtements. Le grand roux me regarde faire, un sourire, un regard concupiscant sur son visage. Me voilà nu et à genoux dans l'entrée, il me félicite, s'approche et m'ébouriffe les cheveux d'une main répétant ce 'good boy' qui me fait rétorquer qu'il était le roi des cons ce qui le fit rire. Une main glissa sur son entrejambe, défis les boutons de sa braguette, de ses doigts longs il tira à l'air libre son sexe mou et flaccide. Son gland tout couvert de son prépuce vint alors se frotter à mes joues, à mon menton, à mes narines, à mes lèvres. "Tu aurais pu rentrer chez toi, tu aurais pu juste dire au revoir sur le pas de la porte, tu aurais pu rester habillé, tu aurais pu simplement dire non et pourtant... Tu es là!" furent ses mots qui s'immiscèrent en moi, frappant mon esprit. Oui j'aurais pu refuser tout cela et pourtant.... j'étais là, nu, à genoux, offert à ce grand et jeune gaillard... à un jeune homme que j'aimais, auquel je me soumettais avec plaisir car oui je ressentais non seulement du plaisir à me présenter à lui mais aussi de la fierté, j'étais heureux d'être là, de m'offrir à lui, de sentir son sexe se frotter à mon visage, de respirer son odeur intime; de téter son sexe car c'était bien ainsi, il n'avait pas dit un mot ni moi pensé, mes lèvres s'étaient simplement enroulées autour de son gland et je suçais sa verge avec délectation.

Une, deux, presque trois minutes durant nous n'avions rien dit, seuls les bruit de succion résonnaient autour de nous.

Steves finit par me relever et nous nous embrassâmes longuement là debout dans l'entrée, moi nu, mes mains jouant sur son corps, s'attaquant d'abord à ses jeans puis son pull et tshirt disparurent. il ne cessa de me complimenter. Quelques "A moi!" et "A toi!" se mêlèrent à nos paroles. En peu de temps nous étions sur le canapé à nous embrasser, corps pressés l'un contre l'autre, bras et jambes enroulés autour de l'autre, resserrant notre étreinte. La tendresse, la passion, la douceur s'exprimèrent ainsi de longues minutes jusqu'à ce que l'ex pointe de notre équipe m'allongea sur le dos, relevant mes jambes le long de son torse, pieds par dessus ses épaules. Il plaça son sexe par dessus le mien et referma tant bien que mal une main dessus, masturbant, pompant nos hampes, nos gland ensemble alors qu'il me regardait droit dans les yeux, moi qui avais croisé mes bras derrière ma tête. Que j'étais bien, que je me sentais bien là à sa merci. Mon grand roux s'arrêta net et sans un mot il pressa un doigt contre l'intérieur de ma cuisse, me faisant regarder... Je ne pu qu'y apercevoir ce que j'avais complètement zappé, oublié, le sperme qui avait perlé hors de moi avait formé un sillage le long de ma cuisse, s'arrêtant là, séchant doucement. Je me sentais gêné et en même temps fier, après tout, c'était de sa faute. Steves me surpris à nouveau car il adopta un ton jouette, presque in, me questionnant sur ce que c'était, d'où cela pouvait-il provenir, qui en était responsable, si cela faisait mal et bien plus... Il se mit alors à remonter la piste, à chercher l'origine, du bout des doigts, du bout de la langue. Il me fit rouler sur le ventre, joua a écarter et resserrer mes fesses tout en continuant à me questionner sur ce ton de gamin curieux... Ce jeu coquin me plaisait, me faisait rire et sentir bien et je m'y abandonnais pleinement jouant l'innocent, ne sachant pas de ce dont on parlait. Vinrent les caresses, les bisous sur mon corps, des mots doux à mes oreilles, des léchouilles sur ma peau, sur mon intimité et puis sans crier gare, cette sensation délicieuse et puissante, ce gland gorgé de sang qui était le sien se pressant à mon anus, à ma petite rondelle, écartant mes sphincters et s'enfouissant dans mes entrailles. Nous fîmes longuement l'amour sur le canapé, là, il me pris avec délicatesse et douceur, passion et volupté. Seul un léger regain de vigueur, de désir bestial pointa lorsqu'il atteignit son orgasme. J'avais quelques instants auparavant déversé ma semence sur mon torse, dans sa main, lui à présent inondait mon corps, mes entrailles de son sperme en de long et puissant jets.

Steves fini par nous faire rouler sur le flanc, allongés dans le canapé il avait gardé son sexe encore bandé en moi, comme un lien unissant nos corps mais aussi nos âmes et nos cœurs. Il m'embrassait dans le cou, une main jouant sur mon torse et ventre parsemés de mes fluides, de l'autre il se saisit de la télécommande et alluma la télévision. Nous restâmes ainsi tout de long d'un documentaire. Onze heures approchait lorsqu'il finit par capturer mon attention de nouveau d'une petite claque sur les fesses "Allez zou au lit! Tu as cours demain!" dit il d'un ton paternel avant de rire en ajoutant "Moi pas!" J'allais protester mais ne put m'empêcher de rire et de finalement répondre "Oui papa!" Son sexe avait débandé et il me fut aisé de me glisser hors du canapé et de me redresser. C'est avec un large sourire sur le visage, me sentant où je devais être, bien là, désiré et aimé que je m'endormis, les bras musclés du rouquin me retenant, me pressant le dos contre son torse, son menton reposant sur mon épaule.

Je ne sais trop quelle heure il était, peut être quatre ou cinq du matin, lorsque je fus lentement tiré de mon sommeil par une sensation un peu étrange mais pas désagréable. Il me fallut quelques longues secondes pour réaliser que j'étais allongé sur le ventre dans le lit et que cet Apollon roux était allongé derrière moi, sur ses genoux; ses mains sur mes fesses, les écartant alors que sa langue courrait le long de ma raie, s'attardant sur ma petite rondelle, titillant la couronne de muscle et y pressant cet appendice chaud, humide et musclé, poussant a en forcer mes sphincters à s'ouvrir a laisser cette langue s'insinuer en moi et me titiller. Alors qu'il s'allongeait au dessus de moi, une de ses mains se pressa à ma bouche, l'autre guidait la pointe de son dard à l'entrée de mon anus et d'une poussée constante, ininterrompue il glissa, força en moi chaque centimètre de sa verge bandée ne s'arrêtant que quand ses bourses furent pressées contre ma peau, son sexe empalé en moi jusqu'à la garde. Enfoncé jusqu'aux couilles en moi Steves grogna son plaisir, ne me laissant guère le temps de m'adapter alors qu'il se retirait déjà de moi pour mieux y planter à nouveau son sexe turgescent.

Poussant sur ses genoux, sur ses pieds, Ce démon me prenait avec force pendant de longues minutes, à chaque fois son sexe tout entier glissait hors de moi et à chaque il l'enfonçait jusqu'au dernier millimètre en moi. La chambre résonnait de ses grognements de plaisir, de mes gémissement d'extase entrecoupé de petits cris de pur plaisir quand son gland gorgé de sang s'écrasait puis laissait sa verge coulisser contre ce point si sensible en moi qu'était ma prostate. Son sexe tout entier ne cessait d'assaillir ce petit organe en moi aux innombrables terminaisons nerveuses, arrachant de mes poumons des gémissements intenses qu'atténuait fortement l'oreiller contre lequel ma tête était enfuie. A cela s'ajoutaient les lourds et secs claquements de nos corps s'entrechoquant créant ainsi la mélopée d'une session intense d'amour bestial.

Après quelques minutes de ce traitement hautement jouissif, Steves se retira de moi et se redressa au bord du lit, agrippant mes chevilles il me tira à lui et de toute sa musculature me redressa, me guida à quatre pattes sur le lit. Une main agrippa mon épaule, une autre guida sa verge pulsante vers mon orifice à présent bien ouvert. Son gland pressé à mon entrée il agrippa une de mes hanches et me tira d'un geste puissant et rapide à lui, m'empalant tout de long sur sa verge, enfouissant sa queue de nouveau en moi, son sabre planté jusqu'à la garde en moi il grogna un fort "A moi!". Je gémis d'un bonheur intense et ce fut pour mon étalon comme le signal d'un nouveau départ... Il me sodomisa là durant de longues minutes, ne laissant libre court qu'à son désir, son besoin physique... N'ayant plus d'oreiller pour mes gémissements ceux ci résonnaient dans la chambre de plus belle alors qu'il ne cessait d'assaillir les points sensibles de cette partie de mon corps. Nos corps claquaient bruyamment l'un contre l'autre et il fini par glisser une main autour de mon propre sexe, tirant et poussant dessus, me masturbant avec une sauvagerie qui n'avait d'égal que la bestialité d'un animal en rut avec laquelle il me défonçait littéral le cul... J'étais purement submergé par le plaisir, par les sensation qui se répandaient en moi tel un torrent, de la pointe de mes orteils au sommet de mon crâne. Il ne fallut guère longtemps pour que je succombe au plaisir et mon sexe pulsa entre ses doigts, au creux de sa main alors que des jets de ma semence s'écrasaient sur les draps du lit. J'eu à peine conscience de l'arrivée de mon orgasme tellement il fut brutal, intense, subit mais lui, il ressenti à merveille les contractions de mes parois autour de son sexe et son désir n'en fut que décuplé. Steves finit par se cabrer, ses mains agrippant mes hanches, me tirant à lui, il grognait tel un animal alors qu'en moi sa verge pulsait, à chaque dilatation de son méat un long jet de sa semence, de son sperme s'écrasait au fond de moi contre mes parois.

Abasourdi, épuisé, tétanisé par cet intense session je ne pu contrôler mes muscles plus longtemps et mon corps s'affaissa sur le matelas, je respirais longuement mais je fus bien bête de penser la tempête derrière moi... j'étais simplement dans l'oeil du cyclone, et le calme de ses baisers sur mes épaules et dans mon cou disparu lorsqu'il se redressa partiellement, son sexe toujours dur, bandé, gorgé de sang se fraya un chemin de nouveau en moi . il posa ses mains sur mon dos et commença à rouler des hanches, coulissant son sexe en moi. Son rythme grandit rapidement pour atteindre la même bestialité dont il avait fait démonstration quelques instant auparavant.
L'ex pointe me pris ainsi de longues minutes, chaque coup de butoir de son gland poussait plus en moi sa semence. Le plaisir était si intense et mon épuisement là que je senti à peine cette décharge puissante d'endorphine qui accompagnait mon second orgasme. Quelques secondes plus tard Steves éructait son plaisir alors que son sexe en éruption répandait à nouveau en moi sa semence. cette fois, l'animal en rut était repu et il se laissa glisser sur moi, nous roulant sur le flanc, d'une main il guida son sexe de nouveau en moi, s'assurant que sa verge était bien plantée au fond de moi. Il n'avait jusque là dit aucun mot et ce n'est que d'un "à moi" accompagné d'un baiser dans le cou qu'il me gratifia avant de sombrer en quelques secondes dans un sommeil profond. Ce n'est pas quelques secondes qu'il me fallut mais bien de longues minutes, presque une heure en fait, pour moi m'endormir de nouveau. Tout de long je cogitais tant bien que mal à ce qui venait de se passer, il avait la montré la 'bestialité' dont il m'avait averti plus tôt dans la soirée... J'aurais pu, du?, me sentir offensé et pourtant non j'étais heureux, heureux de pouvoir partager avec lui ses besoins les plus intimes, les plus primaires et de pouvoir les satisfaire. J'étais heureux, je me sentais épuisé mais bien, en y repensant, j'éprouvais là des sensations, des sentiments qu'un seul autre homme arrivait à me faire sentir... mon quasi frère, David. Steves, David, deux étalons, deux amours qui me poussaient au delà de ce que je croyais possible, qui me faisait découvrir des sensations, des émotions que j'ignorais mais aussi dans un dilemme profond qui à cet instant m'échappait totalement.. C'est avec un franc sourire que je fini par m'endormir de nouveau, non sans avoir murmuré un "A toi" en me pressant en arrière contre son corps.

Lorsque j'ouvris à nouveau les yeux il faisait clair dans la chambre et je pu voir au réveil qu'il était déjà huit heures quarante cinq. Heureusement, je n'avais cours qu'à dix heures trente. Le lit était vide, j'y étais seul, mon ami, mon amant l'avait déserté. Je bondis alors du lit pour pousser un petit gémissement de douleur à mes premiers pas, c'est là que je réalisais et que mon corps me rappelait à quel point nos folies nocturnes avaient été sauvages... C'est à petits pas que je me rendis dans la cuisine et là quelle ne fut pas ma surprise d'y trouver un Steves à moitié habillé ou déshabillé car il était sorti, il avait ramené quelques croissants tout chaud et préparé pour moi un copieux petit déjeuner. Nous discutâmes un peu, non pas des évènements nocturnes mais de notre journée, moi j'avais cours, lui allait repartir dans sa famille, il me demanda si j'aillais me rendre au bassin ce soir... je pensais que oui enfin si je trouvais un moyen pour m'y rendre car de tous les membres après un rapide décompte il ne resterait que cinq ou six d'entre nous... De plus aucun entrainement n'était prévu, ce serait plus détente. Ma foi sur l'instant moi et mon postérieur n'étions pas contre de la détente. Le petit dej passé je filais en premier sous la douche car j'avais cours dans moins d'une heure. Mais cela était sans compter qu'une fois la table débarrassée le grand rouquin n'allait pas me laisser partir ainsi... Et c'est avec un sourire auquel je répondis par le mien qu'il me rejoignit sous la douche. Nos mains, nos doigts glissèrent sur le corps de l'autre, nos lèvres échangèrent des bisous, des mots doux alors que nous nous lavions mutuellement. Lorsque je fut à genoux, devant lui nettoyant ses pieds qu'il s'arque-bouta légèrement exposant au mieux son entre jambe à mon regard. Ô, il n'avait pas à le demander, j'y serais venu de toute façon car j'en avais envie. Et c'est ainsi là sous la douche que je nettoyais son sexe de ma langue, y plantant nombre de bisous puis mes lèvres finirent par capturer cet objet de désir qui commençait doucement à prendre vie, à prendre de l'ampleur. Ses bars se croisèrent derrière sa nuque et il ne dit pas un mot durant les longues et agréable minutes de ma fellation, me laissant jouer de son sexe à ma guise. Tout au plus poussa-t-il un grognement contenu lorsque son corps se cabra et que je me mis à déglutir, buvant à la source sa chaude semence qui jaillissait dans ma bouche en de long jets. Que j'aimais cela, cette sensation, ces parfums, ces goûts... Oui j'étais un peu accro à cela, enfin dans le bon sens du terme. J'aimais cela, sans retenue, le sexe d'un homme me plaisait, m'attirait, sentir sa chaleur, ses pulsions, son odeur contre moi, contre mon visage, le parcourir de ma langue, le sentir entre mes lèvres et en boire l'ambroisie était pour moi divin et naturel. Je n'y ressentais que du bien, aucune honte et j'aimais ainsi procurer à mon partenaire du bien, du plaisir.

Steves me complimenta longuement alors qu'il fini de me savonner, je savais qu'il m'aurait bien rendu la pareille en me touchant, me caressant, me masturbant jusqu'à l'orgasme mais il savait aussi que j'avais cours et que je serais en colère contre moi si j'étais en retard. il compris alors le fait que je sorte mais me rejoignit pour au moins que nous nous séchions mutuellement. Puis d'une petite claque sur les fesses il me dit de filer avant de m'embrasser une dernière fois. Moins de cinq minutes après je dévalais les rues en direction de la faculté.