Hélène : Vendue
Vendue.
Récit de Pierre
- Franchement les scénaristes ne se cassaient pas les pieds. A chaque fois, Geoffrey loupe Angélique de peu. Conclut Hélène à la fin du film
- Oui, mais comme ça, ils pouvaient faire un autre épisode. Celui-là ta plu ? fais-je en éteignant le générique du film « Indomptable Angélique ».
- Oui, mon moment préféré, cest la vente aux enchères, mais ils auraient pu mieux exploiter la situation. Me répond ma belle.
- Ah, le vieux fantasme, ne me dit pas que ça te tente ?
- Qui voudrait dune vieille comme moi ?
- Moi, par exemple !
- Oui, mais toi, tu es un pervers. Me répond-elle.
Récit dHélène
Je feuillette le catalogue de la vente. Jy suis décrite comme bourgeoise, soumise à son maitre, bien dotée au niveau des fesses et de la poitrine, supportant la flagellation, et appréciant les caresses lesbiennes.
Jentends des applaudissements étouffés. La vente vient de se conclure. Je suis la dernière dans le salon. Les trois autres soumises, et lesclave male ont dû trouver preneur.
Maintenant cest mon tour. Ça mapprendra. Avec Pierre, il faut toujours faire attention avant démettre un vu. Il est capable de le réaliser en mieux. Ou en pire , cest selon.
Le steward entre, tenant une laisse. Cest un beau jeune homme, mince, visage carré, menton légèrement pointu, barbe de deux jours, bien taillée.
- Madame, sil vous plait ?
Je me redresse, en tirant ma jupe jusquà mes genoux. Pour cette occasion, jai choisi le look bourge BCBG (beau cul, belle gueule) : tailleur gris perle, jambes gainées de noir, chemisier blanc, légèrement transparent, et talons. Coté maquillage, un rouge carmin, le préféré de mon Chéri, les sourcils allongés dun trait de rimmel, ma chevelure en queue de cheval. Que du simple.
Lhomme passe dans mon dos.
- Madame, pouvez-vous relever vos cheveux, pour que je passe le collier.
Je sens la boucle se refermer sur ma nuque.
- Vos mains dans le dos. Fait-il en claquant les menottes sur mes poignets.
Il me retourne
- Vous ne me mettez pas de bâillon. Lui demandé-je
- Non, mais laissez vos lèvres entrouvertes. Vous permettez ?
Sans attendre de réponse, il rejette légèrement en arrière la veste du tailleur et défait deux boutons du chemisier. Puis, il dégage mon décolleté, il sort mes seins de leur soutien, puis il rabat les bonnets vers lintérieur, puis il replace mes appâts dessus. On dirait un balconnet seins nus improvisé. De cette façon, ma belle poitrine est presque entièrement offerte à tous les regards.
Il me fait pivoter, puis sagenouille derrière moi. Ses deux mains se posent sur mon mollet gauche, puis remonte sous ma jupe.
- Votre bas a tourné, votre couture est de travers. , je vais la remettre droite.
Ces mains qui me frôlent jusquà la limite de la peau mémeuvent, le sang bat dans mes tempes. Mais il remonte au-dessus de la lisière de mes cervinhos, sans sarrêter, puis il empaume mes fesses nues.
- Madame est dhumeur coquine, à ce je vois,
- Jai essayé de me mettre dans la peau du personnage.
- En tout cas, la douceur de votre cul est très agréable, presque de la soie fait-il en arrêtant là sa caresse, me laissant frustrée.
Il tend légèrement mon lien. Nous suivons un couloir, je suis presque pressée. Il écarte un rideau, jentre, dans la salle des ventes, Seule lestrade sur laquelle je me trouve est éclairée, le reste de la pièce est dans lombre.
Un « Ah » de satisfaction salue mon entrée. Le commissaire-priseur sempare de ma laisse.
- Notre dernière vente, une quinqua dans le plein épanouissement de sa maturité. Mise à prix : cinq cent.
- Mille
- Mille cinq cents
- Deux mille.
- Deux mille seulement, pour cette bourge versaillaise.
Mes yeux shabituent à la pénombre de la salle. Je distingue les enchérisseurs : Deux hommes ventripotents, les traits empâtés, lun est barbu, lautre porte la moustache.
Vais-je être livrée à ces individus qui me rebutent ?
- Trois mille
- Regardez les arguments que Madame avancent, cela vaut mieux que ça. Fait-il en dégrafant ma veste et exhibant ma poitrine presque dénudée,
- Cinq mille.
- Cinq mille, qui dit mieux.
Le commissaire me fait pivoter sur mes talons.
- Matez-moi cette croupe, sans marque de culotte ! Qui veut savoir ce quelle cache sous sa jupe ?
- Cinq mille cinq cinq cent !
- Cinq mille cinq cent, Une fois, deux fois, trois
.
- Six mille. Annonce une voix féminine du fond de la pièce.
- Six mille, une fois. Six mille, deux fois. Six mille, trois fois. Adjugée à Madame.
Mon acheteuse savance dans la lumière.
Béatrice ! Même sans son masque de la dernière fois, je lai reconnue.
Elle savance à me toucher.
Son visage sapproche du mien.
- Surprise, ma belle salope ?
Je ne sais que répondre, soulagée de ne pas être le jouet dun des bedonnants, mais je me rappelle sa promesse de la soirée de la machine. « Je te ferai souffrir divinement»
Elle tend ma laisse à la jeune fille qui laccompagne.
- Emmène-la dans le salon violet, et prépare-la !
Une vingtaine de pas, un virage dans le couloir, une porte, et nous voilà dans une pièce plutôt claire, mais dont tous les meubles et décors sont un camaïeu de pourpre et de fuchsia.
La jeune femme libère mes poignets. Jen profite pour les masser. Puis elle fait tomber ma veste. Elle ouvre la fermeture éclair de ma jupe et la fait glisser à terre, je lenjambe. Elle me débarrasse de mon chemisier.
Elle se recule, je peux lobserver. Vingt-cinq ans, pas plus, cheveux noirs coupés courts, un visage triangulaire, mince, ni belle ni laide, un piercing dans la narine droite.
- Déshabillez-vous, mais gardez votre serre taille et vos talons. Mordonne-t-elle
Mes vêtements glissent au sol. Je suis en dessous et porte jarretelles noir. Elle me passe deux bracelets de cuir et les verrouille dans le dos
Béatrice entre dans la pièce, et tourne autour de moi pour apprécier la marchandise
- Ton safe-word.
- Pierre.
- Pierre, Madame. Fait-elle pour me rappeler ma condition.
- Tu sais pourquoi tu es là.
- Oui Madame.
- Tu nes quune vieille salope de bourgeoise, qui croit que se donner de temps en temps aux lanières de son chéri fait delle une grande soumise. Répète !
- Oui Madame, je ne suis quune vieille salope de bourgeoise.
- Tu as de beaux nichons, je vais avoir plaisir à men occuper, fait-elle en chiffonnant un de mes tétons.
Elle se recule.
- Tu nes pas trop mal foutue pour ton âge. Tu as un beau cul, tes fesses tombent un peu. Mais en porte-jarretelles, cest plutôt sexy.
- Tourne-toi et écarte tes pieds. Ordonne-t-elle
Jai honte, je sens une humidité suspecte sourdre de mon orchidée. Je mouille dêtre nue devant cette femme.
- Penche-toi. Je veux voir comment il te prend.
Jobéis. Jenrage contre moi, elle va voir que je ne suis pas indifférente à la situation.
- Ouvre tes fesses.
Je lui présente mon illet, ainsi que ma fente.
- Tu es une femme facile, tu coules, même pour dautres que ton maitre.
-
- Il te prend par derrière nest-ce pas
- Oui.
- Oui, Madame, cest la dernière fois que tu oublies.
- Oui, Madame.
Elle ramasse un peu de ma lubrification naturelle, puis elle pousse un doigt dans mon orifice caché. Je me crispe, puis je me résous à linévitable. Son index rentre tout entier.
- Tu es étroite.
- Oui Madame, mon maitre aime me sentir serrée autour de lui.
- Il ne ta jamais dilaté ? Combien de doigts quand il te caresse par-là ?
- Trois, Madame.
- Un rosebud quand même ? Quelle taille.
- Un XL, Madame.
- Ah quand même. Tu aimes.
- Jadore la sensation du poids qui pousse de lintérieur sur mon muscle. Madame.
Elle se colle à moi. Je sens son souffle dans mon cou.
- Tu ne connais pas ta chance, ma belle bourge au gros cul. Tu as un maitre qui taime, et qui te chérit. Il fait attention à ne pas dépasser tes limites.
-
- Maintenant dis-moi pourquoi tu es là.
- Pour subir des punitions, Madame.
- Tu es là pour être dressée. Tu ne jouiras pas. Uniquement souffrir pour ton maitre. Et elle poursuit.
- Ouvre la bouche, fait-elle en me présentant un harnais de tête, muni de mors et dillères
Je tremble comme une feuille : cest lhorreur que Pierre mavait épargnée lors dune de nos dernière « party »
- Ouvre !
Et elle place le mors entre mes mâchoires. Puis elle ferme la boucle sur ma nuque, sous ma chevelure. Les rênes pendent sur mes seins et agacent mes bouts. Elle me fixe du regard.
- Tu fais moins ta princesse, tu nes plus la sultane chérie de ton grand amour. Tu vas comprendre ce que cest daller au bout de ta soumission.
Elle me présente un rosebud ornée dune longue de crin.
- Tourne-toi, je vais moccuper de ton cul de jument. Et sadressant à son esclave.
- Elisa, penche la et ouvre la.
La jeune femme tire vers le bas, sur mes longes, je mincline. Je sens des ongles se crocher dans mes fesses, les écartant et dégageant lorifice, jusquà maintenant propriété exclusive de mon seigneur.
- Même pas besoin de lubrifier, fait-elle en passant dans mon sexe, la tête ovoïde de lhumiliant accessoire.
Puis elle pousse lembout métallique sur mon cratère. Celui-ci résiste puis cède, marrachant un soupir daise.
- Fais la marcher.
La soumise mentraine par mon enrênage. Je ne vois rien sur les côtés. La morsure du fouet sur mes fesses est une surprise, je marrête. Mauvaise idée, une deuxième cinglée arrive.
Javance.
- Il ny a rien ici pour samuser, Elisa emmène là à côté. Décrète Béatrice.
Je suis tirée au dehors par mon licol, comme une jument
Dans le couloir, nous croisons les deux gros qui ont tenté de macheter. Le barbu lance la main vers ma croupe. Mal lui en prend. La mèche de la chambrière senroule autour de ses doigts
- Pas touche, vieux pervers, elle est à moi ! Lui envoie ma bourrelle.
La chambre suivante semble convenir à ma domina.
- Laisse nous, Elisa, va, trouve toi un mâle pour tenviander. Ce soir, cest fête pour toi aussi lance-t-elle à sa servante.
Celle-ci se retire, non sans me lancer un regard de jalousie. Souhaiterait-elle être à ma place ?
Ma cruelle maitresse ne lui accorde même pas un regard et me place dos à un espalier. Elle fixe les mousquetons de mes poignets à hauteur de mes épaules. Elle écarte mes jambes et les entrave.
Je stresse. Ma respiration saccélère et soulève ma poitrine.
- Il parait que ton seigneur aime tellement tes mamelles quil ne les traite quau martinet.
- Eh bien ce soir, je vais faire la fête à tes nibards. Ajoute t-elle
Elle se retourne et saisit sur la desserte deux tubes en verre munis de robinet à leur extrémité.
Elle prend le premier et le relie par un tuyau à une sorte de petite pompe à main.
Elle le presse sur mon téton gauche et commence à aspirer ma framboise. Celle-ci gonfle, sallonge, et devient aussi grosse quun pouce. Je geins, ma bouche bloquée par lignoble objet. Elle sarrête de pomper. Et verrouille le robinet. Elle débranche le tube. La cloche reste pendue à mon sein déformé.
Mon autre mamelon subit le même supplice.
Elle sagenouille, écarte mes lèvres, et dégage mon clitoris.
Elle applique une coupelle étroite autour de mon bourgeon. Elle fait le vide. Mon petit organe se dilate, et remplit le tube. Il est allongé comme jamais.
Je voudrais hurler, mais mon bâillon ne laisse passer quun râle de douleur
Mes extrémités les plus sensibles sont étirées, martyrisées. Mes jambes tremblent spasmodiquement.
Jai mal, et pourtant je sens un léger écoulement sur ma cuisse.
- Alors, ma belle, tu es trempée ? Commente ma bourrelle.
Elle att un cordon blanc sur la table, elle me le passe derrière la nuque. Les deux bouts pendent sur mon torse.
Elle fait deux tours autour de mon sein gauche, elle serre sa ligature et la bloque par deux nuds plats. Je baisse les yeux, ma mamelle nest plus quune boule rosâtre étranglée à sa base. La circulation est coupée.
Mon autre appât subit le même sort.
Mes pauvres seins me lancent, eux que Pierre aime tellement masser, sucer, pétrir. Seront-ils encore capable de me donner du plaisir ?, Ressentirai-je les doux baisers de mon amant ?
Une cravache caresse doucement la peau hypersensible de mes globes gonflés par le sang accumulé.
La mèche du jonc percute mon mamelon. Je gargouille.
Encore un coup, la douleur est terrible.
Ma dominatrice abandonne cet instrument de pour me traiter avec un chat à neuf queues
Les lanières sabattent sur ma poitrine torturée. Lestés par les ventouses, mes seins sont balancés de droite à gauche, au rythme des cinglées. Ils prennent une couleur écarlate, à la fois à cause de la congestion de ma circulation et de la fouettée.
Mon cur bat la chamade, je ne peux même pas gémir, je suis au bord de la syncope.
Je ne compte même plus les coups de martinet.
Madame arrête mon supplice. Je reprends mon souffle.
Elle coupe les ligatures de mes seins. Le sang afflue brutalement dans mes seins, augmentant la sensation de brulure.
Mon bourreau madresse un sourire sadique. Et brutalement, elle tire brutalement sur un des tubes. Jai limpression que mon mamelon ma été arraché.
Mon deuxième téton subit le même sort. Je pleure de douleur. Je jette ma tête en arrière, me cognant contre une des barres de lespalier.
Jessaie de contrôler ma souffrance en maitrisant ma respiration.
De longues minutes se passent pendant que jessaie de refouler les sensations douloureuses.
Elle détache mon bâillon, je claque nerveusement des dents, ma tête tombe sur ma poitrine. Elle la redresse en appuyant sa main gauche sur mon front. Ce nest pas un geste tendre. Elle plante ses yeux dans les miens. Ses doigts semparent de la cloche soudée à mon clitoris. Elle la tourne, puis lôte dun coup sec.
Jhurle, mes jambes me lâchent, je pends dans mes liens comme un quartier de viande.
Elle me redresse dun coup de cravache entre les cuisses. Mon sexe me brule.
Elle me détache, je mécroule, et je me roule en boule sur le tapis.
Ma domina me laisse souffler, elle en profite pour se déshabiller. Sa jupe tombe, son chemisier la rejoint.
Elle est en bas noir autofixants et redresse-seins.
Elle sassoit dans un fauteuil et passe ses jambes au-dessus des accoudoirs rendant accessibles son sexe et son anus.
- Avance ! fait-elle en tirant sur ma laisse.
Je me mets à quatre pattes devant sa fourche.
- Lèche, fais-moi plaisir.
Je commence à honorer sa chatte.
- Non, plus bas, bouffe-moi le cul.
Je pose les yeux sur son anus. Quelle horreur. Ce nest pas le beau muscle circulaire de Pierre, ou les corolles rosées de mes amantes.
Non cest un trou marron, doù séchappe des petites lamelles de chair et de peau. Son aspect est un croisement de ventouses de pieuvre et de vieux cuir.
Quest ce qui est passé par là, combien de membres, combien dobjets et de quelle taille lont pénétré.
Je mapproche au bord du dégout et pose mes lèvres sur cet orifice.
Au moins, il est propre.
- Entre ta langue et fouille moi.
Je mactive, jai limpression de sucer du carton.
Quelques soupirs répondent à mes efforts. Je mefforce de faire jouir Madame. Jai presque une crampe de la langue.
- Arrête, tu es trop nulle.
Elle relâche mon lien.
- On va faire autrement.
Elle me débarrasse des illères et me présente un autre harnais pour mon visage, agrémenté dun bâillon prolongé dun leurre.
Elle colle la muselière sur mon visage, après avoir placé entre mes mâchoires un bourrelet prolongeant le membre factice.
Après avoir serré les sangles, elle prend mon menton entre son pouce et lindex.
- Voilà, ta belle gueule de bourgeoise nest plus quune bite. Et toi tu nes plus quun god humain.
- Allez, encule-moi en vitesse.
Des larmes dhumiliation montent à mes paupières.
Elle tire sur la laisse. Jappuie le gland sur son oignon. Jenfonce ma queue dans son cratère.
Elle relâche ma lanière de cuir, je me recule. Elle tire à nouveau sur le lien.
Elle rythme ainsi la cadence de sa sodomie.
Je lentends haleter, parfois elle mencourage.
- Allez ma belle pute de bourgeoise, baise-moi le cul.
- Pousse plus fort.
- Allez, salope, fais-moi jouir.
Sa respiration saccélère, elle hâlette de plus en plus fort. Puis dun coup elle se cabre et sabat, dégageant le leurre que je porte.
Je profite de son abandon pour massoir et récupérer.
- Agenouille-toi ! Pose ta joue sur ce coussin !
Je me positionne, le cul en lair. Elle crochète le mousqueton de mon poignet droit sur celui de ma cheville. Elle fait de même à gauche. Elle môte mon bâillon.
- Tu vas pouvoir crier, et ton Pierre tentendra.
Voilà, ma croupe est exposée sans défense. Je sais ce que je vais subir. Elle se munit dune tawse, elle replie la lanière de cuir plate et la fait claquer sur la paume de sa main.
Elle tourne autour de moi en faisant résonner ses talons.
Je frissonne. Elle tourne autour de moi, faisant durer e plaisir. Je narrive pas à réprimer mon tremblement.
Shlac. Le premier coup vient de sabattre.
La lanière claque à plat sur mon croupion, échauffant ma chair.
Les cinglées senchainent sans interruption. Jagite désespérément mes fesses, pour échapper à la fouettée.
Une pause. Est-ce la fin.
Non, elle reprend avec un martinet à longues queues avec lequel elle arrose ma peau exposée
Les mouvements désordonnés de mon derrière excitent ma bourrelle, elle se lâche.
Mes cuisses, mon dos sont à leur tour la cible de ses coups
Je me cabre, quelques lanières viennent de percuter mon sexe, lune delles incendie mon clitoris.
Je nen peux plus. Je gémis et je pleure sans arrêt.
- Mon amour, ou es tu
- Mon chéri, vient maider.
- Pierre, au secours.
- Pierre
Son nom a passé mes lèvres.
La tempête sarrête instantanément. Le safe-word a fait son effet.
Le silence.
La douleur palpite dans mon cul au rythme de mon pouls affolé.
Puis une odeur douce et suave envahit mes narines.
- Je suis là, mon amour.
Une main ferme me redresse. Je vacille. Il me soutient. Je me raccroche à lui.
Je me recroqueville contre lui, jai très mal. Cette Salope ne ma traitée que comme de la viande à fouet.
Aucune volonté de me faire jouir par la flagellation.
Pierre se penche, et me débarrasse de mon odieux équipement, il me relève.
Il messuie le visage avec sa pochette.
- Ta ponette pleure dès quon la touche. Elle chiale au premier coup un peu appuyé. Balance Béatrice, dédaigneuse.
Mon amant ne répond rien, tout occupé à me cacher dans un peignoir.
- Et toi, comment as-tu pu tamouracher dune chialeuse pareille ? Agresse-t-elle Pierre.
Là sen est trop, elle ma humilié et maintenant, elle injurie mon seigneur adoré. Je me redresse, je fais tomber mon vêtement dun coup dépaule.
Fière de ma nudité et de mon corps martyrisé, je lui fais face, je la fixe dans les yeux, et dun mouvement sec, je lui arrache la cravache.
Je la défie du regard.
Elle recule, effrayée, craignant probablement une vengeance cinglante.
Je me retourne vers Pierre.
- Trois, mon amour.
Je magenouille devant lui et lui tend le jonc au-dessus de ma tête.
Puis je pivote sur mes genoux, je colle ma joue au sol. Et glissant mes bras entre mes genoux, je mempare de mes talons, moffrant à mon seigneur.
Un aller-retour de la badine, sec, brutal
Mon bourreau adoré ma presque fait crier. Je suis heureuse quil ne mest pas ménagé
Il reste le troisième coup. Je tremble
- Mon chéri, marque moi sil te plait.
Jentends le sifflement, puis comme au ralenti, je sens la tige souple sincruster dans mes fesses, puis elle se dégage de ma chair. La douleur est atroce, je suis coupée en deux. Jhurle, je me cabre, et métale à plat ventre.
Je me reprends, et je me replace en crapaudine, mes mains sur mes chevilles.
Récit de Pierre.
Ma belle tremble de douleur.
Le moment de la douceur est venu. Je la relève et je lenveloppe dans le tissu éponge. Elle se pelotonne contre moi.
- Ramène-moi à la maison !
Il menveloppe dans son manteau. Jentends un au-revoir rapide. Tout défile à toute vitesse. Lascenseur. La voiture. Lautoroute. La maison. La salle deau.
Pierre fait couler un bain, je my glisse avec plaisir. Il nettoie mon sexe avec ma lotion intime, écartant mes lèvres, me fouillant. Il recommence la même opération avec mon orifice caché.
Il savonne mon visage, puis mes seins avec une crème émolliente.
Il achève son rituel de purification, en me rinçant.
Il me conduit à notre lit, et me passe ma lingerie de nuit. Je me laisse aller, et je mendors.
Je crie.
Je me retrouve assise sur notre lit. Un cauchemar.
- Quas-tu ma chérie ? minterroge mon amant
- Un mauvais rêve, je croyais que tu mavais abandonné, mon chaton.
Mon homme sest réveillé, je me colle à lui.
- Pierre, fais de moi ce que tu as envie, fouette moi, attache moi, donne-moi à qui tu veux, mais ne mabandonne jamais. Ne me laisse plus jamais seule !
Je ne laisse pas répondre, je reprends aussitôt.
- Je veux que tu sois toujours là quand je suis suppliciée. Promets le moi.
-
- Promet le moi. sil te plait
- Tu ne seras plus jamais seule, je te le jure. Je taccompagnerai toujours.
Ce serment mapaise. Mon amour est là, contre moi, il respire doucement. Dans la pénombre, à peine éclairée des réverbères de la rue, je discerne son corps, il est nu. Je repousse la couette. Son beau membre salanguit sur sa cuisse.
Je caresse son ventre. Son vit tressaille. Je me penche, je découvre son gland et je lembrasse.
Je récupère une petite goutte suintant de son méat. Cest délicieux. Je me redresse et je menroule dans ses bras. Je plonge doucement dans la torpeur.
Demain cest dimanche et grasse matinée coquine. Et je coule dans le sommeil sur cette dernière pensée heureuse.
Epilogue
Il est midi, cest lheure de ma pause déjeuner. Le facteur vient de déposer ma commande. En déchirant ladhésif qui lentoure, jimagine le sourire de Christine en train demballer les différents articles de cuir fauve.
Je verrouille le magasin.
Je me déshabille, ne gardant que mon serre taille, mes bas et mes talons.
Jatt le contenu du paquet
Récit de Pierre
La sonnerie associée aux messages de ma belle retentit. Je souris, je sais déjà quil sagit dun message coquin. Ma chérie adore me perturber pendant les réunions de travail.
Deux photos.
Ma belle sencadre en entier dans lécran, de trois quart dos, en nylon et porte-jarretelles, la torsion de sa taille met en valeur sa splendide chute de reins et la superbe queue de cheval fichée entre ses fesses quelle écarte à deux mains.
Sur la deuxième, figure, de face, en gros plan, enserré dans un harnais. Le coté du visage est caché par les illères. Ses lèvres carminées sont déformées par un mors doù pendent deux rênes.
Et une simple légende, en trois lignes.
Ce soir
Dans le jardin
Quand les voisins auront fermé leurs volets
..
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